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LES CITOYENS ROMAINS V siècle av J.-C.
En 509 avant J.-C. un soulèvement populaire chassa Tarquin le dernier roi étrusque de son trône. Rome devint alors une république. L'ensemble des citoyens libres, qui formait le peuple romain devenait le nouveau souverain de Rome [1]. Réunis en assemblée, les citoyens élisaient les magistrats qui devaient gouverner la ville pendant une année.
La nouvelle société romaine[modifier | modifier le code]
En même temps que Rome se renforçait, s'enrichissait et étendait son territoire, les marchands, les fabricants d'armes, les fournisseurs de l'armée prenaient de plus en plus d'importance. Il en était de même de tout ceux qui ayant obtenu une parcelle de terre en récompense de leurs exploits militaires avaient su la faire fructifier et s'étaient ainsi enrichis. Cette nouvelle classe était rarement d'origine noble ou patricienne, c'était de simples plébéiens. Leurs richesses n'étaient pas uniquement de champs, de pâturages ou de bétail mais aussi d'argent liquide [2]. La richesse de Rome était due à ces hommes qui prêtaient à l'État de l'argent pour financer les guerres (as en bronze ancienne monnaie de Rome). Mais sur le plan politique ils ne représentaient rien et n'avaient aucun droit.
Les comices centuriates[modifier | modifier le code]
Le principal devoir des citoyens était de fournir à l'armée des soldats munis de tout l'équipement nécessaire en campagne [3]. Chaque classe de citoyen devait fournir un certain nombre de centuries (unité de cent combattants). En échange elle pouvait participer aux décisions, à l'élection des magistrats et au vote des lois, chaque centurie disposait d'une voix. Ceux qui étaient de la première classe (les plus riches) armaient 98 centuries et disposaient donc de 98 voix. Toutes les autres classes réunies n'avaient pas plus de 95 centuries. L'Assemblée générale du peuple romain, à laquelle participaient les citoyens représentés par leurs centuries reçut le nom de comices centuriates [4].
L'élection des consuls[modifier | modifier le code]
(Élection de deux magistrats. Les plus importants de la république romaine.)
Selon les règles les comices centuriates sont convoqués à Rome. Les consuls élus l'année précédente et qui vont quitter leurs fonctions président cette importante réunion (193 centuries rassemblées). Les principaux candidats sont connus de tous, ils ont eu près d'un mois pour se manifester et recueillir des voix, par des discours, des rencontres, des messages et des inscriptions de propagande [5]. Après que chaque centurie avait choisi un candidat, on procédait au calcul du nombre de voix obtenu, le vote terminé les anciens consuls annoncaient les noms des deux nouveaux élus qui seront les personnages les plus puissants de Rome pendant une année.
Lutte pour l'égalité[modifier | modifier le code]
S.P.Q.R , signifiait en latin Senatus Populus Que Romanus c'est-à-dire le sénat et le peuple romain . Le sénat et le peuple réunis représentaient le pouvoir à Rome. Les puissants chefs et les hauts magistrats formaient le sénat et le peuple qui était représenter par les comices centuriates élisait les magistrats et donnait son avis sur les décisions les plus importantes. Cette répartition des rôles entre le sénat et le peuple, souvent remis en cause fut une conquête arrachée par des décennies de luttes [6].
- LES INÉGALITÉS
Les patriciens qui étaient des riches et qui disposaient de serviteurs et d'esclaves avaient tout les droits. De plus que les plébéiens, ils pouvaient être élus consuls ou magistrats.La majorité des plébéiens menaient une existance pénible. Ils avaient leurs représentants qui se réunissaient en comices, par tribu : les comices tributes, où chaque homme disposait d'une voix. Mais ces représentants n'étaient pas reconnus par les patriciens ni par le sénat [7]. Les plébéiens combattaient, travaillaient, votaient pour élire les magistrats, mais ne pouvaient être élus.Ils n'existait aucune loi écrite claire ils devaient se soumettre à l'interprétation des juges patriciens qui en donnait l'interprétation. Les plébéiens ne pouvais épouser un membre de la noblesse. De plus les guerres fréquentes les appauvrissaient davantage. Quand ils ne pouvaient s'acquitter de leurs dettes, ils étaient vendus comme esclaves ou tués. La société romaine était agité en permanence entre les patriciens et les plébéiens qui luttaient pour obtenir l'égalité. La plèbe déploya les efforts les plus tenaces pour faire connaître ses droits et participer à la gestion de l'État.
- PATRICIENS ET PLÉBÉIENS
Les patriciens descendants des chefs qui avaient aider Romulus et les rois à fondé Rome qui était des nobles s'étaient appauvris et étaient réduits à vivre dans des conditions modestes et les humbles plébéiens qui étaient des pauvres, certains entre eux s'étaient enrichis à un point qu'ils pouvaient faire partie des citoyens fortunés de Rome [8].On peut penser que la division entre patriciens et plébéiens étaient une division entre riches et pauvres mais ce n'était pas une simple division entre riches et pauvres. Ils vivaient et combattaient ensemble mais n'arrivèrent jamais à formé une société unie.
Le gouvernement de Rome[modifier | modifier le code]
Les comices centuriates élisaient les magistrats qui gouvernaient la république, les deux consuls disposaient des pleins pouvoirs en temps de paix comme en temps de guerre, les préteurs qui refait la justice, et les censeurs qui établissaient les listes des citoyens selon leur patrimoine. Les consuls étaient élus avec l'approbation du sénat, le véritable centre de la vie politique romaine, et avec celles des comices centuriates, l'Assemblée des trente curies . Les comices tributes, composés des tributes de la ville et de celles des campagne, élisait les édiles qui s'occupaient des services publics et les questeurs qui collectaient les recettes du trésor. L'Assemblée du peuple élisait ses représentants, les tribuns du peuple élisait ses représentants, les tribuns du peuple. En cas de nécessité, les consuls pouvaient nommer un dictateur disposant de pouvoirs illimités [9]. Paysans et esclaves étaient exclus du pouvoir. Les patriciens formaient le parti aristocratique ou sénatorial, les chevaliers et les plébéiens constituaient le parti démocratique. Ces deux partis s'affrontaient dans Rome a une lutte pour le pouvoir pendant des dizaines d'années qui prit par la suite la forme d'une guerres civile c'est à dire une lutte armée entre citoyens d'une même cité.
- Tout l'Univers volume 3 ,Le livre de Paris - Hachette, 1981- 1982 Hachette et Cie pour l'édition en langue française, p.606
- Tout l'Univers, Le livre de Paris - Hachette, volume 3, 1981 - 1982 , Hachette et Cie pour l'édition française, p.606
- Tout l'Univers, Le livre de Paris - Hachette, volume 3, 1981-1982, Hachette et Cie pour l'édition en langue française, p.607
- Tout l'Univres, Le livre de Paris - Hachette, volume 3, 1981-1982 Hachette et Cie pour l'édition en langue française, p.607
- Tout l'Univers, Le livre Paris - Hachette, volume 3, 1981-1982 Hachette et Cie pour la langue française, p.607
- Tout l'Univers, le livre de Paris-Hachette, volume 3, 1981-1982 Hachette et Cie pour l'édition en langue française, p.608
- Tout l'univers, le livre de Paris - Hachette, volume 3, 1981-1982 Hachette et Cie pour l'édition en langue française, p.608
- Tout l'Univers, le livre de Paris - Hachette, volume 3, 1981-1982 Hachette et Cie pour l'édition en langue française, p.608
- Tout l'Univers, le livre de Paris - Hachette, volume 3, 1981-1982 Hachette et Cie pour l'édition en langue française, p.609