Titus le jardin des Nymphaeas

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Titus le jardin des Nymphaeas
Image illustrative de l’article Titus le jardin des Nymphaeas
Le bassin des Nymphaeas 'Black Princess'.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Concoules
Quartier Les Prés
Altitude 750 m
Superficie 1 hectare
Histoire
Création 2014
Caractéristiques
Type jardin d'eau
Essences nénuphar
Gestion
Protection Esprit parc national[1]
Refuge LPO
Localisation
Coordonnées 44° 23′ 06″ nord, 3° 56′ 28″ est
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
(Voir situation sur carte : Languedoc-Roussillon)
Titus le jardin des Nymphaeas

Titus le jardin des Nymphaeas (connu aussi sous le nom Titus le jardin des nénuphars en Cévennes ou Titus Nymphaeas) est un jardin aquatique situé à Concoules dans le Gard.

Installé sur d'anciennes terres agricoles présentes de longue date sur la commune[2], il est de dimension modeste mais possède une collection de plus de 250 variétés de nénuphars.

Il est situé à 45 km au nord d’Alès et à 65 km au sud-est de Mende.

C'est un parc ouvert au public, qui comprend :

Depuis quelques années, à la manière de nombreux autres jardins et sites touristiques, le site accueille des évènements et expositions, principalement autour des thèmes de la protection de l'environnement nocturne, et de la biodiversité.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il a été aménagé par ses deux créateurs, respectivement paysagiste et ingénieur de formation[3],[4].

Issu de la transformation d'un terrain agricole inexploité d’un hectare, anciennement partagé par la vigne et les châtaigniers, le jardin a vu le jour afin de rendre accessible au plus près les fleurs de nénuphar, que l'on doit souvent se contenter d’observer de loin dans la nature[5].

Description[modifier | modifier le code]

Le jardin, situé à la sortie de Concoules, le long de la route de Villefort, est ouvert au public grâce au travail de médiation d'une association naturaliste locale[6]. L'activité se concentre entre mai à septembre, car ensuite les nénuphars entrent dans un repos végétatif qui leur permet de se ressourcer pour la saison suivante[7].

D’autres espèces de plantes aquatiques côtoient les nénuphars. Des plantes carnivores sont présentées, y compris pour permettre aux visiteurs d'admirer sans l'âbimer la Drosera rotundifolia qui peuple les tourbières du Mont Lozère[8].

On peut aussi y voir l'espèce de nénuphar la plus petite au monde, Nymphaea thermarum[7], originaire du Rwanda et sauvé de l’extinction par le botaniste Carlos Magdalena de Kew Gardens[9], référent botanique du jardin[10].

Conservation du patrimoine et de la flore[modifier | modifier le code]

Le parc est labellisé et reconnu par l’entente Causse Cévennes et par le Parc national des Cévennes (PNC). En 2019, le jardin a obtenu le label Esprit parc national pour la protection et la conservation de la flore en zones humides. Il obtient aussi le label IWGS Europe pour la conservation du patrimoine horticole historique[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche du jardin sur le site du label des Parcs Nationaux de France.
  2. Cadastre napoléonien de Concoules, sur le site des archives départementales du Gard.
  3. Fiche du jardin sur le site Belge Agua, consacré aux jardins aquatiques en Europe et dans le Monde.
  4. « Cévennes : deux jeunes magiciens créent le royaume des nénuphars », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  5. Article de présentation du jardin, sur le site officiel de Alès Agglomération.
  6. Site de l'association Triton, qui gère la médiation sur le jardin.
  7. a et b Reportage de Midi Libre.
  8. Fiche de la Drosera rotundifolia sur le site du Parc National des Cévennes.
  9. (en) Melissa Leong, « 'Extinct' Waterlily back from the dead », sur Australian Geographic, (consulté le )
  10. Article de Détente Jardin d'Avril 2019 archivé sur le site Pressreader.com.
  11. « Titus, jardin des nénuphars, prépare son ouverture le 1er mai », sur midilibre.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]