Montoire-sur-le-Loir

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Montoire-sur-le-Loir
Montoire-sur-le-Loir
La place centrale.
Blason de Montoire-sur-le-Loir
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Arnaud Tafilet
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41149
Démographie
Gentilé Montoiriens[1]
Population
municipale
3 666 hab. (2021 en diminution de 4,08 % par rapport à 2015)
Densité 174 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 18″ nord, 0° 51′ 52″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 146 m
Superficie 21,02 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montoire-sur-le-Loir
(ville-centre)
Aire d'attraction Montoire-sur-le-Loir
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montoire-sur-le-Loir
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Montoire-sur-le-Loir
Liens
Site web www.mairie-montoire.fr

Montoire-sur-le-Loir est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallées et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 28 en 1988, à 22 en 2000, puis à 15 en 2010.

Ses habitants sont appelés les Montoiriens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Montoire-sur-le-Loir se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallées et Coteaux du Loir[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 39,3 km de Blois[4], préfecture du département, à 15,9 km de Vendôme[5], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Lavardin (2,1 km), Les Roches-l'Évêque (3,2 km), Villavard (3,3 km), Saint-Martin-des-Bois (4,1 km), Saint-Rimay (4,6 km), Saint-Arnoult (4,8 km), Houssay (5,7 km), Fontaine-les-Coteaux (5,8 km) et Troo (5,8 km).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par le Loir (4,936 km), bras de l'Échoiseau, le Grand Ri (1,976 km), le Fargot le Gouffrande et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,72 km de longueur totale[8].

Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[9]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 19 km à vol d'oiseau[13], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernées[17]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[18] : les « Coteaux calcaires riches en chiroptères des environs de Montoire-sur-le-Loir », d'une superficie de 28,5 ha[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Montoire-sur-le-Loir comprend une ZNIEFF[20] : les « Coteau de Lavardin et Ravine des Reclusages » (63,62 ha)[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montoire-sur-le-Loir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montoire-sur-le-Loir, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[25] et 4 061 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montoire-sur-le-Loir, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[8].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[30],[31].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[32]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le [33].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montoire-sur-le-Loir en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Montoire-sur-le-Loir en 2016.
Montoire-sur-le-Loir[34] Loir-et-Cher[35] France entière[36]
Résidences principales (en %) 91,4 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,9 18 9,6
Logements vacants (en %) 6,7 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Montoire-sur-le-Loir est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[37],[38].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Montoire-sur-le-Loir.

Les mouvements de terrain susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrain, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible, mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[41].

Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (2 m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[42]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[43].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Mons aureus en 869[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et période moderne[modifier | modifier le code]

Montoire est une ville fort ancienne, connue sous le nom de Aureum Mons en latin médiéval. L'église Saint-Gilles portait sur sa voûte des fresques romanes, qui témoignent encore par les dessins qu'en a réalisés Monsieur Launay de son ancien rayonnement religieux. La maison de Montoire assure son renom guerrier. La ville et sa campagne, aux confins du Blaisois et du Perche, sont intégrés dans le comté de Vendôme.

Durant la guerre que se livraient Henri II d'Angleterre et Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion prend, en 1188, le château de Montoire puis se dirige sur Lavardin, ans parvenir à prendre la forteresse de cette ville.

Monteor ou Montoire est promue capitale du Bas-Vendômois sous Jean V, qui organise la scission de la terre comtale de Vendôme. La maison de Vendôme passe aux Bourbons, avant de revenir à la maison royale en 1712. Elle échoit au gentilhomme d'origine bretonne Jean-Sébastien de Kerhoent (ou Querhoent), gouverneur de Morlaix, à la fin de l'Ancien Régime. Il obtient l'érection de la terre de Montoire en marquisat sous le nom de Kerhoent (juin 1743, confirmé en 1755 pour Louis-Joseph)[45]. La ville porte alors le nom de cette famille jusqu'à la Révolution française[46].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, Montoire est une ville commerçante, étendue en grande partie sur la rive droite du Loir, dans l'arrondissement de Vendôme. Elle n'est qu'à 18 km au sud-ouest de Vendôme, ville en amont dans la même vallée.

Le , pendant la guerre de 1870-1871, lors d'un engagement hivernal meurtrier entre Fontaine et Montoire, le général Jouffroy d'Abbans et ses soldats remportent une trop courte victoire face aux troupes prussiennes en avancée téméraire. Il saisit une centaine de prisonniers allemands, outre les bagages et les munitions.

Le chef-lieu de canton qui a 3 167 habitants en 1878 possède une belle et vaste place créée par le duc de Tallard, un des anciens seigneurs de Montoire. Elle est bordée par le Loir et adossée aux ruines du château de saint Outrille. On observe encore des pans de murailles sur les lieux des anciennes fortifications de la ville. La ville possède des tanneries, des fabriques de serge et de toile, ainsi que des grosses bonneteries de laine. Elle reçoit d'actifs marchés du pays agricole, ce qui fait d'elle un centre commercial dans le domaine des céréales, des vins, des bois, des fourrages et des plantes médicinales renommées.

Le chemin de fer arrive probablement dans les années 1880.

C'est en 1891 que le nom actuel de Montoire-sur-le-Loir fut adopté.

Il n'y a plus que 2 780 habitants en 1920. Le canton a 19 communes et 10 540 habitants.

Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[47], dont Montoire-sur-le-Loir[48]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[49]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[50].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le maréchal Pétain et Adolf Hitler, le 24 octobre 1940, en gare de Montoire.

Montoire-sur-le-Loir est connu pour l'entrevue entre le maréchal Pétain, chef de l'État français, et Adolf Hitler, chancelier du Troisième Reich allemand, qui eut lieu le en gare de Montoire.

C'est à l'occasion de cette entrevue que fut entamée la collaboration française au régime nazi. La gare de Montoire avait été choisie pour son relatif isolement et sa proximité avec l'axe Paris-Hendaye — Hitler revenant d'une rencontre avec Franco qui avait eu lieu à Hendaye dans le but de convaincre l'Espagne d'entrer en guerre, en vain. De plus, en cas d'attaque aérienne, le train pouvait se mettre à l'abri dans le proche tunnel de Saint-Rimay. Les portes blindées que l'on peut d'ailleurs apercevoir aux entrées de ce tunnel furent installées en 1943, et un poste de commandement allemand fut créé à Saint-Rimay et Thoré-la-Rochette, en liaison directe avec Berlin, mais ne fut cependant jamais utilisé.

Plus tard en 1942, ce tunnel joue un rôle important quand Saint-Rimay est choisi comme quartier général d'Hitler pour faire face à un éventuel débarquement sur la côte Atlantique. Mais Saint-Rimay et le « W3 » (nom de code du quartier général) seront finalement abandonnés.

L'après-guerre[modifier | modifier le code]

En 1945, la commune absorbe celle voisine de Saint-Quentin-lès-Trôo ; au cours de la Révolution française, celle-ci, alors simplement dénommée Saint-Quentin, porta provisoirement le nom de Prés-Quentin et adopta celui de Saint-Quentin-lès-Trôo en 1937[51].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Montoire-sur-le-Loir est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [52].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[53] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[54].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Montoire-sur-le-Loir, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[55]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 25. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[56].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1695 1724 André Neilz, sieur de Bréviande   Lieutenant civil et criminel, maire perpétuel de Montoire
1724 1780 Philippe Frédureau, sieur de Villedrouin, la Pommeraie   Bailli et maire de Montoire
1780 9 février 1790 Pierre-René-Charles Arnoult   Avocat et bailli de Montoire
9 février 1790 25 février 1790 Louis-François-Toussaint Pothée   Député à l'Assemblée nationale
25 février 1790 14 juillet 1790 Pierre-René-Charles Arnoult, derechef    
14 juillet 1790 14 novembre 1791 Gobert    
14 novembre 1791 6 mai 1795 Louis-François-Toussaint Pothée, pour la seconde fois    
6 mai 1795 29 juin 1800 Louis Marin   Contrôleur des actes
29 juin 1800 18 août 1800 Jacques-Louis Chartier de la Daulerie    
18 août 1800 18 novembre 1802 Jacques Moriceau    
18 novembre 1802 18 mai 1806 Henri Jumet-Augis    
18 mai 1806 30 août 1815 Michel-Pierre-René-Marie Lebreton Dubuisson    
30 août 1815 septembre 1830 Jacques-Pierre-Louis Chartier    
1830 1833 Couturier    
1833 1847 Simon Chesneau    
1847 1848 Louis-Frédéric Guellier    
1848 1870 René Chauvin    
1871 1876 Debourges    
1876 1882 Audebert-Bazin    
1882 1888 Georges    
1888 1892 Louis Pichot    
1892 1907 Théophile Chaintron    
1907 - Victor Pilette    
- - Dr Gamard    
1941 1944 Louis Renard   Conseiller général, chevalier de la Légion d'honneur, nommé maire par Vichy
1953 1965 Maurice Rillié    
1969 septembre 1986
(décès)
Charles Beaupetit DVD puis UDF Géomètre-expert
Sénateur (1974-1986)
Conseiller général (1965-1986)
septembre 1986 juin 1995 Hubert Bretheau DVD Vétérinaire
Conseiller général (1998-2004)
juin 1995 mars 2001 Jean-François Proux DVD  
mars 2001 novembre 2010[57]
(démission)
Michel Cureau PS Enseignant spécialisé
Conseiller général (2004-2011)
décembre 2010 mars 2014 Pierre Roger[58] PS  
avril 2014 mai 2020 Guy Moyer[59] DVG Retraité de la fonction publique
mai 2020 En cours Arnaud Tafilet[59],[60] Divers Ingénieur ou cadre technique d'entreprise

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].

En 2021, la commune comptait 3 666 habitants[Note 3], en diminution de 4,08 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8442 6602 8782 9383 0723 0613 3063 0513 180
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2563 0993 1933 0543 1673 4393 2783 3193 217
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1153 1142 9702 8522 7802 6982 7522 9082 683
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 5403 2413 9324 2004 0654 2754 1864 1274 081
2014 2019 2021 - - - - - -
3 8423 7213 666------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 741 hommes pour 2 011 femmes, soit un taux de 53,6 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,0 
90 ou +
5,4 
16,8 
75-89 ans
20,9 
23,5 
60-74 ans
23,5 
20,6 
45-59 ans
19,8 
12,1 
30-44 ans
10,3 
13,2 
15-29 ans
9,3 
10,8 
0-14 ans
10,8 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[66]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Montoire-sur-le-Loir selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[67] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[68]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 350 100,0 (100) 187 126 14 15 8
Agriculture, sylviculture et pêche 9 2,6 (11,8) 4 5 0 0 0
Industrie 31 8,9 (6,5) 8 11 4 5 3
Construction 31 8,9 (10,3) 12 17 2 0 0
Commerce, transports, services divers 214 61,1 (57,9) 126 80 2 5 1
dont commerce et réparation automobile 64 18,3 (17,5) 32 27 1 3 1
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 65 18,6 (13,5) 37 13 6 5 4
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transport et service divers est prépondérant sur la commune (214 entreprises sur 350). Sur les 350 entreprises implantées à Montoire-sur-le-Loir en 2016, 187 ne font appel à aucun salarié, 126 comptent 1 à 9 salariés, 14 emploient entre 10 et 19 personnes.15 emploient entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[69].

La commune loue à la société Quadran le terrain de l'ancienne décharge pour construire en 2018-2019 une centrale solaire photovoltaïque de 2,3 MW, avec le soutien de la coopérative citoyenne d'énergie locale Énergies vendômoises[70].

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 43 en 1988 à 22 en 2000 puis à 15 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 26 ha en 1988 à 51 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montoire-sur-le-Loir, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Montoire-sur-le-Loir (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[71]
Nombre d'exploitations (u) 43 22 15
Travail (UTA) 72 27 19
Surface agricole utilisée (ha) 1 097 892 766
Cultures[73]
Terres labourables (ha) 755 761 666
Céréales (ha) 495 495 421
dont blé tendre (ha) 279 348 277
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 98 20 s
Tournesol (ha) 112 s s
Colza et navette (ha) 58 128 119
Élevage[71]
Cheptel (UGBTA[74]) 509 464 259

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

La commune de Montoire-sur-le-Loir est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 4] de deux produits[75] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[76]) et un vin (les Coteaux-du-vendômois[77]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine[78], les porcs de la Sarthe[79], les rillettes de Tours[80], le vin Val-de-loire[81], les volailles de Loué[82], les volailles de l’Orléanais[83], les volailles du Maine[84] et les œufs de Loué[85],[75].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Voies[modifier | modifier le code]

145 odonymes recensés à Montoire-sur-le-Loir
au
Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Promenade Route Rue Ruelle Voie Autres Total
0 9 2[N 1] 5 0 9[N 2] 0 0 4 [N 3] 2[N 4] 2 [N 5] 70 [N 6] 0 0 42 [N 7] 145
Notes « N »
  1. Boulevard des Alliés et boulevard Jean Mermoz.
  2. Dont impasse du 11-Novembre.
  3. Place Clemenceau, place du Maréchal Foch, place du Patis et place Jean François Piron.
  4. Promenade de Fosse et promenade du Tertre.
  5. Route de Fargot et route du Gros Buisson.
  6. Dont rue du 8-Mai-1945.
  7. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Laurent.
Christ en majesté, chapelle Saint-Gilles, Montoire-sur-le-Loir, abside sud.

Chapelle Saint-Gilles[modifier | modifier le code]

Cette chapelle a une architecture particulière : un chœur tréflé dont les deux chapelles en cul-de-four nord et sud jouent le rôle de transept, et une croisée centrale couverte d'une coupole, chacune des absides étant ornée de fresques romanes représentant un Christ en majesté.

  • Chapelle est (abside principale) : Le Christ, entouré de quatre anges et des quatre animaux symboles des évangélistes, tient le Livre et bénit de la main droite.
  • Chapelle sud : Le Christ tend les clés à Saint-Pierre.
  • Chapelle nord : le Christ, entre l'alpha et l'oméga, étend les bras tandis que de sa main gauche partent des filets rouges qui touchent le front de six personnages. Il s'agit probablement d'une représentation de la Pentecôte.
  • Doubleau est : L'agneau divin est encadré par deux séraphins aux grandes ailes.
  • Doubleau ouest : Le Christ étend les bras pour couronner deux chevaliers en cotte de mailles.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Le festival international de folklore se déroule chaque année depuis 1973 pendant la semaine du 15 août. Ce festival, dont la 40e édition a lieu en 2012, rassemble environ 10 groupes de pays différents venant des 5 continents chaque année. Sa fréquentation en fait un des évènements majeurs de la région durant l'été.

Sports[modifier | modifier le code]

Le complexe sportif Jules-Ferry comprend le football, le tennis, le gymnase, le club de vélo, le badminton, etc.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Montoire-sur-le-Loir se blasonnent ainsi :

D'argent au lambel de six pendants de sable posé en chef.

Armes des premiers seigneurs de Montoire (sceau de Jean de Montoire appendu à une charte datée de Chinon en juillet 1215).

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Pologne Łowicz (Pologne)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Nés dans la commune[modifier | modifier le code]

Décédés dans la commune[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
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  4. « Orthodromie entre "Montoire-sur-le-Loir" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Montoire-sur-le-Loir" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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  48. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
  49. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  50. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
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  74. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
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  86. « BELOT Émile Joseph », sur Comité des travaux historiques et scientifiques de l'École nationale des chartes, (consulté le ).
  87. Album mondial de la peinture naïve. Max Fourny. 1981. Éditions Kervas, Paris. (ISBN 2[à vérifier : ISBN invalide]).903118.02.7.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • [Collectif], Patrimoine dans votre commune : Montoire, Blois, cdpa41, 2020.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]