Moyenne identrique

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Comparaisons entre les moyennes arithmétique (bleu), géométrique (vert), harmonique (violet) et identrique (rouge) de 1 et x, pour x entre 1 et 5.

La moyenne identrique de deux nombres réels positifs x , y est définie comme [1]:

Elle peut être dérivée du théorème des accroissements finis en considérant la sécante de la courbe de la fonction . La moyenne identrique est un cas particulier de la moyenne de Stolarsky, et, en tant que telle, peut être généralisée à davantage de variables par le théorème des valeurs intermédiaires pour les différences divisées (en).

Motivation[modifier | modifier le code]

On peut montrer simplement que la limite de la moyenne arithmétique des valeurs contenues dans un intervalle [a , b] est l'espérance mathématique de la fonction identité sur [a , b] : en effet, pour f continue sur un intervalle [a , b], on considère n + 1 points a = x0 < ... < xn = b. Alors :

En revanche, la limite de la moyenne géométrique des valeurs d'une fonction f continue positive sur un intervalle [a , b] est moins évidente : en posant

on a :

On en déduit :

Or :

On en déduit ainsi :

Comparaison[modifier | modifier le code]

Pour deux nombres positifs a et b, on a l'inégalité[2]:

où :

De même, si Mp désigne la moyenne d'ordre p, alors[2]:

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Kendall C. Richards et Hilari C. Tiedeman, « A Note on weighted identric and logarithmic means », Journal of Inequalities in Pure and Applied Mathematics, vol. 7, no 5,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  2. a et b (en) Miao-Kun Wang, Zi-Kui Wang et Yu-Ming Chu, « An optimal double inequality between geometric and identric means », Applied Mathematics Letters, vol. 25, no 3,‎ , p. 471-475 (DOI 10.1016/j.aml.2011.09.038)