Louise de Courville

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Louise de Courville
Biographie
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Louise Anne Marie Rondel
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Louise de Courville, née Louise Rondel à Avignon le et morte à Paris 7e le [2], plus connue sous son titre de comtesse de Courville, est une auteure de livres pour enfants[3] et une militante d'Action française.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'origine bourgeoise, Louise Rondel est la fille d’un ingénieur des Ponts et Chaussées[4] et la sœur d'Auguste Rondel. En 1886, elle épouse le comte Maurice de Courville (1860-1944), ingénieur militaire et directeur des usines Schneider chargée de la fabrication de l'artillerie lourde de l'armée française[5]. Passionnée par la littérature, la comtesse de Courville publie plusieurs romans de littérature enfantine entre 1896 et 1899. En parallèle, elle tient un salon dans son appartement de la rue du Cherche-Midi par l'intermédiaire duquel, elle devient une grande amie de Charles Maurras et de Maurice Barrès[4]. En somme, la comtesse de Courville est une « femme de mondanité et de réseaux »[4].

Aux côtés de la marquise de Mac Mahon, elle œuvre à la mobilisation des sections des dames royalistes[4] et participe activement à la création d'un Institut d'Action française. Elle est ainsi nommée secrétaire du comité des dames royalistes[4]. Son investissement fut un exemple pour « son fils Xavier, ses deux gendres, Jean Rivain et Pierre Gilbert [qui] brillèrent parmi les premiers militants de l'Action Française »[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1896 : Mademoiselle Edmonde
  • 1897 : Les Petits de Presle
  • 1897 : La Vieille
  • 1898 : Amitiés d’enfants
  • 1898 : Marmiton
  • 1899 : En fuite
  • 1900 : Histoires bretonnes ; Le Petit Ami des pauvres ; La Veuve Corr

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « ark:/36937/s005afeaa5ebd892 », sous le nom COURVILLE Comtesse de (consulté le )
  2. ↑ Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 7e, n° 319, vue 3/31.
  3. ↑ Courville (lire en ligne)
  4. ↑ a b c d et e Bruno Dumons, « L’Action française au féminin : Réseaux et figures de militantes au début du XXe siècle », dans L'Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 229–241
  5. ↑ Jean Giraudoux, Cahiers n°32, Grasset, (ISBN 978-2-246-78814-0, lire en ligne)
  6. ↑ Eugen Weber, L'Action Française, Paris, Stock, (ISBN 2-01-016210-2), p. 56

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