Utilisateur:Corinne de France/Brouillon
| Sortie | |
|---|---|
| Enregistré |
2021-2023 |
| Durée | 18:23 |
| Genre | Afrobeat, Jazz |
| Format | CD, streaming, téléchargement |
| Auteur | Michel Bampély |
| Compositeur |
Siliano Lamoraille Aouegui Garcia Landry Belinga |
| Producteur |
Michel Bampély Virginie Eudes Didier Happel Gnangui |
| Réalisateur | Tiery-F |
| Édition |
Michel Bampély ED Loïs et Clark |
| Label |
Universal Music Africa Virgin Music Africa Au nom d'Urban Music Tour et Tonton Max |
Grand Enfant (Afro-Jazz vol.1) est le second EP de l'artiste Michel Bampély sous son nom de scène Saint-Michel sorti en 2023.
Descriptif[modifier | modifier le code]
L'EP "Grand Enfant" de l'artiste, parolier et producteur Saint-Michel, sorti en mai puis en novembre 2023, est une fusion de jazz et d'afro-beat, produit en collaboration avec le pianiste, percussionniste et réalisateur Tiery-F. Distribué par Virgin Music Africa et Universal Music Africa, cet opus de cinq titres explore des thèmes universels tels que les luttes de libération des peuples noirs et offre une immersion émotionnelle dans l'héritage culturel africain[1].
Dans cette oeuvre musicale de 18 minutes, les recherches instrumentales renouent avec l'esprit des années 50, époque où les jazzmen afro-américains du mouvement hard bop puisaient leur inspiration dans les racines musicales africaines[2].
Michel Bampély déclare au sujet de ce projet que : « créer une œuvre comme « Grand Enfant : Afro-Jazz vol.1 » est, à mon avis, le point culminant d'une carrière musicale qui a débuté dans le hip-hop et qui m'a finalement reconnecté à mon héritage africain, en particulier aux confins culturels du Royaume Kongo. Cette quête d’identité me permet de parcourir le chemin tracé par mes ancêtres et de transmettre cette richesse patrimoniale aux générations futures »[3].
Liste des titres[modifier | modifier le code]
| No | Titre | Réalisateur : Tiery-F | Durée | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1. | Femme Bantoue | 3:38 | |||||||
| 2. | Mon pays | 4:00 | |||||||
| 3. | Le Bal Blomet feat Mademoiselle Eferie | 3:11 | |||||||
| 4. | Kinshasa ma belle | 3:51 | |||||||
| 5. | Le Grand Amour | 3:41 | |||||||
| 18:23 | |||||||||
Artistes et musiciens[modifier | modifier le code]
- Michel Bampély : auteur, chant, choeurs (et co-compositeur du titre 4)
- Tiery-F : piano, claviers, percussions et réalisation musicale (Titres 1,2,3,4,5)
- Yvano : compositions, enregistrements, direction vocale, choeurs (Titres 1,2,3,4,5)
- Bruno Dias : guitares africaines (Titres 1;2,3,4)
- Garcia Landry Belinga: compositions, choeurs (Titre 3)
- Fabrice Cima: saxophone (Titre 5)
- Mademoiselle Eférie : co-auteur, chant, slam, choeurs (Titre 3)
- Paul Yoko Yimba : co-auteur (Titre 4)
- Kevin Loumeka: Voix additionnelle (Titre 2)
- Lauryn Eudes Obouronanga: choeurs (Titre 4)
Crédits[modifier | modifier le code]
Source des crédits[3]
- Enregistré, arrangé, réalisé, mixé et masterisé par Tiery-F au studio Loïs et Clark
- Enregistré, dirigé par Yvano au studio Al Music Records
- Enregistré, dirigé par Paul Yoko Yimba au studio G (Kinshasa) pour Apymba Prod (Titre 2)
- Artwork : Jocelyn Nkembe Nyemb
Analyse thématique[modifier | modifier le code]
À travers les thèmes abordés dans cet EP, Saint-Michel évoque ce lien entre les continents, fusionnant les sonorités du passé avec les tendances modernes. Il tente de transcender les frontières artistiques, pour offrir une perspective sur l’intersection entre la musique, la sociologie et l’histoire africaine, façonnant ainsi son rôle en tant que figure engagée[4].
1. Femme Bantoue[modifier | modifier le code]
La première chanson « Femme Bantoue » , une ballade acoustique, exprime un éloge de l'utérus en tant que porteur de ces vaillants combattants noirs[5]. Elle aborde la puissance et la dignité de la femme africaine. Saint-Michel célèbre sa liberté, sa force maternelle et son rôle central dans la préservation de la culture et des traditions. L'ensemble du texte, caractérisé par des descriptions riches et des références à l'honneur, à la douleur et à la résilience, construit une ode émotionnelle à la force exceptionnelle de la femme bantoue[1].
2. Mon pays[modifier | modifier le code]
Saint-Michel, dans le second titre « Mon pays » ", explore la détresse et l'espoir face à l'oppression ainsi qu'à la séparation de l'esclave de son pays d'origine[1]. Il exprime avoir "la mémoire dans la peau", revenant ainsi sur les luttes et les révoltes des Africains d'antan face à la traite négrière. Cette démarche renvoie aux martyrs et héros de la résistance coloniale, illustrant la profonde conscience historique de l'artiste[5]. Le 26 mai 2023, Saint-Michel a dévoilé une vidéo-lyrics mentionnant les figures historiques telles que Toussaint Louverture, Dandara, Frederick Douglas ou Sanité Belair[2].
3. Le Bal Blomet[modifier | modifier le code]
Dans le troisième morceau « Le Bal Blomet », en duo avec Mademoiselle Éférie, l'auditeur est transporté dans l'effervescence des années folles parisiennes, évoquant ainsi une période où la musique antillaise captivait le cœur de Paris dans le quartier Montparnasse[4]. L'amour s'invite dès les premières mesures, tandis que les notes mélodieuses créent une atmosphère sensuelle et passionnée fusionnant l'afrobeat et le jazz. Les deux artistes s'éprennent l'un, l'autre dans une scène de danse et de séduction[5].
4. Kinshasa ma belle[modifier | modifier le code]
Dans la quatrième chanson, intitulée « Kinshasa ma belle », co-écrite avec Paul Yoko Yimba, Saint-Michel raconte un « rêve de paix pour la capitale de la République Démocratique du Congo ». L'auteur évoque la vision d'un peuple rassemblé malgré les blessures du passé. Les références historiques, telles que la reine Anne Nzinga et l’histoire des Bakongos, rappellent les moments de grandeur du Royaume Kongo[1].
5. Le Grand Amour[modifier | modifier le code]
Le cinquième et dernier titre de l'EP « Le Grand Amour » est une reprise en version jazz bossa nova, de l'un des classiques de l'artiste Maxime Mongali. Michel Bampély a souhaité rendre hommage à son oncle maternel, qui fut l'un des porte-étendards de la rumba congolaise[6]. Cette chanson manifeste un message poétique d'espoir et de résilience face aux défis de la vie. Elle invite à surmonter les obstacles qui peuvent parfois éloigner la chaleur du cœur[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Roland Kouloungou, « Musique : L’artiste Saint-Michel sort un nouvel album «Grand Enfant» avec cinq titres », L'Horizon Africain, (lire en ligne)
- Odile Obou, « Saint-Michel dévoile un album fusion entre le jazz et l'afro-beat », La semaine Africaine, no 4208, , p. 14 (lire en ligne)
- (en-US) Pump It Up Magazine, « Music Review: Saint-Michel Presents GrandEnfant: Afro-Jazz vol.1 - A Soulful Tale of Ancestral Identity and Cultural Richness in African Jazz », sur Reach for the stars while standing on earth! Get Pumped Up!, (consulté le )
- Afrik, « Saint-Michel : Musique afro-jazz et héritage congolais », sur Afrik, (consulté le )
- Dominique Linguendze, « Saint-Michel: le jazz, l'amour et l'Afrique », sur Africultures, (consulté le )
- Hélène Bailly, « Maxime Mongali : Maestro immortel de la rumba congolaise », sur Afrik, (consulté le )
