Liste d'espèces de bambous par pays

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Distribution mondiale des Bambous

Amériques[modifier | modifier le code]

Nombre d'espèces de bambous indigènes par pays ou territoire américain[modifier | modifier le code]

Selon Bamboo Biodiversity: Africa, Madagascar and the Americas (UNEP-WCMC)[1]

Argentine[modifier | modifier le code]

En Argentine, on recense 13 espèces de bambous ligneux indigènes répartis en 5 genres, listées ci-dessous.

Diverses espèces de bambous asiatiques ont été introduits dans le pays, notamment Bambusa tuldoides, Bambusa vulgaris 'Vittata', Bambusa arundinacea, Dendrocalamus asper, Phyllostachys aurea et Phyllostachys bambusoides)[2].

Chili[modifier | modifier le code]

Uruguay[modifier | modifier le code]

Paraguay[modifier | modifier le code]

Brésil[modifier | modifier le code]

Bolivie[modifier | modifier le code]

Pérou[modifier | modifier le code]

Guyanes[modifier | modifier le code]

Mexique[modifier | modifier le code]

États-Unis[modifier | modifier le code]

Le genre Arundinaria classé dans la tribu des Arundinarieae est le seul genre de bambous indigène des États-Unis. Il comprend trois espèces acceptées[3] :

Asie[modifier | modifier le code]

Nombre d'espèces de bambous indigènes par pays ou territoire asiatique[modifier | modifier le code]

L'Asie est principal centre de biodiversité des bambous ligneux avec environ 60 genres comprenant 1012 espèces (données de The Bamboos of the World, D. Ohrnberger, 1999)[5].

Bangladesh[modifier | modifier le code]

Bhoutan[modifier | modifier le code]

Brunei[modifier | modifier le code]

Cambodge[modifier | modifier le code]

Chine[modifier | modifier le code]

Tribu des Bambuseae[modifier | modifier le code]

Les bambous appartenant à la tribu des Bambuseae (bambous ligneux tropicaux) sont représentés en Chine par 34 genres (dont 5 endémiques et un introduit) et 534 espèces (dont 469 endémiques et 3 introduites)[6].

Liste[modifier | modifier le code]

On a par ailleurs trouvé des fossiles de deux espèces du genre (aujourd'hui éteint) Bambusiculmus datant du Miocène moyen (de 16 à 12 millions d'années) dans la province du Yunnan.

Hong Kong[modifier | modifier le code]

Inde[modifier | modifier le code]

Avec environ 148 espèces et 29 genres, l'Inde est un des principaux centres de biodiversité des bambous, le second pays après la Chine pour le nombre d'espèces. 71 espèces sont endémiques de l'Inde[7].

Indonesie[modifier | modifier le code]

Laos[modifier | modifier le code]

Malaisie[modifier | modifier le code]

Taïwan[modifier | modifier le code]

Japon[modifier | modifier le code]

Myanmar[modifier | modifier le code]

Népal[modifier | modifier le code]

Corée du Nord[modifier | modifier le code]

Pakistan[modifier | modifier le code]

Papouasie-Nouvelle-Guinée[modifier | modifier le code]

Philippines[modifier | modifier le code]

Russie (Sakhaline)[modifier | modifier le code]

Singapour[modifier | modifier le code]

Corée du Sud[modifier | modifier le code]

Sri Lanka[modifier | modifier le code]

Thaïlande[modifier | modifier le code]

Viêt Nam[modifier | modifier le code]

Afrique[modifier | modifier le code]

Le continent africain contient environ 17 espèces de bambous ligneux, soit beaucoup moins que l'Asie du Sud-Est et que le continent américain.

Il est à noter que l'île de Madagascar abrite environ deux fois plus d'espèces (avec un fort taux d'endémisme) que le contient africain[11].

Nombre d'espèces de bambous indigènes par pays ou territoire africain[modifier | modifier le code]

Selon Bamboo Biodiversity: Africa, Madagascar and the Americas (UNEP-WCMC)[1]

Madagascar[modifier | modifier le code]

On recense à Madagascar 33 espèces de bambous ligneux, dont 32 espèces endémiques de l'île.

L'unique espèce à distribution pantropicale est Bambusa vulgaris, possiblement introduite[1].

Tanzania[modifier | modifier le code]

Malawi[modifier | modifier le code]

Uganda[modifier | modifier le code]

Zambia[modifier | modifier le code]

Cameroun[modifier | modifier le code]

Congo[modifier | modifier le code]

République Démo. Congo[modifier | modifier le code]

Éthiopie[modifier | modifier le code]

Soudan[modifier | modifier le code]

Zimbabwe[modifier | modifier le code]

Angola[modifier | modifier le code]

Bénin[modifier | modifier le code]

Bouroundi[modifier | modifier le code]

RCA[modifier | modifier le code]

Comores[modifier | modifier le code]

Érythrée[modifier | modifier le code]

Gambie[modifier | modifier le code]

Ghana[modifier | modifier le code]

Guinée[modifier | modifier le code]

Guinée-Bissau[modifier | modifier le code]

Côte d'Ivoire[modifier | modifier le code]

Des études ont évoqué l’utilisation du bambou de chine dans la pharmacopée africaine (N’Guessan et al., 2006; Koulibaly et al., 2016). Zadou et al. (2011), lors d’un inventaire dans la forêt de Marais, au Sud-Est de la Côte d’Ivoire, sur les usages des espèces qu’on y trouve, ont mentionné les quelques usages du bambou de chine local par les populations riveraines de la forêt. Il ressort de ces études que l’espèce la plus connue et la plus utilisée en Côte d’Ivoire, est Bambusa vulgaris (Schrad. ex J.C. Wendl.)[12].

Kenya[modifier | modifier le code]

Mozambique[modifier | modifier le code]

Nigéria[modifier | modifier le code]

Réunion[modifier | modifier le code]

Rwanda[modifier | modifier le code]

Sénégal[modifier | modifier le code]

Maurice

Sierra Leone[modifier | modifier le code]

Togo[modifier | modifier le code]

Océanie[modifier | modifier le code]

Australie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Nadia Bystriakova, Valerie Kapos et Igor Lysenko, Bamboo Biodiversity : Africa, Madagascar and the Americas, vol. 19, UNEP/Earthprint, coll. « UNEP-WCMC biodiversity series, World Conservation Monitoring Centre », , 88 p. (ISBN 978-92-807-2383-0, lire en ligne), p. 12-13.
  2. (en) « Bamboo Species of Argentina », sur Guadua Bamboo (consulté le ).
  3. (en) « World Checklist of Selected Plant Families », sur KewScience, Royal Botanic Gardens, Kew (consulté le ).
  4. (en) Cleofe E. Calderon & Thomas R. Soderstrorn, « The Genera of Bambusoideae (Poaceae) of the American Continent: Keys and Comments », Smithsonian contributions to botany, Smithsonian Institution Press, no 44,‎ , p. 1-27 (lire en ligne).
  5. (en) Nadia Bysthakova, Valerie Kapos, Chris Stapleton et Igor Lysenko, Bamboo Biodiversity : Information for planning conservation and management in the Asia-Pacific region, vol. 14, UNEP/Earthprint, coll. « UNEP-WCMC biodiversity series, World Conservation Monitoring Centre », , 70 p., p. 10.
  6. (en) « 1. Poaceae Tribe Bambuseae », sur Flora of China (consulté le ).
  7. (en) M.L. Sharma & Nirmala C., « Bamboo Diversity of India: An update » [PDF] (consulté le ).
  8. a et b La présence naturelle de Bambusa affinis et de Bambusa oliveriana est controversée mais ces deux bambous sont cultivés au Jardin botanique indien à Howrah.
  9. y compris Himalayacalamus, qui est reconnu par plusieurs auteurs
  10. Ce genre a été renommé Karuna par certains auteurs.
  11. (en) D. Ohrnberger, The Bamboos of the World : Annotated Nomenclature and Literature of the Species and the Higher and Lower Taxa, Elsevier, , 596 p. (ISBN 978-0-08-054238-6, lire en ligne), p. 11.
  12. AJOL, « Exploitation et importance socio-économique du bambou de chine, Bambusa vulgaris Schrad. ex J.C. Wendl. (Poaceae) dans la région de l’Agnéby-Tiassa : cas de la Sous-Préfecture d’Azaguié (Sud-Est de la Côte d’Ivoire) », sur AJOL, Bi Dobo Pierre Valence DJE, Jean Kouao KOFFI, Bi Tra Aimé VROH, Kouassi Bruno KPANGUI, et Constant Yves ADOU YAO, (consulté en ).
  13. « Nastus borbonicus J.F.Gmel. », sur Arbres et arbustes de La Réunion, CIRAD, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]