Liste des maires de Nestier

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Maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1791 1792 Jean Pierre Refouilh    
         
1945 1971 Léonard Morère    
mars 1971 1989 Alfred Claverie    
mars 1989 2008 Hélène Castéran    
mars 2008 2014 Raymond Castéran    
mars 2014 en cours Bernard Rouède    

Personnalités[modifier | modifier le code]

La commune a connu des périodes de progrès significatives sous l'impulsion des maires qui ont servi la collectivité avec enthousiasme et dévouement.

M. Jean-Pierre Refouil (encore écrit Refouilh), né à Nestier en 1761, est le premier d'entre eux. Il fut successivement maire de Nestier en 1791, député à l'assemblée baillagère de Verdun-sur-Garonne, juge de paix le 15 décembre 1791, administrateur du district de la Neste en 1792, capitaine d'une compagnie du bataillon de la Neste lors de la levée en masse en 1793 et nommé au nouveau Directoire de la Neste en 1794[1].

M. Portes : médecin, frère du poète Jules Portes, maire de Nestier alors chef-lieu de canton, créateur d'un établissement d'enseignement privé au village appelé l'institution Portes comptant un pensionnat primaire et secondaire[2].

M. Dutrey, acteur principal dans « l'Affaire du transfert du chef-lieu de canton de Nestier à Saint-Laurent-de-Neste »[3] et dans la construction du Calvaire du Mont-Arès (années 1860 - 1870).

M. Antoine Claverie. Sous son mandat de maire : restauration de l'église paroissiale en 1901, construction des écoles de filles et de garçons en 1903, délocalisation et aménagement du nouveau cimetière dans le quartier de La Hounte[2]

M. Auguste Refouil, né en 1887 à Nestier, notaire et maire, a doté le village de sa première installation d'eau courante en 1927, réalisée définitivement en 1932. Poète gascon[4] et écrivain, il est l'auteur d'intéressantes variétés littéraires publiées dans Le Temps.

Mme Hélène Castéran, professeur de collège et maire de Nestier de 1989 à 2008, a mené à bien au cours de ses trois mandats, avec l'aide des acteurs territoriaux et associatifs, la restauration du Calvaire du Mont-Arès, œuvre majeure pour le village débutée en 1984 sous le mandat d'Alfred Claverie (maire de 1971 à 1989) et achevée en 2000 avec l'inauguration de la chapelle haute.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [La Plagne 1981] Gabriel La Plagne Barris, « Petite guerre pour le siège d'un chef-lieu de canton ou la rivalité de Saint-Laurent et du Nestier au XIXe siècle » (tableau de la vie politique et économique d'un canton pyrénéen au XIXe siècle), Revue de Comminges,‎ , p. 601-610, 775-786 (lire en ligne [sur gallica]).
  • [La Plagne 1982] Gabriel La Plagne Barris, « Petite guerre pour le siège d'un chef-lieu de canton ou la rivalité de Saint-Laurent et du Nestier au XIXe siècle », Revue de Comminges, t. 95,‎ , p. 131-141 (lire en ligne [sur gallica]).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Société Académique des Hautes-Pyrénées -1889-1913 - Bul. local, p. 68 et 69.
  2. a et b Monographie villageoise de Mme Bize 1949, 1re partie : histoire locale. Document transmis en 1994 par Michèle Costa à Raymond Castéran.
  3. La Plagne 1981 ; La Plagne 1982.
  4. Auguste Refouil, poèmes : L'éloge du cochon, Le maïs, La pomme de terre dans Bize 1949.