Renault PY

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Renault PY
Renault PY
Plan.

Marque Renault - SCEMIA
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la France Boulogne-Billancourt
Classe Autobus

Le Renault PY est un châssis d'autobus construit par Renault et SCEMIA.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1920, Renault en partenariat avec SCEMIA projette un nouveau type de châssis surbaissé pour autobus selon les développements de l'époque tant pour en maximiser l'accessibilité, le confort, la stabilité et la sécurité (en abaissant le centre de gravité). Ce projet aboutit à la réalisation de deux châssis, les Renault PN et PY qui partagent la plupart de leur organes mais se démarquent sur l'aménagement du châssis : le PN a une conception de style cabine à capot court, il est prévu pour être équipé d'une plateforme surbaissée à l'arrière et le poste de conduite est placé au dessus du moteur tandis que le châssis PY de conception à capot long est conçu avec un poste de conduite placé après l'essieu avant sans possibilité de plateforme arrière.

À la STCRP[modifier | modifier le code]

En 1929, la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP) achète 23 châssis PY qu'elle carrosse pour le service à un agent[note 1] avec une seule porte après l'essieu avant devant le conducteur-receveur. Le véhicule ainsi carrossé fait 7,38 mètres de long pour 2,38 mètres de large. Ces véhicules sont réformés en 1939.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Dimensions[modifier | modifier le code]

  • Type de châssis : châssis échelle.
  • Type de motorisation : propulsion.
  • Empattement : 4 380 mm ;
  • Porte-à-faux avant* : 1 000 mm ;
  • Porte-à-faux arrière* : 2 600 mm ;
  • Longueur du châssis : 7 980 mm.

* du châssis.

Motorisation[modifier | modifier le code]

Commun au PN et PY : essence, Renault à 4 cylindres en ligne à tête plate de 5,03 litres, d'une puissance allant de 30 ch (22 kW) à 1.000 tr/min (régime économique) à 45 ch (33 kW) à 1.500 tr/min (puissance maximale). Le radiateur est situé derrière le moteur. Le moteur est disposé longitudinalement au centre dans le porte-à-faux avant.

Le moteur est associé à une boîte de vitesses manuelle à 4 rapports. Les premiers véhicules livrés ont un embrayage à cône, tandis que les modèles ultérieurs intègrent un embrayage à disque.

Notes et sources[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ces véhicules étant prévus pour desservir les lignes de banlieue à faible trafic.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Dimitri Van Boque (préf. Jean Panhard), L'autobus parisien 1905-1991, Paris, Éditions Alcine, , 461 p. (ISBN 290939400X, EAN 978-2909394008)

Articles[modifier | modifier le code]

  • « Automobiles - Le XXe salon de l'automobile Véhicules industriels (Paris 23-31 octobre 1926) », Le Génie civil, no 2310,‎ , p. 445-453 (lire en ligne)

Crédits internes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]