Monument aux morts de Pamiers

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Monument aux morts de Pamiers
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Henri Proszynski (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Le monument aux morts de Pamiers (Ariège, France) commémore les soldats de la commune morts lors des conflits du XXe siècle.

Description[modifier | modifier le code]

Le monument est érigé sur le square du Souvenir-Français, à l'intersection des avenues du Général-Leclerc et du 9e-RCP, près du centre-ville, non loin de la gare. Le monument occupe le centre d'une terrasse ovale de 15 m de long sur 9 m de large, au soubassement en béton et entourée d'un muret de granite du Tarn, accessible sur l'avant par un petit escalier de six marches, et par un dégagement à l'arrière[1].

le monument aux morts en lui-même est constitué d'une sculpture en granite de Bretagne, représentant quatre poilus en uniforme portant sur leurs épaules le corps d'un cinquième, recouvert d'un drap mortuaire. Le groupe statuaire est surmonté d'une sculpture allégorique en fonte : une victoire ailée munie d'un flambeau[2].

Le drap mortuaire porte les noms des 339 habitants de la commune ayant perdu la vie lors de la Première Guerre mondiale. Plusieurs plaques sur le pourtour du monument énumèrent les noms des soldats morts lors de conflits ultérieurs : 73 lors de la Seconde Guerre mondiale, 1 lors de la guerre de Corée, 10 lors de la guerre d'Indochine, 5 lors de la guerre d'Algérie[3]. Devant la sculpture, autour de la représentation d'une croix de guerre, deux plaques de granit commémorent les trois régiments locaux, les 59e, 134e et 259e régiments d'infanterie, et leurs principales batailles[1].

Dans le même square, à une dizaine de mètres, est élevé le monument aux morts départemental des soldats tués en Afrique du Nord entre 1952 et 1962.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Pamiers prend la décision de le construire le monument dès le , un peu plus de 6 mois après la fin de la Première Guerre mondiale. Au début 1921, le sculpteur Henri Proszynski (qui habite la commune proche de Crampagna) est choisi pour la réalisation de la sculpture. L'architecte Émile Sauret conçoit la plate-forme, laquelle est réalisée par l'entrepreneur Latré, permettant à la commune de réaliser une opération d'aménagement urbain significative. Les travaux du monument débutent en . Il est inauguré le [1].

Au total, le monument coûte environ 90 000 francs, le tiers financé par souscription publique et le reste provenant du budget municipal[1].

Le monument aux morts est inscrit au titre des monuments historiques le [4]. Il fait partie d'un ensemble de 42 monuments aux morts de la région Occitanie protégés à cette date pour leur valeur architecturale, artistique ou historique[5].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre de 1954-1962 (Indochine) et de la guerre de 1954-1962 (Algérie) », notice no IA09000296, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Pamiers (09100) », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, Laboratoire UMR CNRS IRHiS (Institut de recherches historiques du Septentrion), université de Lille
  3. « Pamiers - Monument aux Morts (Relevé n° 47225) », Mémorial Gen Web
  4. « Monument aux morts », notice no PA09000034, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Des monuments aux morts de la Grande Guerre protégés au titre des Monuments historiques », Drac Occitanie

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]