Jeanne-Marie Aynard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jeanne-Marie Aynard
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
(à 94 ans)
Laxou
Nom de naissance
Henriette Jeanne-Marie Aynard
Nationalité
Formation
Activité

Jeanne-Marie Aynard, parfois surnommée Sam, née à Paris le et morte à Laxou le [1], est une assyriologue et philologue française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle naît dans une famille bourgeoise parisienne le [2],[3]. Son nom complet est Henriette Jeanne-Marie Aynard. Jeanne-Marie réside dans le 15e arrondissement de Paris, 1 boulevard de Montmorency[4]. Elle remporte un concours musical radiophonique en 1927 organisé par L'Écho de Paris[4].

Elle suit deux licences en parallèle, l'une de droit et l'autre d'histoire, à l'Université de Paris[2],[3]. En 1935, elle prête serment et rejoint le barreau de Paris. Cela ne lui convient pas[3] et elle se décide à se tourner vers l'assyriologie ; elle suit alors les cours de Georges Contenau, d'André Parrot à l'École du Louvre et ceux de Jean Nougayrol et de René Labat à l'École pratique des hautes études (EPHE)[2],[3].

A partir de 1947, elle devient collaboratrice technique de Jean Nougayrol au sein du CNRS et collabore avec Agnès Spycket[5], notamment dans le cadre de la gestion des collections assyriennes du Louvre[3]. Elle quitte quelque temps l'assyriologie pour devenir journaliste pour L’Économie, mais elle revient rapidement à l'assyriologie[3]. Elle est surnommée Sam au sein des milieux scientifiques orientalistes français, sans que l'origine d'un tel surnom soit claire[3].

En 1957, elle présente son mémoire à l'EPHE, consacré au prisme F d'Assurbanipal[3],[5], un objet des collections du Louvre[6]. Elle s'intéresse aussi, en collaboration avec Adolf Leo Oppenheim, à l'interprétation des rêves dans le Proche-Orient ancien[7]. Aynard travaille sur le sujet de la vie après la mort en Mésopotamie[8].

Elle meurt le à Laxou, en Meurthe-et-Moselle[3].

Postérité[modifier | modifier le code]

Serge Lebovici utilise ses travaux comme une source de ses réflexions sur la psychanalyse[7].

Publications[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Le prisme du Louvre AO 19.939. Bibliothèque de l'École des Hautes École des Hautes Études, IVe section, sciences historiques et philologiques (1957)[9]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b et c (en) « Women in Old World Archaeology », sur www.brown.edu (consulté le )
  3. a b c d e f g h et i Agnès Spycket, « Jeanne-Marie Aynard (1907-2002): », Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale, vol. Vol. 93, no 1,‎ , p. 5–6 (ISSN 0373-6032, DOI 10.3917/assy.093.0005, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b « Liste des gagnants du concours musical par T.S.F organisé par l' "Echo de Paris" », L'Echo de Paris,‎ (lire en ligne Accès payant)
  5. a et b Dominique Charpin, En quête de Ninive: Des savants français à la découverte de la Mésopotamie (1842‑1975), Les Belles Lettres, (ISBN 978-2-251-45358-3 et 978-2-251-91835-8, DOI 10.4000/books.lesbelleslettres.28915., lire en ligne)
  6. bloc (lire en ligne)
  7. a et b « Revue française de psychanalyse : organe officiel de la Société psychanalytique de Paris », sur Gallica, (consulté le )
  8. (it) « Dizionario della vita, morte ed eternità | WorldCat.org », sur search.worldcat.org (consulté le )
  9. « Abbreviations for Assyriology [CDLI Wiki] », sur cdli.ox.ac.uk (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]