Pouzac

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Pouzac
Pouzac
Vue du village.
Blason de Pouzac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute-Bigorre
Maire
Mandat
Patricia Sentubery-Chagnot
2020-2026
Code postal 65200
Code commune 65370
Démographie
Gentilé Pouzacais
Population
municipale
1 105 hab. (2021 en diminution de 0,18 % par rapport à 2015)
Densité 146 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 13″ nord, 0° 08′ 10″ est
Altitude Min. 486 m
Max. 753 m
Superficie 7,58 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bagnères-de-Bigorre
(banlieue)
Aire d'attraction Bagnères-de-Bigorre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Haute-Bigorre
Législatives Première circonscription
Localisation
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Pouzac
Géolocalisation sur la carte : France
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Pouzac
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
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Pouzac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Pouzac

Pouzac est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre. Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Adour, le canal d'Alaric, l'Arrêt-Darré, la Gailleste, l'Anou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour »), un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pouzac est une commune rurale qui compte 1 105 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Bagnères-de-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre. Ses habitants sont appelés les Pouzacais ou Pouzacaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune dans le département
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Pouzac se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 3 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Trébons (2,1 km), Hauban (2,4 km), Ordizan (2,4 km), Bagnères-de-Bigorre (2,7 km), Mérilheu (3,4 km), Antist (3,5 km), Gerde (4,3 km), Labassère (4,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Pouzac fait partie de la province historique du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre. Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon[4],[5].

Communes limitrophes de Pouzac[6]
Trébons Ordizan Hauban
Pouzac
Labassère Bagnères-de-Bigorre

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau de la Gailleste, affluent gauche de l'Adour, traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec la commune de Bagnères-de-Bigorre.
Le ruisseau de Bernet traverse la commune d'ouest en est et forme une partie de la limite ouest avec la commune de Labassère.
Le ruisseau de l'Anou, affluent droit de la Gailleste, traverse la commune du sud au nord.
La rivière de l'Adour traverse la commune du sud au nord et donne naissance au canal d'Alaric.
Le ruisseau de l'Arrêt-Darré, affluent de l'Arros, traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec la commune de Hauban.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est tempéré de type océanique, dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

Données climatiques à Pouzac.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[7].


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie[10]. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[11].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[13], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[15] :

  • « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[16] ;
  • le « réseau hydrographique de l'Arrêt-Darré » (63 ha), couvrant 13 communes du département[17],
  • le « réseau hydrographique de l'Oussouet et de la Gailleste » (111 ha), couvrant 8 communes du département[18] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] :

  • l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[19] ;
  • le « massif du Monné, vallée de l'Oussouet » (6 955 ha), couvrant 11 communes du département[20] ;
  • le « plateau et vallons des Coustalats » (7 832 ha), couvrant 25 communes du département[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pouzac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[I 2],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Bigorre, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[I 3] et 13 262 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,6 %), forêts (31,9 %), prairies (19 %), zones urbanisées (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[24].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 636[I 8].
Parmi ces logements, 80,8 % sont des résidences principales, 6,3 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par la route départementale D 935 et les routes départementales D 8, D 26 et D 88.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pouzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le canal d'Alaric et l'Arrêt-Darré. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2004, 2009, 2010, 2011, 2019 et 2021[28],[25].

Pouzac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[29]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pouzac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 541 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 492 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, 2001 et 2019[25].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Pouzac au nord de Bagnères-de-Bigorre.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[34] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Étymologie : nom de domaine antique, du nom de personnage latin Potius ou Potitus et suffixe -acum : domaine de Potius ou Potitus.
Nom occitan : Posac.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de ce petit village de campagne est très ancienne car elle remonte à l'époque romaine d'où le « Camp de césar » (situé dans les hauteurs de Pouzac) comportant des vestiges maintenant disparus à cause de l'érosion.
Seconde Guerre mondiale :
Le dimanche , le 3e bataillon du Regiment 3 Deutschland de la 2e SS Panzer Division Das Reich répondant à une insurrection de la population bagnéraise au lendemain du débarquement des alliés en Normandie, a assassiné, en représailles, au moins 19 civils dont 7 habitants de la commune de Pouzac et parmi eux des femmes et des enfants.
En tout, 57 civils ont été sauvagement assassinés par la Waffen-SS dans la région lors de cette période répressive[35].

Cadastre napoléonien de Pouzac[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien de Pouzac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[36].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2017.
Le foyer rural en 2021.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1957 mars 1983 Irénée Villeneuve    
mars 1983 mars 2001 René Barrouillet    
mars 2001 mars 2014 Marcel Prieu PCF  
mars 2014 mars 2020 Jean-Luc Mascaras    
mars 2020 en cours Patricia Sentubery-Chagnot Sans  

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Bagnères, canton de Bagnères-de-Bigorre (depuis 1790)[39].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Pouzac appartient à la communauté de communes Haute-Bigorre créée en et qui réunit 24 communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

La commune de Pouzac dispose d'une agence postale.

La Poste en 2017.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 1 105 habitants[Note 7], en diminution de 0,18 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6437257839139361 0191 0241 008980
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9259629801 0201 003976945945893
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 021942988899936975950912886
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
9349531 0061 0311 0001 0641 1141 1111 101
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1221 1151 105------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école en 2007.
L’école en 2021.
Le fronton.

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d'écoles en 2017[45].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 519 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 134 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 780 [I 9] (20 420  dans le département[I 10]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 11] 6,4 % 7,5 % 6,5 %
Département[I 12] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 626 personnes, parmi lesquelles on compte 72,7 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 27,3 % d'inactifs[Note 9],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 14]. Elle compte 289 emplois en 2018, contre 285 en 2013 et 221 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 425, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,3 %[I 15].

Sur ces 425 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 63 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 90,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Saturnin en 2017.
L'église.
L'église Saint-Saturnin.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le général Gabriel Laffaille, né à Pouzac, s'illustra sous l'Empire, est né à Pouzac. Un modeste obélisque, érigé devant sa maison natale, commémore ses mérites militaires.
  • Les pyrénéistes Louis Le Bondidier et son épouse Margalide, fondateurs du musée pyrénéen de Lourdes, ont vécu à Pouzac.
  • L'auteur compositeur interprète Edmond Duplan, appelé aussi « le Cantagoy », qui chante la Bigorre et les Pyrénées, auteur en particulier de la chanson Le refuge.
  • Bertrand Pinac, homme politique français (1759-1836), né à Pouzac. Député, représenta () à la Chambre des Cent-Jours l'arrondissement de Bagnères
  • Jean-Jacques Vignerte, né à Pouzac en 1806, député de l'Assemblée Constituante en 1848.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De sable à la miche d'or, mantelé cousu d'azur chargé de trois ponts alésés mal ordonnés d'argent maçonnés de sable, celui du chef à deux arches, les deux autres plus petits et à une arche[47].
Commentaires : Ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts municipal.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Pouzac » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Bagnères-de-Bigorre » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre » (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Pouzac
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pouzac » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  11. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pouzac » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pouzac » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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