Saint-Rabier

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Saint-Rabier
Saint-Rabier
Le bourg de Saint-Rabier.
Blason de Saint-Rabier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire
Mandat
Claude Delpy
2020-2026
Code postal 24210
Code commune 24491
Démographie
Population
municipale
583 hab. (2021 en diminution de 2,35 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 10″ nord, 1° 09′ 10″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 341 m
Superficie 15,87 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Périgord Noir
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saint-rabier.fr

Saint-Rabier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Commune arrosée par un sous-affluent de la Vézère, le Taravellou.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Saint-Rabier et des communes avoisinantes.

Saint-Rabier est limitrophe de huit autres communes dont Sainte-Orse au nord-ouest sur environ 430 mètres.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Rabier est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 760 - Juillac » et « no 784 - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Saint-Rabier.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 117 mètres et 341 mètres[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,87 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,64 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Taravellou, le Pouchard, le Durand, le ruisseau de la Chapelle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Le Taravellou, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern — dont il est le principal affluent — en rive gauche, à La Bachellerie[16],[17]. Il borde la commune à l'est sur trois kilomètres et demi, face aux communes de Châtres, Peyrignac et La Bachellerie.

Le Cern prend sa source en limite de la commune et de celle d'Azerat. Son affluent de rive gauche le Pouchard prend sa source au sud du lieu-dit la Feuillade, dans le nord de la commune dont il arrose le territoire sur quatre kilomètres.

Le Durand prend sa source également sur le territoire communal, dans le nord-ouest, près du lieu-dit-les Chicauds, et se jette en rive droite du Pouchard dans le sud de la commune, au lieu-dit les Coustillas ; il baigne la commune sur plus de quatre kilomètres.

Affluent de rive droite du Taravellou, le ruisseau de la Chapelle borde le territoire communal au nord-est sur un kilomètre face à Châtres.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[19]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

La majeure partie du territoire communal dépend du SAGE Vézère-Corrèze. Seule une petite zone dans le nord-ouest en limite de Granges-d'Ans et de Sainte-Orse fait partie du bassin versant de la Soue et est donc rattachée au SAGE Isle - Dronne.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 019 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 7 km à vol d'oiseau[24], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[28],[29].

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[30].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Prairie au lieu-dit les Douimes, à Saint-Rabier. Ce lieu fait partie du site « grottes d'Azerat », qui est à la fois une zone spéciale de conservation du réseau Natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune[32].

Le site « grottes d'Azerat » est une zone spéciale de conservation qui s'étend sur 463 hectares du bassin versant d'un affluent de la Vézère : le Cern, également appelé Douime dans sa partie amont ; ce site est situé à 80 % sur le territoire d'Azerat (au sud), le reste, au nord, étant sur celui de Saint-Rabier, au sud-ouest du lieu-dit le Grand Coderc[33].

Ce site est remarquable par la présence de sept espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive habitats : le Grand Murin (Myotis myotis), le Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Petit Murin (Myotis blythii), le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale) [34].

Des concentrations importantes de Grands Murins et de Minioptères de Schreibers y ont été remarquées[35].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

En 2023, une ZNIEFF est recensée sur la commune d'après l'INPN[36].

Le site « grottes d'Azerat » est une ZNIEFF de type 1[Note 4] qui s'étend sur 453 hectares du bassin versant du Cern, également appelé Douime dans sa partie amont ; ce site est situé à 79 % sur le territoire d'Azerat (au sud), le reste, au nord, étant sur celui de Saint-Rabier. Son emprise est plus petite d'une dizaine d’hectares que celle de la zone Natura 2000 homonyme, cette dernière s'étendant au sud du viaduc du Douime de l'autoroute A89 jusqu'à la ligne ferroviaire Périgueux-Brive[37]. Considérée comme « site d'intérêt international pour le grand murin en période de reproduction et le minioptère de Schreibers en transit », cette ZNIEFF se compose d'un réseau de grottes et de territoires potentiels de chasse pour les chauves-souris comportant des prairies ou des vergers[38].

Quatre espèces déterminantes de chauves-souris y ont été répertoriées entre 1996 et 2004 : le Grand Murin, le Grand Rhinolophe, le Minioptère de Schreibers et le Rhinolophe euryale[38].

Sur la même période, trois autres espèces (non déterminantes) de chauves-souris y ont été recensées (le Murin à oreilles échancrées, le Petit Murin et le Petit Rhinolophe), ainsi que deux de plantes phanérogames en 1990 et 2014 : le Chêne pédonculé (Quercus robur) et le Chêne pubescent (Quercus pubescens)[38].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Rabier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[39],[40],[41]. La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,4 %), prairies (28,6 %), forêts (23,9 %), zones urbanisées (4,2 %), terres arables (0,9 %)[44]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risque inondation[modifier | modifier le code]

Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2020 pour le Cern, impactant sur Saint-Rabier la partie aval de son affluent le Pouchard[45],[46].

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Rabier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[47]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[48].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Saint-Rabier est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[49]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[50],[51].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Rabier.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 31,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[54].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[47].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan, la commune porte le nom de Sent Rabier[55].

Histoire[modifier | modifier le code]

La localité s'est appelée Sanctus Riberius dès le XIe siècle[56].

Le , près du pont de Rodas, sur le territoire communal, au nord-est du lieu-dit le Jarry, les Allemands fusillent trois hommes arrêtés plus tôt dans la journée à Azerat : Émile Coulon, le maire d'Azerat, son adjoint Constant Lacoste et le secrétaire de mairie Louis Bonnefond[57],[58]. Le lendemain, ils fusillent deux autres personnes et détruisent trois maisons à Saint-Rabier[59]. Ils abattent également une réfugiée polonaise au lieu-dit les Courtissoux, et arrêtent sa fille de six ans qui sera déportée vers Auschwitz par le convoi no 71[59]. Toujours le , un marchand ambulant juif, ayant appris l'arrestation la veille de sa femme et de ses filles à La Bachellerie, s'est constitué prisonnier auprès des Allemands qui l'ont fusillé sur le territoire de Saint-Rabier, au lieu-dit les Champagnes[60].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Rabier a, dès 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Fin 2003, Saint-Rabier intègre la communauté de communes du Terrassonnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[61],[62].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1981 1983 Emmanuel Hyvoz    
1983 avril 2014 Claude Delpy SE[63] Retraité
avril 2014[64] juillet 2020 Jean-Claude Guarise PS  
juillet 2020[65] En cours Claude Delpy   Retraité

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Rabier relève[66] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].

En 2021, la commune comptait 583 habitants[Note 7], en diminution de 2,35 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9072061 0171 1271 1571 1811 1951 2121 243
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1691 2191 2001 1971 3501 2661 131992925
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
931934853697671619594609585
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
582576518580573502539550598
2018 2021 - - - - - - -
580583-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[70], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 250 personnes, soit 35,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-quatre) a fortement augmenté par rapport à 2010 (dix-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,6 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte cinquante-trois établissements[71], dont vingt-deux au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans l'industrie, six dans la construction, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[72].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
  • Repaire du Muguet, attesté au XVIIIe siècle[73].
  • Monument aux morts, place du Souvenir.
  • Pigeonnier au Grand-Coderc.
  • Pigeonnier au Féry.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Rabier Blason
Coupé : au 1er de gueules à trois rocs d'échiquier d'or rangés en fasce, au 2d d'azur à un croissant d'argent[74].
Devise
1053 – Sanctus Riberius – 2005
Détails
Reprend les armes gravées sur la cheminée du château de La Marche.

Adopté en 2005.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Rabier » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Saint-Rabier » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Rabier », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
  4. « Notice associée à la feuille no 760 - Juillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  5. « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Rabier », sur le site de l'Insee (consulté le )
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
  15. « Fiche communale de Saint-Rabier », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
  16. « Confluence Taravellou-Cern au sud du péage autoroutier » sur Géoportail (consulté le 16 octobre 2022)..
  17. Sandre, « le Taravellou ».
  18. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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