Mensignac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mensignac
Mensignac
Le château de Mensignac (la mairie).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Véronique Chabreyrou
2020-2026
Code postal 24350
Code commune 24266
Démographie
Gentilé Mensignacois
Population
municipale
1 520 hab. (2021 en diminution de 0,91 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 34″ nord, 0° 33′ 42″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 231 m
Superficie 26,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mensignac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mensignac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Mensignac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Mensignac
Liens
Site web Site officiel

Mensignac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Le bourg de Mensignac.

Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de Mensignac est située sur la ligne de partage des eaux des bassins de la Dronne (au nord, au nord-ouest et à l'ouest, avec notamment le ruisseau des Planches) et de l'Isle (au sud-ouest, au sud, au sud-est et à l'est).

Le bourg de Mensignac, situé en distances orthodromiques treize kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Périgueux et six kilomètres au sud-est de Tocane-Saint-Apre, est établi au croisement des routes départementales 710 (l'ancienne route nationale 710) et 109.

La commune est également desservie au sud-ouest par la route départementale 103 qui la sépare de Saint-Aquilin.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Mensignac et des communes avoisinantes.

Mensignac est limitrophe de sept autres communes dont Bussac au nord-est sur environ 600 mètres.

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La Bénéchie.
  • Barabant
  • Cadillac
  • Chantepoule
  • Chez Charron
  • Combecouyère
  • Comberanche
  • Dandar
  • Feytaud
  • Fontaveau
  • Fontenille
  • Forêt de la Jourdonnie
  • Fort Tuilier
  • Fourche
  • Gauté
  • Grange de Brande
  • la Basse Gardie
  • la Basse Vaure
  • la Bénéchie
  • la Brandisset
  • la Caux
  • la Chazardie
  • la Combe
  • la Croix Blanche
  • la Foncesse
  • la Gare
  • la Gérardie
  • la Haute Gardie
  • la Haute Vaure
  • la Jaunie
  • la Jourdonnie
  • la Lambertie
  • la Laurie
  • la Massoulie
  • la Musardière
  • Lansinade
  • Larcy
  • Lauvadie
  • Lavaud
  • Laveyssière
  • le Breuilh
  • le Chalup
  • le Grand Pey
  • le Moulin à Vent
  • le Pas
  • le Trimoulet
  • le Vaure
  • le Verrier
  • les Argiloux
  • les Blanchardies
  • les Bois de Mensignac
  • les Bouquets
  • les Boureilles
  • les Brandes
  • les Chabannes
  • les Chalards
  • les Cheyrons
  • les Combaraux
  • les Conchoux
  • les Fours à Chaux
  • les Gounies
  • les Grandchamps
  • les Grangiers
  • les Grelets
  • les Grelous
  • les Grèzes
  • les Jarthes
  • les Lajats
  • les Marrots
  • les Miolandies
  • les Mondoux
  • les Planches
  • les Quatre Journaux
  • les Rails
  • les Ramonets
  • les Trois Veaux
  • les Vignes
  • Maison Neuve
  • Mauminaud
  • Mouret
  • Peyssavie
  • Pierrefiche
  • Pierrevire
  • Planche
  • Puyferrat
  • Teyssonnière
  • Villoche.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mensignac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

Carte géologique de Mensignac.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 m[6] au sud-est, là où le Crouzet, mince ruisseau affluent de l'Isle (rivière)|Isle, quitte la commune (au sud-est de la Font de l'Auche) pour entrer sur celle de Léguillac-de-l'Auche, et 231 m[6] au sud-ouest, sur la RD 103 (au sud-est de Chantepoule), en limite de la commune de Saint-Aquilin[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 26,08 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,51 km2[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau des Planches et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Le ruisseau des Planches prend sa source au nord du lieu-dit Cadillac, dans l'ouest de la commune qu'il arrose sur trois kilomètres.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 957 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas à 6 km à vol d'oiseau[21], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050,4 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mensignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[25],[26],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37 %), terres arables (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), cultures permanentes (3,3 %), zones urbanisées (3,2 %), prairies (0,1 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Mensignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Mensignac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[33]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[34],[35].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mensignac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[36]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[37]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 94,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[39].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan, la commune porte le nom de Mencinhac[40].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , durant la troisième guerre de Religion, le catholique comte de Brissac attaque dans une embuscade au lieu-dit Chantegeline (aujourd'hui Chantepoule) le baron Paulon de Mauvans, à la tête du régiment de Peyregourde. Le régiment est détruit et le baron meurt de ses blessures[41].

En 1693, une épidémie de peste s'abat sur le village qui perdra un dixième de sa population (147 morts)[42].

Le village est identifié sous le nom de Minsignac sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789.

La paroisse de Chantegéline sera brièvement transformée en commune avant d'être rattachée à Mensignac dans les toutes premières années de la Révolution.

De 1881 à 1940 pour les voyageurs et jusqu'en 1951 pour les marchandises, une ligne de chemin de fer Ribérac - Périgueux fonctionna avec, au nord-est de la commune, près du lieu-dit la Basse Vaure, une gare dénommée Mensignac - La Chapelle du fait de la proximité de La Chapelle-Gonaguet[43].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune de Mensignac a été rattachée, dès 1790, au canton de Lisle qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, la commune est alors rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. En 1829, à la suite du transfert de son chef-lieu, le canton prend le nom de canton de Saint-Astier[6].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le , la commune adhère à la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Au , Mensignac la quitte pour rejoindre la communauté d'agglomération périgourdine[44]. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[45],[46].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 20 novembre 1791[47] Alphonse Barbary-Langlade   Curé
2 décembre 1791 décembre 1794 Jacques-Front Leymonnerie    
20 frimaire an III (décembre 1794) octobre 1795 Martial Sébastien Joussen    
12 vendémiaire an IV (octobre 1795) ? Jacques-Front Leymonnerie fils    
28 pluviôse an VIII (17 février 1800) 1813 Jean Baptiste Fourgeaud   Notaire impérial
1813 2 avril 1814 Martial-Sicaire Rey-Champradoux aîné[Note 6]   Notaire
2 avril 1814 30 décembre 1815 Jacques Dubesset aîné    
30 décembre 1815 31 août 1816 Rey-Champradoux jeune    
31 août 1816 16 novembre 1821 Jacques Dubesset aîné    
16 octobre 1821 décembre 1834 Martial-Sicaire Rey-Champradoux   Notaire
janvier 1835 1851 Arnaud Fourgeaud   Notaire
1851 1857 Champradout   Notaire
1857 1879 Jean Abel Mazeau   Notaire
1879 1881 Eugène Hermann Emmanuel de Méritens de Villeneuve    
1881 1892 Emmanuel Testut   Propriétaire
1892 mars 1903 Guillaume Ernest Duchazeau   Notaire
22 mars 1903 29 avril 1945 Jules-Raymond Trimouillas   Notaire
29 avril 1945 mars 1965 Louis Conte   Agriculteur
mars 1965 octobre 1977 Jean Nectoux[Note 7] RPR Notaire
novembre 1977 mars 1983 Christiane Nectoux RPR Notaire
mars 1983 mars 2008 Marc Cochon de Lapparent RPR  
mars 2008 mars 2014 Philippe Jean-François Vaubourgoin SE[48] Notaire
mars 2014[49]
(réélue en mai 2020[50])
En cours Véronique Chabreyrou PS[51] puis SE-DVG Conseillère départementale depuis 2021

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Mensignac relève[52] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Mensignac se nomment les Mensignacois[53].

Lors d'un dénombrement pour le fouage, en 1365, 116 feux ont été recensés pour Mensignac, et 30 feux pour Chantegéline (aujourd'hui Chantepoule), ce qui a permis l'estimation de la population d'environ 500 à 600 personnes. En 1790, les nouvelles instances gouvernementales ont ordonné un « dénombrement des âmes » pour la nouvelle commune de Mensignac. Ce recensement fit apparaître 1 385 habitants pour 316 feux.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].

En 2021, la commune comptait 1 520 habitants[Note 8], en diminution de 0,91 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2501 2191 1741 3761 3811 2811 2811 2791 291
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2931 2811 2801 1441 1771 1861 0951 075970
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
956895853773795706720739774
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7867629021 0341 1271 1361 2491 2981 430
2014 2019 2021 - - - - - -
1 5231 5241 520------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 731 personnes, soit 47,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (89) a augmenté par rapport à 2010 (67) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,1 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte 135 établissements[61], dont 73 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix-sept dans la construction, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et six dans l'industrie[62].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, XIIe siècle avec chœur du XVe siècle, dans le bourg ;
  • Église de Chantegéline (aujourd'hui Chantepoule), XIIe siècle, XIVe et XIXe siècles ;
  • Château épiscopal de Mensignac, disparu.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Au sud-est, sur environ 20 % de son territoire, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 : la forêt de la Faye, massif composé principalement de chênes pédonculés[63],[64].

Par ailleurs, la partie ouest du bourg de Mensignac est depuis 1972 un site inscrit sur près de deux hectares[65],[66].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Paulon de Mauvans, Richieu, seigneur de Mauvans, ou Paul de Mauvans, capitaine huguenot des guerres de religion, mort en 1569 à Chantegeline.
  • Robert Poudérou, né en 1937 à Mensignac, auteur de théâtre, cinéma, télévision et radio[67].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christiane Nectoux, Suzanne et Robert Caignard, Regards sur un village du Périgord Mensignac, 1991

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Démissionnaire.
  7. Décédé en fonctions.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Mensignac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
  2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  3. « Carte géologique de Mensignac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  4. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Mensignac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Mensignac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Mensignac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  17. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  21. « Orthodromie entre Mensignac et Tocane-Saint-Apre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Saint-Martin-de-Fressengeas » (commune de Saint-Martin-de-Fressengeas) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « Saint-Martin-de-Fressengeas » (commune de Saint-Martin-de-Fressengeas) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  27. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  31. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Mensignac », sur Géorisques (consulté le ).
  32. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  34. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  35. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  36. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  37. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Mensignac », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  38. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  39. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  40. Le nom occitan des communes du Périgord - Mencinhac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  41. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p. 197.
  42. Christiane Nectoux, Suzanne et Robert Caignard, Regards sur un village du Périgord Mensignac, 1991, p. 84.
  43. Christiane Nectoux, Suzanne et Robert Caignard, Regards sur un village du Périgord Mensignac, 1991, p. 238-242.
  44. « Recueil des actes administratifs de l'État en Dordogne - Octobre 2012 - Arrêté préfectoral no 121060 du 4 octobre 2012, p. 9-10 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la Préfecture de la Dordogne, consulté le 7 novembre 2012.
  45. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 5 septembre 2020.
  46. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 4 novembre 2020.
  47. Christiane Nectoux, Suzanne et Robert Caignard, Regards sur un village du Périgord Mensignac, 1991, p. 72.
  48. Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 20.
  49. Barbara Cassiau, Véronique Chabreyrou et son équipe s'installent, Sud Ouest édition Périgueux du 1er avril 2014, p. 21.
  50. « Véronique Chabreyrou garde l'écharpe », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 14.
  51. Résultats des élections départementales 2015, Ministère de l'Intérieur.
  52. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  53. Fiche de commune Mensignac, Union des maires de la Dordogne, consultée le .
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. Dominique François, « La 33e Fête du pain approche à grands pas », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16d.
  58. Boris Rebeyrotte, « Les temps forts de la Fête du pain », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 14.
  59. « Festival de la mémoire des humbles » (consulté le ).
  60. Dossier complet - Commune de Mensignac (24266) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 1er décembre 2018.
  61. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  62. Dossier complet - Commune de Mensignac (24266) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 1er décembre 2018.
  63. « Forêt de la Faye sur le site de la DIREN Aquitaine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 22 octobre 2009
  64. « Carte de la ZNIEFF 27000000 sur le site de la DIREN Aquitaine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?). Consulté le 22 octobre 2009
  65. Entrée du bourg de Mensignac sur le site de la DIREN Aquitaine Consulté le 22 octobre 2009
  66. Carte du site inscrit 0000092 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 22 octobre 2009
  67. Robert Poudérou sur le Répertoire des auteurs de théâtre