Stranskiite

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Stranskiite
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1]
Image illustrative de l’article Stranskiite
Stranskiite sur leiteite
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Zn2Cu2+(AsO4)2
Identification
Masse formulaire 472.16 uma
Couleur Bleu, cyan
Système cristallin Triclinique
Réseau de Bravais Primitif P
Classe cristalline et groupe d'espace Pinacoïdale ;
Clivage Bon sur {010}, indistinct sur {100}, {001}, {}
Habitus Tabulaire, en agrégats, radié, massif
Échelle de Mohs 4
Éclat Vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction a=1,795,
b=1,842,
g=1,874
Biréfringence Biaxial (-) ; 0,0790
2V = 80°
Transparence Semi-transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 5,23-5,3

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La stranskiite est une espèce minérale du groupe des arséniates, de formule Zn2Cu2+(AsO4)2.

Inventeur et étymologie[modifier | modifier le code]

La stranskiite a été décrite en 1960 par Karl Hugo Strunz ; elle fut nommée ainsi en l'honneur du professeur Iwan N. Stranski (1897–1979), chimiste et physicien allemand.

Topotype[modifier | modifier le code]

Cristallographie[modifier | modifier le code]

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 5,07 Å, b = 6,66 Å, c = 5,26 Å, Z = 1, V = 154,19 Å3
  • Densité calculée = 5,00-5,06

Cristallochimie[modifier | modifier le code]

La stranskiite sert de chef de file à un groupe de minéraux aux compositions chimiques semblables.

Groupe de la stranskiite[modifier | modifier le code]

  • Stranskiite : Zn2Cu2+(AsO4)2, ;
  • Mcbirneyite : Cu3(VO4)2, ;

Gîtologie[modifier | modifier le code]

La stranskiite est un minéral extrêmement rare se trouvant dans les zones oxydées des gisements hydrothermaux polymétalliques hébergeant de la dolomie.

Minéraux associés[modifier | modifier le code]

Habitus[modifier | modifier le code]

La stranskiite se trouve sous la forme de cristaux tabulaires en agrégats radiés et massifs pouvant atteindre 1 centimètre.

Gisements remarquables[modifier | modifier le code]

  • Allemagne
Friedrichssegen Mine, Frücht, Vallée de Lahn, Rhénanie-du-Nord-Westphalie[3]
Letmathe, Iserlohn, Sauerland, Rhénanie-du-Nord-Westphalie[4]
  • Autriche
District de Maukenötz, Brixlegg/ Vallée de l'Inn, Tyrol nord, Tyrol[5]
  • Namibie
Tsumeb Mine (Tsumcorp Mine), Tsumeb, Oshikoto[2]
  • Tadjikistan
Voies Kukhi-Malik (Kuhi-malik), rivière Yaghnob, Sughd[6]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b Strunz, H. (1960) Stranskiit, ein neues Mineral. Naturwiss., 47, 376
  3. Der Aufschluss Vol.55, March/April 2004
  4. Wittern: "Mineralfundorte in Deutschland", 2001
  5. Schnorrer, G. & Poeverlein, R. (2005): Schwaz-Brixlegger-Fundstellen: 3. Die Minerale vom Bergbau Maukenötz bei Brixlegg, Tirol. Der Aufschluss, 56, 223-234.
  6. Van King
  • Strunz, H. (1960) Stranskiit, ein neues Mineral. Naturwiss., 47, 376.
  • (1960) Amer. Mineral., 45, 1315 (abs. ref. 1).
  • Hänni, H.A., W.B. Stern, and M. Glor (1978) New data on stranskiite from Tsumeb, Namibia. Amer. Mineral., 63, 213–215.
  • Keller, P., H. Hess, and P.J. Dunn (1979) Die Ladungsbilanz für eine verfeinerte Kristallstruktur von Stranskiit, Zn2Cu(AsO4)2. Tschermaks Mineral. Petrog. Mitt., 26, 167–174