Minhag at-talibin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Minhāǧ aṭ-ṭālibīn est un traité de droit musulman.

Comores[modifier | modifier le code]

Aux Comores, à l'époque coloniale, le décret du , portant organisation de la justice indigène dans l'archipel des Comores, fit du Minhāǧ le seul « code musulman [...] officiel [...] applicable dans l'archipel »[1].

Zanzibar[modifier | modifier le code]

À Zanzibar, où, au XXe siècle, la population locale de rite chaféite cohabitait avec les Omanais de rite ibadite ainsi que des Indiens de rite chiite, le Minhāǧ était la référence centrale de l'école juridique chaféite[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Blanchy et Moatty 2012, § 9, n. 16.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Blanchy et Moatty 2012] Sophie Blanchy et Yves Moatty, « Le statut civil de droit local à Mayotte : une imposture », Droit et Société, no 80 (1/2012) « Subsidiarité et fonctionnement de l'Union européenne »,‎ , p. 2 (« Questions en débat »), 2.2 (« Les inconvénients d'un droit imposé »), p. 117-139 (lire en ligne [html], consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]