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Le climat de la Nouvelle-Aquitaine est l’état moyen des conditions de l'atmosphère terrestre sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine, fondé sur les moyennes et la variabilité de paramètres météorologiques (température, pression atmosphérique, précipitations, ensoleillement, humidité, vitesse du vent) pendant une période donnée, la période type de référence définie par l’Organisation météorologique mondiale étant de 30 ans.

La région Nouvelle-Aquitaine est historiquement partagée entre plusieurs climats :

  • le climat océanique aquitain concerne la plus grande partie du territoire (des Charentes aux Landes). Les hivers sont doux et les étés, relativement chauds, sont tempérés par les brises marines ;
  • Le climat océanique du nord-ouest (Poitou). Il est marqué par des précipitations modérées, des étés tièdes et des hivers frais mais sans excès ;
  • Le climat océanique limousin, teinté d’influences semi-continentales (Limousin) ;
  • Le micro climat océanique basque, plus humide (moitié ouest des Pyrénées-Atlantiques et sud des Landes) ;
  • Le climat pyrénéen, un climat montagnard qui varie en fonction de l’altitude.

Dans le zonage climatique en 5 zones établi par Météo-France en 2020, la région est découpée en 3 zones : climat océanique, climat océanique altéré et climat de montagne.

Comme l'ensemble de la France métropolitaine, la Nouvelle-Aquitaine est exposée au réchauffement climatique qui contribue à modifier les climats locaux actuels et à des effets sur l'environnement, la santé et la société. Pour respecter les deux objectifs de l'accord de Paris sur le climat (réchauffement bien en-dessous de °C et de préférence limité à 1,5 °C), une réduction forte et immédiate des émissions de CO2 est indispensable, jusqu'à atteindre la neutralité carbone, seule à même de stopper le réchauffement, la France, à travers sa politique climatique, déploie différentes stratégies d'atténuation et d'adaptation), avec des objectifs spécifiques comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 (20 % en 2019) ou la réduction de la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à la référence 2012 en visant un objectif intermédiaire de 20 % en 2030. Dans ce cadre le conseil régional de Bretagne a créé le Haut conseil breton pour le climat et publié différents documents de stratégie (SRADETT) ou d'engagements (Accords pour une Bretagne engagée pour le climat et la planète). Au niveau local, 49 PCAET, portés par les intercommunalités, sont adoptés ou en cours d'élaboration.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dernière période glaciaire (-115 000 ans à -11 700 ans)[modifier | modifier le code]

Le maximum glaciaire est atteint il y a environ 21 000 ans. Ce refroidissement a notamment pour conséquence une régression marine (une baisse généralisée du niveau des mers) d'environ 120 mètres à son maximum[1] et l'établissement d'un climat périglaciaire en Europe, en Asie du Nord, et en Amérique du Nord, entrainant de profondes modifications de la faune et de la flore. Au moment de ce maximum glaciaire, la calotte polaire arctique recouvre le nord de l’Europe, les glaciers des Alpes descendent jusqu’à Lyon et ceux des Pyrénées jusqu’à Arudy (Pyrénées-Atlantiques). Le niveau de la mer est à environ 120 m en dessous du niveau actuel et le rivage était repoussé à ~ 50 km au large. Dans le sud de l'Aquitaine, la déglaciation de la haute montagne pyrénéenne a dû s'achever il y a environ 15 000 ans. Durant le dernier épisode glaciaire, les Landes étaient une vaste étendue sableuse parsemée 'de champs de petites dunes en croissants de hauteur métrique. Au-delà de la Garonne vers l'est et de l'Adour vers le sud, les particules plus fines (lœss) entraînées à haute altitude par les tempêtes se sont déposées pour former des accumulations sur les reliefs où une végétation steppique s’est alors développée[2].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Abstraction faite du « grand hiver » 1709, les vingt premières années sont marquées par des cycles de vagues de chaleur estivales et des épisodes de sécheresses exceptionnels dont l’apogée est atteint au cours de l’été torride de 1719, à l’origine de la pire catastrophe sanitaire de l’histoire de France puisque l’on enregistre près de 200000 décès. La rupture est totale au tournant des années 1740, lorsque le climat renoue avec le petit âge glaciaire. Aux hivers de 1740, 1776, 1784 et, bien entendu 1789, répondent les printemps désastreux pour les récoltes, comme ce fut le cas après le passage de la vague orageuse de juillet 1788, annonciatrice de la flambée des prix du pain en mai, juin et juillet 1789[3].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

L’évolution des températures moyennes annuelles en Nouvelle Aquitaine montre un net réchauffement depuis 1959. Sur la période 1959-2009, la tendance observée sur les températures moyennes annuelles se situe entre +0,2 °C et +0,3 °C par décennie. Les trois années les plus chaudes entre 1959 et 2018, qui sont 2003, 2011 et 2014, ont été observées au XXIe siècle[4].

Zonages climatiques[modifier | modifier le code]

Zonages nationaux[modifier | modifier le code]

Zonage historique (antérieur à 2010)[modifier | modifier le code]

La région Nouvelle-Aquitaine est historiquement partagée entre plusieurs climats[5] :

  • le climat océanique aquitain concerne la plus grande partie du territoire (des Charentes aux Landes). Les hivers sont doux et les étés, relativement chauds, sont tempérés par les brises marines. Les régions littorales sont globalement les plus arrosées, avec des pluies modérées réparties tout au long de l’année, à l’exception des mois d’été, où les périodes de sécheresse ne sont pas rares ;
  • Le climat océanique du nord-ouest (Poitou). Il est marqué par des précipitations modérées, des étés tièdes et des hivers frais mais sans excès ;
  • Le climat océanique limousin, teinté d’influences semi-continentales (Limousin), plus arrosé et plus frais, reste tempéré avec des printemps tièdes et des étés assez chauds, avec des variations dues à l’altitude ;
  • Le micro climat océanique basque, plus humide (moitié ouest des Pyrénées-Atlantiques et sud des Landes) ;
  • Le climat pyrénéen, à tendance subocéanique en Béarn, est sujet à de fréquents « effets de bouchon » lorsque les perturbations de nord-nord-ouest viennent buter contre le massif pyrénéen.
Zonage climatique antérieur à 2010.

Zonage de Joly et al. (2010)[modifier | modifier le code]

Une étude de 2010 réalisée par Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky a permis de classer les climats de métropole en huit grands types. Partant des mesures stationnelles de précipitation et de température mises à disposition par Météo-France, un jeu de 14 variables intégrant une série temporelle de 30 ans (1971-2000) est défini pour caractériser les climats et leurs modalités distinctives de variation. Une méthode originale dite d’interpolation locale permet de reconstituer les champs spatiaux continus des variables en question et de les exprimer sous forme de couches d’information gérables par SIG. Il en a résulté 8 types de climats[6]. La Nouvelle-Aquitaine ressort quant à elle de quatre zones zones : climat océanique franc, climat océanique altéré, climat du Bassin du Sud-Ouest les climats de montagne.

  • Le climat océanique franc. Les températures sont moyennes et très homothermes : l’amplitude annuelle (moins de 13°C d’écart entre juillet et janvier), le nombre de jours froids (moins de 4) et chauds (moins de 4) et la variabilité interannuelle sont minimaux. Les précipitations sont annuellement abondantes (un peu plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (plus de 13 jours en janvier). L’été est également pluvieux (8-9 jours en juillet) mais les cumuls sont réduits[7] ;
  • Le climat océanique altéré constitue une transition entre l’océanique franc et l’océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an) et chauds soutenu (entre 15 et 23 par an). L’amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l’hiver, l’été étant assez sec[8] ;
  • Le climat du Bassin du Sud-Ouest est caractérisé par une moyenne annuelle de température élevée (supérieure à 13°C) et un nombre élevé (> 23) de jours chauds tandis que les jours qui présentent un gel inférieur à -5°C sont rares. L’amplitude thermique annuelle est élevée (15 à 16°C) et la variabilité interannuelle des températures d’hiver et d’été est faible. Les précipitations, peu abondantes en cumul annuel (moins de 800 mm) et en hiver, le sont un peu plus durant l’été. Elles sont plus fréquentes en hiver (9-11 jours) qu’en été (moins de 6 jours)[9] ;
  • les climats de montagne regroupent tous les lieux où les influences montagnardes et/ou semi-continentale sont prépondérantes, avec un nombre de jours et un cumul élevés de précipitation, une température moyenne inférieure à 9,4°C et, corrélativement, plus de 25 jours au cours desquels la température minimale a été inférieure à -5° C et moins de 4 avec un maximum supérieur à 30°C[10].
Zonage climatique de Joly et al. (2010).

Zonages de Météo-France (2010 et 2020)[modifier | modifier le code]

Zonage climatique de Météo-France en 5 zones (2020).
Zonage climatique de Météo-France en 29 régions climatiques (2020).

Paramètres climatiques[modifier | modifier le code]

Température[modifier | modifier le code]

Précipitations[modifier | modifier le code]

Paramètres des stations météorologiques historiques[modifier | modifier le code]

Département Stations Températures Ensoleilmt Précipitations
moy
moyenne
(1991-2020)
maxi
extrême
mini
extrême
Cumul
moyen
Max
en 24 h
Max
en 5 j
Moy > 1 mm[N 1]
Charente Cognac[11] 13,7 40,3
(le 23 juil. 2019)
-19,4
(le 15 fev. 1956)
2042.8 771,8 116,1
(le 7 avr. 1986)
152,1
(avr.)
6,0
Charente-Maritime La Rochelle[12] 13,6 39,3
(le 24 juin 1986)
-11,4
(le 16 janv. 1985)
2046 805,1 195,1
(le 25 juil. 1983)
209,0
(juil.)
5,9
Corrèze Brive[13] 13,0 42,1
(le 23 juil. 2019)
-16,4
(le 06 fev. 2012)
2036.4 903,9 105,9
(le 16 mars 1988)
149,7
(juin)
6,9
Creuse Guéret[14] 11,3 38,5
(le 7 août 2003)
-23,2
(le 9 fev. 1985)
1516.7 1103,4 71,0
(le 14 sept. 1990)
163,1
(fev.)
7,1
Lépaud[15] 10,8 37,8
(le 4 août 2003)
-15,0
(le 1 mars 2005)
Deux-Sèvres Niort[16] 12,8 41,0
(le 18 juil. 2022)
-16,0
(le 17 janv. 1987)
2006 846,6 87,2
(le 11 juin 1988)
121,0
(mai)
6,4
Dordogne Bergerac[17] 13,2 41,1
(le 04 août 2003)
-17,1
(le 09 fev. 2012)
2021.4 792,9 199,9
(le 2 juin 1989)
202,4
(juin)
6,3
Gironde La Teste-de-Buch[18] 13,8 42,4
(le 18 juil. 2022)
-15,7
(le 16 janv. 1985)
2121.1 948,1 206,0
(le 6 dec. 1982)
252,3
(dec.)
6,7
Bordeaux-Mérignac[19] 14,2 41,2
(le 23 juil. 2019)
-16,4
(le 16 janv. 1985)
2069.9 924,9 137,9
(le 25 sept. 1982)
176,0
(sept.)
7,0
Vienne Poitiers-Biard[20] 12,2 40,8
(le 27 juil. 1947)
-17,9
(le 16 janv. 1985)
1940.7 695,3 92,3
(le 2 fev. 2011)
116,0
(nov.)
6,0
Haute-Vienne Limoge[21] 11,8 38,2
(le 18 juil. 2022)
-19,2
(le 16 janv. 1985)
1922.1 1018,0 77,2
(le 26 juin 1994)
174,2
(juin)
7,0
Landes Dax[22] 14,5 41,1
(le 04 août 2003)
-16,2
(le 15 janv. 1985)
1913.7 1155,2 182,9
(le 16 oct. 1975)
197,9
(oct.)
8,2
Mont-de-Marsan[23] 13,8 42,5
(le 01 août 1947)
-19,8
(le 08 janv. 1985)
1942.2 918,1 88,9
(le 22 dec. 1983)
167,6
(oct.)
7,1
Lot-et-Garonne Agen[24] 13,8 41,0
(le 01 août 1947)
-21,9
(le 15 fev. 1956)
2019.9 708,2 198,9
(le 9 nov. 1988)
223,3
(nov.)
6,1
Pyrénées-Atlantiques Biarritz[25] 14,5 42,9
(le 18 juin 2022)
-12,7
(le 16 janv. 1985)
1920.5 1473,6 185,7
(le 05 août 1963)
207,6
(dec.)
9,3
Socoa[26] 15,0 42,0
(le 18 juin 2022)
-12,0
(le 03 fev. 1956)
21.6 1521,3 163,6
(le 24 sept. 1959)
228,8
(dec.)
9,6
Pau-Uzein[27] 13,7 39,9
(le 01 août 1947)
-15,0
(le 13 fev. 1956)
1909.7 1093,8 91,3
(le 12 juin 2018)
161,8
(dec.)
7,9

Événements climatiques exceptionnels[modifier | modifier le code]

Événements historiques[modifier | modifier le code]

Les exemples historiques présentés dans l'étude de 2018 sur l'anticipation du changement climatique en Nouvelle-Aquitaine réalisée par ClimaTerra sont volontairement diamétralement opposés en matière d’extrêmes pour prouver le caractère permanent de ces aléas[3].

Les catastrophes climatiques en Dordogne au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Au cours d’une période de 90 ans comprise entre 1700 et 1790, les registres paroissiaux de la Dordogne révèlent que les habitants affrontèrent pas moins de 37 extrêmes météorologiques, soit un événement catastrophique tous les 2,4 ans! Il s'agit principalement d'inondations et de vagues de froids extrêmes avec des fréquences respectives de 5,6 années et de 6,4 années, en phase avec le contexte de petit âge glaciaire. À titre de comparaison, les périodes de retour avancées par la préfecture de la Dordogne en 2014 sont comprises entre 10 et 75 ans, mais celles-ci sont toutefois calculées à partir d’une série d’inondations ne remontant pas au-delà de 1944[3].

Tempêtes et forêts landaises[modifier | modifier le code]

Entre 1550 et 2009, 15 tempêtes pouvant être classée entre les niveaux 10 et 12 de l’échelle de Beaufort frappèrent les écosystèmes forestiers landais. De très fortes fluctuations sont constatées depuis le XVIe siècle. En termes de fréquence, le XIIIe siècle se détache nettement avec six tempêtes concentrées entre les années 1730 et 1780, ce qui, somme toute, correspond assez bien à la chronologie des tempêtes nationales. A contrario, le XIXe siècle n’enregistre « que » cinq aléas de grande ampleur, Klaus compris (2009)[28]. Les victimes ligneuses de l’époque se composent massivement de chênes, de hêtres et de pins dans une moindre mesure. Autrement dit la forêt offre un tout autre visage qu'en 2009. Entre-temps, les landes de Gascogne ont fait l’objet d’un assainissement et de reboisements massifs qui ont donneé naissance à une forêt totalement artificielle et peu résiliente, où prédomine le pin maritime. En un demi-siècle, l’ensemble du massif landais va vu ainsi sa superficie forestière passer de 130 000 à 843 000 hectares, dont 780 000 pins, aggravant du même coup sa vulnérabilité[28].

Submersions marines passées[modifier | modifier le code]

Entre 1550 et 2010, 117 submersions ont été collectées dans les archives pour l’ensemble des littoraux français. Parmi elles, 30 catastrophes ont frappé exclusivement le littoral atlantique. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les 50 dernières années (1970-2020) n’ont pas connu de recrudescence de ce type d’événements extrêmes dans le golfe de Gascogne. Le siècle le plus catastrophique correspond au XVIIIe siècle, avec neuf submersions, alors que le XXe siècle en totalise seulement cinq, La très grande majorité se produisit entre 1924 et 1957. Il semble également que l’apogée du petit âge glaciaire au XVIIe siècle se soit traduit par une moindre fréquence de ces extrêmes (3 submersions). Aucun événement de forte intensité ne frappa la côte et sa population de 1957 à 2010 (Xynthia). Pourtant très puissantes, les tempêtes Lothar et Martin de décembre 1999 ne provoquèrent pas d’inondations graves, excepté dans le secteur de la centrale nucléaire de Blaye[29],[30].

Recul du littoral estuarien dans les années 1920-1930[modifier | modifier le code]

Comme l’affirment les rapports relatifs aux différentes tempêtes ayant affecté le golfe de Gascogne, la « situation à peu près stable de la côte n’a véritablement commencé à inspirer des inquiétudes graves qu’à partir du raz de marée du 9 janvier 1924 ». Des modifications profondes sont constatées dans les fonds sous-marins à l’embouchure de la Gironde, spécialement dans les bancs entre lesquels s’ouvre la passe du Sud, de telle sorte que la mer venait désormais frapper, avec une violence nouvelle, la zone des dunes comprise entre le sud de Soulac et l’épi Saint-Nicolas, l’un des ouvrages de la Pointe de Grave. Lors de la tempête du 18 au 19 novembre 1927, les dunes du front de mer de Soulac sont considérablement « rongées » et plusieurs immeubles et habitations sont en partie écroulés en raison du recul dunaire d’au moins 8 mètres. À titre de comparaison, la succession de tempêtes exceptionnelle qui a frappé le littoral aquitain pendant l’hiver 2013-2014 a entraîné un recul de la côte d’une dizaine de mètres en moyenne, avec des retraits de plus de 30 mètres dans de nombreuses zones[31].

Vents extrêmes et tempêtes[modifier | modifier le code]

https://meteofrance.com/comprendre-la-meteo/le-vent/les-vents-regionaux

Inondations[modifier | modifier le code]

Canicules et sécheresses[modifier | modifier le code]

Vagues de froid[modifier | modifier le code]

Réchauffement climatique[modifier | modifier le code]

Les observations de température disponibles depuis la fin du XIXe siècle siècle indiquent que le climat de la Nouvelle-Aquitaine s’est déjà réchauffé d’environ +1,4 °C au cours de la période 1959-2016. Sur une période plus longue, par exemple 1900-2016, l’estimation n’est guère différente (+0,1 °C à +0, 2 °C de réchauffement supplémentaire), car l’essentiel du réchauffement s’est produit au cours des dernières décennies, principalement depuis les années 1980. Ce chiffre est nettement supérieur aux fluctuations attendues sous l’effet de la variabilité naturelle du climat. Le réchauffement est plus marqué au printemps et en été qu’en automne et hiver. Il est en outre relativement uniforme sur la région, et très proche du réchauffement observé en moyenne sur la France[32].

https://www.cairn.info/revue-sciences-eaux-et-territoires-2017-1-page-14.htm Comment la région Nouvelle Aquitaine anticipe le changement climatique ? Denis Salles, Hervé Le Treut Dans Sciences Eaux & Territoires 2017/1 (Numéro 22), pages 14 à 17

https://hal.science/hal-02060363/ Programme les sentinelles du climat – Tome VI :

https://hal.science/hal-03947645/document Les sentinelles du climat - Effets du changement climatique sur la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine

https://hal.science/hal-01885271/ Massif montagneux – Les Pyrénées - 2018

http://www.charente2050.fr/ étude exploratoire sur l’ensemble du bassin de la Charente

https://www.dordogne2050.fr/ étude prospective sur l’ensemble du bassin de la Dordogne

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/le-climat-en-limousin-d-ici-2050-a-quoi-doit-on-s-attendre-2798894.html

https://transitions-limousines.org/tl-presentation-etat-des-lieux/ Quel climat demain ? Transitions Limousines présente les premières projections pour le Limousin - 4 juin 2023

https://fr.scribd.com/document/640462686/Simulations-du-climat-du-Limousin#

https://objectifaquitaine.latribune.fr/politique/2022-10-03/bordeaux-metropole-veut-faire-du-plan-climat-la-colonne-vertebrale-de-ses-politiques-publiques-935125.html Plan climat Bordeaux

https://www.lp-promotion.com/lp-mag/plan-climat-bordeaux Plan climat Bordeaux

Politique et planification climatiques[modifier | modifier le code]

Niveau national[modifier | modifier le code]

Pour respecter les deux objectifs de l'accord de Paris sur le climat (réchauffement bien en-dessous de °C et de préférence limité à 1,5 °C), une réduction forte et immédiate des émissions de CO2 est indispensable, jusqu'à atteindre la neutralité carbone, seule à même de stopper le réchauffement. Diminuer les émissions des autres gaz à effet de serre, en particulier le méthane, est également pertinent. Pour répondre à cet objectif, la France, à travers sa politique climatique, déploie différentes stratégies d'atténuation et d'adaptation), avec des objectifs spécifiques comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50 % entre 1990 et 2030 (20 % en 2019) ou la réduction de la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à la référence 2012 en visant un objectif intermédiaire de 20 % en 2030. La traduction des engagements de la France sur le climat et l'énergie se décline en différents documents de planification aux niveaux régional et local.

Niveau régional[modifier | modifier le code]

Niveau local[modifier | modifier le code]

SCOT[modifier | modifier le code]

Territoires à énergie positive (2014)[modifier | modifier le code]

PCAET (2015)[modifier | modifier le code]

[0084] Plan Climat Air Energie Territorial Adoption Décision Autorisation.pdf (bordeaux-metropole.fr) https://www.bordeaux-metropole.fr/sites/MET-BXMETRO-DRUPAL/files/2023-05/%5B0084%5D%20Plan%20Climat%20Air%20Energie%20Territorial%20%20Adoption%20D%C3%A9cision%20Autorisation.pdf

https://www.sde24.fr/nos-activites/transition-energetique/plans-climat-air-energie-territoriaux-pcaet/syntheses-pcaet/ https://www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/le-guide-le-bilan-a-mi-parcours-des-pcaet-juin-a13510.html

PLU[modifier | modifier le code]

Les Plans locaux d'urbanisme (PLU) doivent prendre en compte les PCAET[33].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Moyenne des précipitations pour les jours où il est tombé plus de 1mm.

Références[modifier | modifier le code]

  1. François Michel, Roches et paysages, reflets de l’histoire de la Terre, Paris, Belin, Orléans, brgm éditions, 2005, (ISBN 2-7011-4081-1), p.154
  2. coordination : Francis Grousset, rédacteurs : Pascal Bertran, Bérangère Clavé-Papion, Anne Colin, Emmanuel Garnier, Dominique Genty, Sandrine Lavaud, Maria-Fernanda Sanchez-Goñi, Jean-Pierre Tastet, Florence Verdin, Les impacts du changement climatique en Aquitaine., Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « À découvert », , 368 p. (EAN 9782867818745, DOI 10.4000/books.pub.585, lire en ligne), 3e partie -chapitre 2. Du climat du passé au climat du futur.
  3. a b et c Anticiper les changements climatiques en Nouvelle-Aquitaine (2018) p. 59
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 3
  5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  6. Les types de climats en France, une construction spatiale , résumé
  7. Les types de climats en France, une construction spatiale , type 5
  8. Les types de climats en France, une construction spatiale , type 4
  9. Les types de climats en France, une construction spatiale , type 7
  10. Les types de climats en France, une construction spatiale , type 1
  11. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Cognac », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  12. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station La Rochelle », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  13. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Brive », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  14. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Guéret-Grancher », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  15. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Lépaud », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  16. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Niort », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  17. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Bergerac », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  18. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Cazaux », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  19. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Bordeaux-Mérignac », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
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  21. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Limoges-Bellegarde », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
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  25. « Normales et records pour la période 1991-2020 – station Biarritz-Pays-Basque », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
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  30. « L'inondation de la centrale du Blayais en décembre 1999 », sur www.irsn.fr (consulté le )
  31. Anticiper les changements climatiques en Nouvelle-Aquitaine (2018) p. 62
  32. Anticiper les changement climatiques en Nouvelle-Aquitaine, p. 13
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Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • coordination : Hervé Le Treut, rédacteurs : Vincent Bernard, Christophe Cassou, Iker Castège, Aurélie Chaalali, Déborah Idier, Gonéri Le Cozannet, Serge Planton, Aurélien Ribes, Les impacts du changement climatique en Aquitaine., Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « À découvert », , 368 p. (EAN 9782867818745, DOI 10.4000/books.pub.585, lire en ligne)
  • Comité scientifique régional AcclimaTerra, sous la direction de Hervé Le Treut, Anticiper les changements climatiques en Nouvelle-Aquitaine, Éditions Région Nouvelle-Aquitaine, (ISBN 978-2-9564516-1-7)
  • Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des Territoires (SRADDET)