Leiteite

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Leiteite
Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1]
Image illustrative de l’article Leiteite
Leiteite, Mine Tsumeb, Namibie, 3.0 x 2.4 x 1.2 cm.
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique As2O4Zn ZnAs3+2O4
Identification
Masse formulaire[2] 279,22 ± 0,02 uma
As 53,66 %, O 22,92 %, Zn 23,42 %,
Couleur Incolore, blanc perle, brun pâle
Système cristallin Monoclinique
Réseau de Bravais Primitif P
Classe cristalline et groupe d'espace Prismatique
P 21/c
Clivage Parfait sur {100}
Cassure Sectile, flexible
Habitus Massif, pseudo-orthorhombique
Échelle de Mohs 1.5-2
Trait Blanc
Éclat Nacré
Propriétés optiques
Indice de réfraction a= 1.870, b= 1.880, g= 1.980
Biréfringence Biaxial (+) ; 0.110
Dispersion optique 26,5°
Transparence Transparent
Propriétés chimiques
Densité 4.31
Propriétés physiques
Radioactivité Aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La leiteite est une espèce minérale formée d'arsénite de zinc, de formule ZnAs3+2O4.

Historique de la description et appellations[modifier | modifier le code]

Inventeur et étymologie[modifier | modifier le code]

La leiteite a été décrite en 1977 par F. P. Cesbron, Richard C. Erd, G. K. Czamanski, et H. Vachey ; elle fut nommée ainsi en l'honneur de Luis Antonio Bravo Teixeira-Leite, minéralogiste amateur lusitano-sud-africain de Pretoria, en Afrique du Sud, qui est le découvreur.

Topotype[modifier | modifier le code]

Gisement
Mine Tsumeb (Tsumcorp Mine), Tsumeb, Oshikoto, Namibie[3]
Échantillons
Les échantillons de référence sont déposés à l'Université Pierre-et-Marie-Curie de Paris, au National Museum of Natural History de Washington, au Musée d'histoire naturelle de Londres, ainsi qu'au Musée royal de l'Ontario de Toronto au Canada.

Caractéristiques physico-chimiques[modifier | modifier le code]

Cristallographie[modifier | modifier le code]

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 17,64 Å, b = 5,01 Å, c = 4,54 Å, β = 90,98°, Z = 4, V = 401,17 Å3
  • Densité(Calculée) = 4,619 g/cm3

Propriétés physiques[modifier | modifier le code]

Habitus
La leiteite se présente le plus souvent sous forme de masses clivables pouvant atteindre 17 centimètres. Les cristaux, très rares, ont souvent des terminaisons pyramidales.

Gîtes et gisements[modifier | modifier le code]

Gîtologie et minéraux associés[modifier | modifier le code]

Gîtologie
La leiteite se trouve avec d'autres minéraux de zinc et d'arsenic, elle est formée à basse température dans une zone oxydée d'une dolomie hydrothermale.
Minéraux associés : Chalcocite, tennantite, reinerite (en), schneiderhöhnite, zinc-stottite, zincrosélite, tsumcorite, stranskiite, legrandite, smithsonite.

Gisements remarquables[modifier | modifier le code]

La leiteite est un minéral extrêmement rare, et, à part la Namibie où l'on peut trouver de beaux échantillons, les autres localités ne présentent que très peu de spécimens de bonne qualité.

  • Allemagne
Mine Caspari, Uentrop, Arnsberg, Sauerland, Rhénanie-du-Nord-Westphalie[4]
  • Autriche
Walchen, Öblarn, Niedere Tauern, Styrie[5]
  • France
Vialas, Lozère, Languedoc-Roussillon
  • Namibie
Mine Tsumeb (Tsumcorp Mine), Tsumeb, Oshikoto[3]

Galerie[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b Min. Rec.(1977) 8, 95-97
  4. Lapis, 14 (6), 11-32+50
  5. K. Schebesta (1992): Schlackenminerale aus der Walchen bei Öblarn. Lapis 17 (2), 19-30; 50

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • F. P. Cesbron, Richard C. Erd, G. K. Czamanski, et H. Vachey (1977) Leiteite, a new mineral from Tsumeb. Mineral. Record, 8(3), p. 95–97
  • (1977) American Mineralogist, 62, p. 1259–1260
  • S. Ghose, P. K. Sen Gupta. et E. O. Schlemper (1987) Leiteite, ZnAs2O4: a novel type of tetrahedral layer structure with arsenite chains, American Mineralogist, 72, p. 629–632