La Trinité (Alpes-Maritimes)

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La Trinité
La Trinité (Alpes-Maritimes)
Vue de La Trinité.
Blason de La Trinité
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Ladislas Polski
2020-En cours
Code postal 06340
Code commune 06149
Démographie
Gentilé Trinitaires
Population
municipale
10 276 hab. (2021 en augmentation de 0,53 % par rapport à 2015)
Densité 690 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 30″ nord, 7° 18′ 53″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 700 m
Superficie 14,9 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Nice-7
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Trinité
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La Trinité
Liens
Site web http://www.ville-de-la-trinite.fr

La Trinité (en occitan niçois, La Ternita-Vitour (norme mistralienne) et La Ternitat Victor (norme classique)) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Trinitaires.

Elle fut également appelée La Trinité-Victor en l'honneur de Victor-Emmanuel Ier (Albertville doit aussi son nom à la Maison de Savoie). Sous domination du Royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'en 1860, le nom officiel en italien était Trinità Vittorio.

C'est une petite commune issue d'un démembrement d'Èze, bordée par les communes de Nice, Drap, Cantaron, La Turbie et Èze.

Historiquement, elle est un lieu de passage de plusieurs voies d'importance dont celle romaine de Via Julia Augusta ou encore le Train des Merveilles.

Elle a pour particularité d'avoir l'essentiel de son urbanisation concentrée à l'Ouest dans la plaine, d'être composée à plus de 80% d'espaces naturels et d'avoir des massifs offrant des panoramas variés.

Elle est réputée pour son patrimoine religieux architectural et scientifique pour partager avec la commune de Nice l'Observatoire de la Côte d'Azur sur le site du mont Gros et ainsi que pour son agriculture notamment par la production d'Olives de Nice qui sont labellisées "Appellation d'Origine Contrôlée" (AOC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la Trinité provient du sanctuaire de la Trinité. A plusieurs moment de son histoire elle s'appela "Trinité-Victor" en l'honneur de Victor-Emmanuel Ier d'(Albertville qui doit aussi son nom à la Maison de Savoie). Pendant la domination du Royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'en 1860, le nom officiel en italien était Trinità Vittorio.

La langue locale est l'occitan provençal parlé dans sa variante qu'est le niçois. Les deux graphies dominantes de la langue d'oc sont la norme mistralienne et la norme classique et le nom de la commune s'écrit respectivement La Ternita-Vitour et La Ternitat Victor pour une même prononciation.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancien hameau de la commune d'Èze dont il fut détaché en 1818, appelée d'abord La Trinité-Victor en l'honneur de Victor-Emmanuel Ier, roi de Sardaigne, avant de devenir simplement La Trinité en 1951. La commune concentra le développement de son urbanisation dans la plaine bordant le Paillon de Nice localisée à l'Ouest de la commune avec des activités agricoles.

La Trinité possède une église de style néo-classique (qui serait une copie de l'église Gran Madre di Dio de Turin), d'une fontaine datée de 1654, de placettes tranquilles, de quelques façades colorées repeintes de couleurs pimpantes… et même des ruines d'un château médiéval. Il faut emprunter le vieux chemin de Laghet pour découvrir les restes d'une tour de garde et d'un pont-levis, tous deux datant du XIe siècle Enfin, une borne milliaire témoigne encore du passage de l'antique via Julia Augusta.

Le sanctuaire Notre-Dame de Laghet[1], qu'on atteint par une petite route qui serpente dans les oliviers, est un monastère qui fut construit au XVIIe siècle, à la suite de l'apparition de miracles en ce lieu. Une réputation « miraculeuse » qui ne fit que croître, jusqu'à devenir aujourd'hui le principal centre de pèlerinage de Provence orientale et d'Italie du nord[2].

Aujourd'hui, La Trinité est une commune de la banlieue niçoise, avec un habitat mêlant le traditionnel et le moderne. Autrefois lieu de passage, elle se caractérise aujourd'hui par un mouvement pendulaire important avec 77% des actifs ne travaillant pas sur la commune d'après l'INSEE.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Cantaron, Drap, Èze, Nice, Peille, Peillon et La Turbie.

Communes limitrophes de La Trinité
Cantaron Drap Peillon,
Peille
Nice La Trinité La Turbie
Nice Èze La Turbie

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La Trinité se trouve dans la vallée des Paillons.

La commune est membre du parc de la Grande Corniche situé sur le territoire des communes de La Trinité, Villefranche-sur-Mer, Èze et La Turbie[3]

Les massifs longeant le Sud de la commune offrent un large panorama sur le Vallon du Laghet, la plaine du Paillon, les Alpes ainsi que la mer et le village ancien d'Èze.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

Ces cours d'eau sont régulièrement et naturellement assecs notamment en été et en hiver. Celui du Paillon du Laghet a pour particularité d'être en canal souterrain lorsque l'on entre dans la partie Ouest urbanisée de la commune jusqu'au Paillon de Nice.

La Trinité dispose de la station d'épuration intercommunale de Nice d'une capacité de 650 000 équivalent-habitants[4].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 801 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nice », sur la commune de Nice à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 16,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −7,2 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Statistiques 1991-2020 et records NICE (06) - alt : 2m, lat : 43°38'55"N, lon : 7°12'32"E
Records établis sur la période du 01-07-1942 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,8 6,1 8,3 10,8 14,5 18,1 20,8 21,1 17,7 14 9,7 6,6 12,8
Température moyenne (°C) 9,5 9,8 11,8 14,1 17,7 21,4 24,1 24,5 21,2 17,5 13,3 10,3 16,3
Température maximale moyenne (°C) 13,3 13,5 15,4 17,4 21 24,7 27,5 27,9 24,8 21 17 14,1 19,8
Record de froid (°C)
date du record
−7,2
09.01.1985
−5,8
10.02.1986
−5
06.03.1971
2,9
10.04.1970
3,7
02.05.1945
8,1
06.06.1969
11,7
10.07.1969
11,4
14.08.1948
7,6
27.09.1972
4,2
30.10.1950
0,1
22.11.1998
−2,7
03.12.1973
−7,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
22,5
20.01.12
25,8
14.02.1990
26,1
02.03.07
26,1
08.04.22
31,4
27.05.22
36,8
29.06.1945
37
25.07.15
37,7
01.08.06
33,9
07.09.1962
29,9
11.10.1981
25,4
04.11.04
22
23.12.1954
37,7
2006
Ensoleillement (h) 1 567 1 661 218 2 292 2 709 3 098 3 493 3 232 2 498 1 911 1 515 1 452 27 605
Précipitations (mm) 73,5 53,6 51 68,8 40,3 35,7 13,6 17,2 81 127,9 138,4 90,3 791,3
Source : « Fiche 6088001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,3
5,8
73,5
 
 
 
13,5
6,1
53,6
 
 
 
15,4
8,3
51
 
 
 
17,4
10,8
68,8
 
 
 
21
14,5
40,3
 
 
 
24,7
18,1
35,7
 
 
 
27,5
20,8
13,6
 
 
 
27,9
21,1
17,2
 
 
 
24,8
17,7
81
 
 
 
21
14
127,9
 
 
 
17
9,7
138,4
 
 
 
14,1
6,6
90,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Trinité est une commune urbaine[Note 2],[13]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[16] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Planification[modifier | modifier le code]

En termes de planification, la commune est dotée d'un plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019 qui fait office de Plan Local d'Urbanisme et de Plan de mobilité[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), zones urbanisées (22,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,2 %), cultures permanentes (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[22].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Commune desservie par l'autoroute A8. Sortie Nice est, puis départementale 2204.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Lignes de bus desservant La Trinité :

  • ligne 14 : Les Chênes Verts - Centre-ville → Vauban ;
  • ligne 85 : Les Chênes Verts - L'Oli - La Cité du Soleil ;
  • ligne 86 : Bertagnia - Le Négron - L'Église - La Plana;
  • ligne C11 : Le C11 assure la desserte à la demande de la Trinité et du Cimetière de l’Est.

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La Trinité était située dans la communauté urbaine Nice Côte d'Azur dès sa création en 2002. Elle a rejoint la métropole Nice Côte d'Azur lorsque celle-ci a été créée le .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs à partir de 1860
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1860 1861 Antoine Conso    
1861 1862 Xavier Gilly    
1862 1870 Louis Cairachi    
1870 1874 Alfred Asso    
1875 1896 Antoine Scoffier    
1896 1908 César Arnulf    
1908 1919 Gaston Arnulf    
1919 1924 Marius Scoffier    
1924 1925 Emile Bottau    
1925 1929 Victor Rebat    
1929 1932 Antoine Toesca    
1932 1935 Alexandre Scoffier    
1935 1936 Antoine Toesca    
1936 1944 Joseph Gayol    
1944 1947 Victor Asso    
1947 1959 Louis Lepeltier    
1959 1965 Philémon Giaume    
1965 1983 Albert Sclavo    
mars 1983 mars 2001 Louis Broch[Note 4] PCF Cadre commercial
Conseiller général du canton de Nice-13 (1979 → 1994)
mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Scoffié[Note 5] UMP Retraité
mars 2014 mai 2020 Jean-Paul Dalmasso UMPLR Chef d'entreprise
13e vice-président de la Métropole Nice Côte d'Azur
mai 2020 En cours Ladislas Polski MRC Médecin
18e vice-président de la Métropole Nice Côte d'Azur

Budget et fiscalité 2017[modifier | modifier le code]

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[25] :

  • total des produits de fonctionnement : 12 052 000 , soit 1 177  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 12 143 000 , soit 1 186  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 3 334 000 , soit 326  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 3 393 000 , soit 331  par habitant ;
  • endettement : 20 536 000 , soit 2 005  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 18,60 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,93 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,97 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 588 [26].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1838. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[27],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 10 276 habitants[Note 7], en augmentation de 0,53 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1838 1848 1858 1861 1866 1872 1876 1881 1886
1 3931 4241 4511 4591 4681 3491 2351 2501 301
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
1 4431 2821 3381 4191 6641 4042 6252 8752 941
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
2 5893 1023 6254 7877 0688 27910 19710 0469 925
2011 2016 2021 - - - - - -
10 23010 08310 276------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

La démographie se stabilise depuis les années 1990.

Sécurité[modifier | modifier le code]

La commune possède un poste de police municipale et une caserne de la Gendarmerie Nationale. La commune est classée dans son ensemble depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Cette classification catégorise, la commune « souffrant plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[30] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[30].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[31] :

  • Écoles maternelles[32] et primaires[33],
  • Collège,
  • Lycées à Gassin, Nice, Drap.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[34] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Hôpitaux à Cap-d'Ail, Nice.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Il y a majoritairement plus d'employés et d'ouvriers que de professions intermédiaires ou cadres.

En 2017, 62 % des 10 242 Trinitaires sont propriétaires de leur logement.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Activités agricoles et sylviculture[36]. On retrouve sur la commune des agriculteurs produisant des Olives de Nice qui sont labellisées « appellation d'origine contrôlée » (AOC).

Animations-Tourisme[modifier | modifier le code]

Animations :

  • Astrorama : animations autour de l'astronomie et du ciel.
  • Manifestations culturelles : fête du livre, de la jeunesse, de la musique.
  • Le jeudi de l'octave de la Fête-Dieu : procession aux limaces, coutume datant du XIVe siècle.
  • À Noël, veillée et messe provençale avec procession de l'agneau.

Tourisme :

  • Hôtels,
  • Restaurants,
  • Gites.

Commerces-artisanat[modifier | modifier le code]

  • Expositions artisanales ;
  • Centre commercial ;
  • Commerces et services de proximité[37].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sanctuaire Notre-Dame de Laghet
Pèlerinages permanents à Laghet, de Pâques à la Toussaint, les trois principaux ayant lieu le dimanche de la Trinité, le et le .
  • Parc naturel départemental de la Grande Corniche (598 ha) qui s'étend du Mont Vinaigrier jusqu'au Mont Bataille : sentier nature, sentier de promenade, gouffre près de la maison de la Nature (spéléologie), table d'orientation.
  • Fort de La Drète[43],[44]. Avec son homologue le Fort de la Revère, il défendait les voies de pénétrations par les vallées[45].
  • Reste d'une tour de garde en bordure du vieux chemin de Laghet[46].
  • Tours à signaux[47].
  • L'Astrorama, situé au fort de la Revère.
  • Monuments commémoratifs :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Nekfeu, rappeur, est né dans la commune.
  • Orianne Amato, a contribué à développer le quartier Paillos avec sa famille au début des années 2000. Maintenant reconvertie dans les retraites spirituelles, elle fréquente le jeune Julien Moro originaire de Contes un village voisin.

Héraldique[modifier | modifier le code]

La Trinité
Blason de La Trinité Blason
Parti : au 1er de gueules au pin d'argent terrassé de sinople, surmonté d’une jumelle ondée d’argent et au chef de gueules à la croix d'argent, au 2e d’azur au monastère d’argent, essoré de gueules brochant sur une montagne de deux pics de sinople, le tout posé sur un pont d'argent de deux arches enjambant une rivière d'azur, les berges de sinople, et au chef tiercé en pal d’azur, d’argent et de gueules[50].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Réélu en 1989 et 1995.
  5. Réélu en 2008.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Sanctuaire de Laghet », notice no PA00080888, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Notre-Dame de Laghet (La Trinité)
  3. Parc de la Grande Corniche
  4. Description de la station NICE-HALIOTIS
  5. Didacticiel de la règlementation parasismique
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre La Trinité et Nice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Nice », sur la commune de Nice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Nice », sur la commune de Nice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
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  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. TER
  24. Ligne 05 Nice – Breil sur Roya – Cuneo
  25. Les comptes de la commune
  26. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. a et b [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  31. Établissements d'enseignements
  32. École maternelle
  33. Écoles primaires
  34. Professionnels et établissements de santé
  35. Paroisse Bienheureux-Amédée-IX-de-Savoie
  36. Activités agricoles et sylviculture
  37. Commerces et services de proximité
  38. Église de la Sainte-Trinité
  39. Monuments chrétiens de La Trinité
  40. Chapelle Sainte Anne
  41. Chapelle Sainte-Anne, Soutien de la Fondation du patrimoine à sa restauration
  42. Sanctuaire Notre-Dame de Laghet
  43. Le fort de La Drète ou fort Créqui
  44. Fort de la Drète, de la place forte de Nice
  45. Fort de La Drête
  46. Reste d'une tour de garde
  47. Tours à signaux. La Trinité : Tour du rocher de l'Abei à La Trinité - quartier Figour; Tour du Tercier; Tour de Sus Li Aiga
  48. Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962).
  49. Monument du bicentenaire de la Révolution française
  50. Dominique Cureau, « Nice Côte-d'Azur 1 : La Trinité », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Delserre-Tabaraud, De l'Ariana d'Ysia à La Trinité. Une ville est née, Serre éditeur (collection les régionales), Nice, 1989 (ISBN 978-2-86410-126-0) ; p. 200
  • Archives de La Trinité
  • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)
    Canton de Nice : pp. 707 à 711 : La Trinité
  • Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, , 143 p. (ISBN 2-85744-485-0)
    Vallées de la Roya et de la Bévéra : Laghet, L'église du sanctuaire de Npotre-Dame-de-Laghet, pp. 29 à 34
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Trinité-Victor (La), pp. 77-78
  • La Trinité Histoire, sur www.departement06.fr/patrimoine-par-commune/
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Trinité (La), p. 1186
  • La Trinité, sur le site Montagnes niçoises
  • La Trinité (Sanctuaire Notre-Dame de lageth)
  • Trinité (La) : abris sous roches; sites du 18ème; Via Julia la turbie Nice; chapelle Sainte Anne, sur www.archeo-alpi-maritimi.com/villages.php
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]