Jacques Courtois (peintre, 1936)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Courtois
Peintre dans son atelier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Jacques Courtois (né le , mort le à Paris[1],[2][source insuffisante]) est un décorateur et peintre français décoré de la médaille d'honneur du Salon des artistes français en 2018.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Jacques Courtois est né en Normandie le . Dès l’enfance, le dessin est son passe-temps favori. Ses premiers dessins sur papier d’écolier évoquent la vie quotidienne de son enfance en Normandie : guerre, avions, militaires, tanks et aussi scènes de sport, coureurs dans différentes attitudes...

À 8 ans, avec le peintre rouennais Lespinasse, il reproduit des illustrations de paysages, découvre les premières notions de peinture et déjà l’envie de devenir artiste peintre.

Sa famille s’installe ensuite dans le Calvados et à 13 ans, il est admis à l’Académie des beaux-arts de Caen, dans la classe du maître Louis Garrido, professeur aussi talentueux qu’exigeant. La rigueur de ses principes l’influenceront tout au long de sa carrière.

À 18 ans, pour sécuriser ses parents soucieux de son avenir, Jacques décide de partir à l'Institut supérieur de peinture de Bruxelles pour étudier la décoration et la publicité peinte. Il en sortira avec la médaille d’or.

Décoration[modifier | modifier le code]

En 1955, Jacques Courtois s’installe à Paris et travaille dans un atelier de décoration de publicité toutes spécialités (carrosseries, stands publicitaires, salons, sérigraphies...) puis dans l’atelier Publidécor spécialisé dans les panneaux publicitaires de cinéma.

À 26 ans, il crée sa propre entreprise de décoration publicitaire spécialisée bientôt dans la décoration foraine. Ses décors pour l’entreprise allemande Huss sont présents en Europe, États-Unis, Brésil, Japon etc. Un modèle réduit est édité par le fabricant Faller, pour le manège Break Dance No 1 décoré par Jacques Courtois[3].

En 1993, il cède son entreprise à ses collaborateurs[4].

Peinture artistique[modifier | modifier le code]

Jacques Courtois vit et travaille aux Lilas ou en Bretagne où il possède une maison au bord de la ria d'Etel.

En parallèle de son entreprise de décoration, il a toujours pratiqué la peinture artistique. Il s'y adonne exclusivement depuis plus de 20 ans, participant à différents salons en France et à l'étranger. De nombreuses distinctions lui ont été attribuées dont la médaille d'honneur des artistes français au Grand Palais 2018 à Paris [5].

« Une des qualités de Jacques Courtois c'est de savoir oublier les détails et anecdotes qui pourraient alourdir son propos, afin de donner à voir l'essentiel d'un paysage ou d'une situation. Comme il le dit: " Mon tableau c'est ma mémoire affective, celle que je sais ou que je crois le mieux exprimer" . Patrice de la Perrière. Univers des arts [6] »

Activité au sein de la Société des artistes français[modifier | modifier le code]

Jacques Courtois s'implique fortement au sein de la société des artistes français en tant que président adjoint de 2000 à 2010 (auprès du peintre Christian Billet), et en tant que commissaire du salon des artistes français au Grand Palais de 2006 à 2010. Il est également jury depuis 2002 pour ce salon.

Principales distinctions[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

Invité d'honneur dans les mairies et centres culturels[modifier | modifier le code]

Achats et dons officiels[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Ville d’Equilon-Plage : « L’or de la terre »
  • 2005 : Sainte Maure de Touraine: Prix de la ville : « Souvenir d’Orient »
  • 2011 : Ste Maure de Touraine : Prix de la communauté de communes.« Marché aux chevaux»
  • Musée des thoniers d ‘Etel : 6 toiles peintes (Port d’Etel, La criée, Avant le départ, Drame de la Barre en octobre 1958, Le drame de 1930, L’attente sur le quai en 1930)
  • 1996 : Fresque Pierre et le loup: Don à l’Institut Gustave Roussy de Villejuif
  • 1994 : Fresque de la salle de danse de la ville de Plouhinec (56680)
  • 1987 : Fresques à la halte garderie et à l’école maternelle de Montmorency.
  • 1984 : Dugny : « Chantier naval »
  • 1983 : Fresques de la salle omnisports de Plouhinec (56680)
  • 1980 : Deuil la Barre : Chantier naval de Douarnenez
  • 1977 : Montmagny : Port de Saint Goustan  : Dessin crayon sur papier
  • 2014 : Sannois : La Pointe Saint Mathieu, peinture à l’huile sur toile restituée à l’artiste lors de la fermeture du musée : sera rendue à la ville lors de son éventuelle réouverture

[9]

Articles de presse[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Ouest-France
  • 2014 : Article Univers de Arts n° 176 « Au gré de mes rencontres »
  • 2011 : Univers des Arts n° 161 Exposition à Paris «Sous le ciel de Paris »
  • 2010 : Univers des Arts n°154 Th. Sznytka
  • 2010 : Sud-Ouest A.d’Arles, A. de la Cerda
  • 2009 : Univers des Arts n°145 P.de la Perrière
  • 2008 : Univers des Arts n°135 article C.Josset, Création contemporaine n°8, Art Actualité Th Szytka
  • 2008 : Univers des Arts n°130 article M.Chauveau Hardelot
  • 2008 : Galerie Picasso Denain article La voix du Nord
  • 2007 : Univers des Arts n° 122
  • 2007 : Sud-Ouest 14/03/2007
  • 2007 : La République 12/04/2007
  • 2007 : Hans-Thom-Kunstmuseum Bernau im Schwarzwald Allemagne Badische Zeitung 20/03/07
  • 2007 : Rétrospective Courtois au Musée des Thoniers d’Etel Ouest France et télégramme 06/2007
  • 2006 : Univers des Arts n°112 Au fil de l’eau La voix du Nord 06/2006
  • 2005 : Univers des Arts n°95 Sud Ouest La gazette de la Vallée 6/1/2005 Le Républicain 13/1/2005
  • 2002 : Art Actualités, Gal du Château Valençay 06/2002 T.Sznytka
  • 2002 : L’Echo La Marseillaise 5/2002
  • 2001 : Univers des Arts n°64, Gal des Tuiliers de Lyon « Couleurs et lumières » P. de La Perrière
  • 2001 : Univers des Arts n°57 E.Michon
  • 1986 : Ouest France F. Rossi
  • 1985 : Echo d’Enghien
  • 1982 : Télégramme juillet
  • 1982 : Ouest France juillet

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Jacques Jean Bernard Courtois », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  2. « Jacques courtois nous a quittes », sur linterforain.fr, .
  3. Weedon, Geoff., Fairground art : the art forms of travelling fairs, carousels, and carnival midways, Abbeville Press, (ISBN 0-89659-309-6, 978-0-89659-309-1 et 0-904568-28-8, OCLC 9367399, lire en ligne)
  4. (de) Margit Ramus, « Jacques Courtois Festidecor », sur kulturgut-volksfest.de (consulté le ).
  5. Jacques Courtois, Au fil de mes rencontres, Paris, Lelivredart, , 40 p., p. 40
  6. Patrice de la Perrière, « Jacques Courtois au musée Utrillo-Valadon », Univers des Arts N°176,‎ , p. 61
  7. « Médailles 2018 Artistes Français »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. Bernard Lerique, « Jacques Courtois », Univers des arts,‎ , p. 78
  9. « Artistes musée d'Etel ».

Liens externes[modifier | modifier le code]