Vinsobres

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Vinsobres
Vinsobres
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Claude Somaglino
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26377
Démographie
Gentilé Vinsobrais
Population
municipale
1 017 hab. (2021 en diminution de 13,15 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 20′ 05″ nord, 5° 03′ 43″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 520 m
Superficie 35,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nyons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Vinsobres
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Vinsobres
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Vinsobres

Vinsobres est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Vinsobres est située à 9 km au sud-ouest de Nyons, à 14 km au nord-est de Tulette, à 12 km au sud-est de Valréas (Vaucluse) et à 15 km au nord de Vaison-la-Romaine (Vaucluse). La commune est située entre le territoire vauclusien du canton de Valréas (enclave des papes) et le territoire principal du département de Vaucluse.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune se compose de deux parties : le village, situé sur une colline, est ouvert au sud sur la plaine de l'Eygues ; le nord de la commune est plus vallonné sur les contreforts du massif des Baronnies.

Sites particuliers[1] :

  • Chevalets (447 m) ;
  • Combe Saint-Marcelin ;
  • Gareu (394 m) ;
  • Serre Besson ;
  • Serre de Vialle (492 m).

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • Canal du Moulin de Saint-Maurice ;
  • le Coriançon[2] ;
  • le Rieu ;
  • l'Hérein ;
  • l'Eygues, cours d'eau principal ;
  • Ravin de la Font du Loup ;
  • Ravin du Combau ;
  • Ravin du Ruinas ;
  • Ruisseau de Combe de Mège ;
  • Ruisseau de la Combe Saint-Marcellin ;
  • Ruisseau de la Moye[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 783 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 3,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 788,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records VINSOBRES (26) - alt : 346m, lat : 44°20'14"N, lon : 5°03'36"E
Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,3 5,1 7,7 11,3 14,9 17,3 17,2 13,6 10,4 6,1 3,3 9,3
Température moyenne (°C) 6,2 6,6 10 12,8 16,8 20,9 23,7 23,4 19 14,9 9,8 6,8 14,2
Température maximale moyenne (°C) 9,9 10,9 15 18 22,3 26,9 30 29,7 24,4 19,4 13,6 10,3 19,2
Record de froid (°C)
date du record
−6,6
11.01.10
−10,6
07.02.12
−7,6
02.03.05
−1,6
14.04.1998
2,7
05.05.19
7,1
01.06.06
9,7
11.07.1993
10,2
22.08.07
4,6
29.09.1993
−1,6
28.10.12
−5
23.11.1998
−8,2
30.12.1996
−10,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,5
20.01.07
23
23.02.20
26,8
18.03.1997
30
24.04.07
34,2
21.05.22
41,8
28.06.19
40
18.07.22
43
23.08.23
35,7
04.09.23
31,9
08.10.23
23
14.11.23
20,1
31.12.21
43
2023
Précipitations (mm) 61,5 42,1 50,7 71,9 64,6 43,5 37,6 51,3 102,6 102,1 106,4 54,2 788,5
Source : « Fiche 26377003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vinsobres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,1 %), forêts (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), zones urbanisées (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Village perché[15].

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Armand
  • Audran
  • Barat
  • Berbezier
  • Bois des Combaux
  • Bois des Plaines
  • Bout du Rieu et Paroir
  • Brunet
  • Buissillon
  • Cave vinicole du Coriançon
  • Cave vinicole du Prieuré
  • Chabrier
  • Château de Vérone
  • Châtelain
  • Deurre
  • Devant Vialle
  • Fresquet
  • Gareu
  • Gironde
  • Hauterive
  • la Barette
  • la Bicarelle
  • la Canarde
  • la Combe
  • la Crose
  • la Delille
  • la Grange
  • la Haute Vesprée
  • la Noix
  • la Palud
  • la Reynaude
  • la Touche
  • le Colombier (est)
  • le Colombier (ouest)
  • le Coriançon
  • le Moulin
  • le Plan
  • le Pont de Mirabel
  • les Andronnies
  • les Chauvets
  • les Conches
  • les Cornuds
  • les Côtes
  • les Crottes
  • les Escoulaires
  • les Grands Préaux
  • les Louardes
  • les Parisots
  • les Plaines
  • les Ratiers
  • Meynard et Lorie
  • Mire
  • Monnier
  • Pastoir
  • Petit Saint-Pierre
  • Pié Court
  • Plan de Chaix
  • Plan de Guérin
  • Plan de Moye
  • Plumet
  • Pré Neuf
  • Reynarde
  • Rouanne
  • Saint-Jacques
  • Saint-Pierre
  • Saint-Vincent

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • les Andronnies est le nom d'une colline et d'un quartier attestés en 1891[16].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU)[17] et d'un plan de prévention du risque inondation (PPRI)[18].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le village est desservi par la D 94 depuis Nyons et Saint-Maurice-sur-Eygues[19].

Transports en commun : réseau Sud Rhône-Alpes Déplacements Drôme Ardèche (SRADDA)[20],[21].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

La commune est située dans une zone de sismicité modérée[22].

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[23] :

  • 1137 : de Vinzobrio (cartulaire des Templiers, 61).
  • 1182 : Vizobris et Vinzobres (cartulaire des Templiers, 134).
  • 1274 : castrum de Vinsobris (inventaire des dauphins, 231).
  • 1284 : castrum de Vinsobrio (Valbonnais, II, 118).
  • 1300 : castrum de Vinçobriis (inventaire des dauphins, 322).
  • 1303 : castrum Vinczobriis (inventaire des dauphins, 244).
  • 1336 : castrum de Vinsobriis (inventaire des dauphins, 222).
  • 1343 : domini Vinsobriarum (choix de documents, 86).
  • 1375 : Vinczobriarum (choix de documents, 188).
  • 1381 : habitatores de Vinsobris (archives de Taulignan).
  • 1891 : Vinsobres, commune du canton de Nyons.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le toponyme signifierait « la forteresse de Veniso sur la hauteur » et serait composé d'un vintio- d'origine pré-celtique (vin-t « hauteur ») et du suffixe celte briga « montagne »[24],

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Atelier de taille (aux Préaux)[15].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Présence romaine[15] :

  • Bas-relief romain (à la cave coopérative)[15].
  • Mosaïque romaine (dans la chapelle du château de Vérone)[25],[15].
  • Sépultures gallo-romaines[15].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

En 970, des religieuses du prieuré de Nyons s'installent à Vinsobres pour y gérer une congrégation (dépendante de l'Abbaye Saint-Césaire d'Arles)[réf. nécessaire].

La seigneurie[23] :

  • Au point de vue féodal, Vinsobres était une terre (ou seigneurie) du fief de l'abbesse de Saint-Césaire d'Arles.
  • Il y aura plusieurs co-seigneurs.
  • Vers 1206 : une partie est cédée aux barons de Montauban en échange du « haut domaine » de Mirabel, et dont le surplus est acquis par les Baux de Brantes.
    • La part des Baux de Brantes est acquise par les Montauban.
    • Les Montauban lèguent Vinsobres aux dauphins.
    • 1322 : la seigneurie est inféodée aux Plaisians.
    • 1330 : elle passe (par mariage) aux Grandis.
    • 1352 : elle est vendue aux Cornilhan.
    • Elle passe (par mariage) aux Eurre.
    • Vers 1540 : passe (par mariage) aux Alrics.
    • 1685 : passe (par mariage) aux Rocquard.
    • 1687 : vendue aux Feautrier.
    • Peu après : passe (par mariage) aux Agoult de Montmaur.
    • 1738 : passe (par mariage) aux Trémolet de Montpezat, encore seigneurs en 1789.
  • Une part est possédée par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle semble être passée aux Doize.
    • 1727 : les Doize se disent « seigneurs majeurs » de Vinsobres.
    • 1753 : ils obtiennent l'érection de leur terre en comté.
  • 1399 : d'autres parts appartiennent aux Durfort et aux Vinsobres.
  • 1457 : une part appartient aux Thollon.
  • 1536 : une part appartient aux La Tour.
  • Une dernière part appartient aux Véronne.
    • Vers 1730, elle passe aux Moreau.

1337 : les habitants du village obtiennent certains droits du dauphin Humbert II, comme celui d'organiser un conseil municipal[réf. nécessaire].

1349 : Humbert II lègue le Dauphiné à la France.

XVIe siècle : plusieurs communautés protestantes sont présentes dans la région, notamment à Tulette et à Vinsobres.
Vinsobres est touchée par les différentes guerres de Religion. En 1581, le duc de Mayenne donne l'ordre de détruire les 32 places fortes huguenotes locales.
En 1598, la signature de l'édit de Nantes permet le rétablissement de cette religion dans la région.
Dans la première moitié du XVIIe siècle, sur environ 200 familles du village, deux tiers sont protestantes.
En 1685, la révocation de l'édit de Nantes impose aux protestants une conversion forcée au catholicisme. L'église d'alors se trouvant trop petite, un nouvel édifice est construit au sein du village, en remplacement de l'église « d'en haut ». Elle est inaugurée en 1710.
Cependant, jusqu'à la veille de la Révolution française, des « assemblées du désert » sont organisées. Les mariages et décès célébrés lors de ces réunions sont publiquement enregistrés en 1788[26].

1737 : il y a trois fabricants de sergettes (produisant annuellement cinquante pièces de cinquante aunes), deux chirurgiens, deux merciers, deux menuisiers, quatre cordonniers, quatre tailleurs d'habits, deux maçons, deux maréchaux et deux cabaretiers[23].

1763 (démographie) : 252 familles (dont 486 personnes de sexe masculin et 528 de sexe féminin)[23].

Avant 1790, Vinsobres était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église était celle d'un prieuré séculier uni au chapitre cathédral de Vaison[23].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Vinsobres devient le chef-lieu d'un canton du district de Buis-les-Baronnies, comprenant le Pègue, Noveysan, Saint-Maurice, Venterol, Vinsobres et Condorcet.
En 1793, Condorcet est rattaché à un autre canton
. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) fait de Vinsobres une simple commune du canton de Nyons[23].

En 1806, l'ancienne église, inutilisée depuis l'inauguration de la nouvelle, est transformée en temple (à la suite du Concordat)[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Vinsobres.

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 Elie François SIGAUD    
1888 1892 Elie François SIGAUD    
1892 1896 Elie François SIGAUD    
1896 1900 Elie François SIGAUD    
1900 1904 Elie François SIGAUD    
1904 1908 Emile MOUTON    
1908 1912 Emile MOUTON    
1912 1919 Emile MOUTON    
1919 1925 Gustave FLOURET    
1925
(ou 1924 ?)
1929 André Escoffier Rad. avocat, député de la Drôme
1929 1935 André Escoffier   maire sortant
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 Georges Delhomme    
1995 2001 ?    
2001 2008 Serge Cornud DVD  
2008 2014 Serge Cornud   maire sortant
2014 2017 (oct.) Marie-Pierre Monier[27] PS professeure
sénatrice de la Drôme depuis 2014
2017
(élection ?)
2020 Claude Somaglino   retraité
2020 En cours
(au 4 janvier 2021)
Claude Somaglino[28][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale.

Pour les élections législatives, la commune faisait partie du Canton de Nyons avant mars 2015 ; depuis elle est dans la Troisième circonscription de la Drôme.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2017

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 164 000 , soit 940  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 996 000 , soit 804  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 079 000 , soit 871  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 785 000 , soit 633  par habitant ;
  • endettement : 1 091 000 , soit 881  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 14,35 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,16 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,03 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 21,17 %.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 1 017 habitants[Note 3], en diminution de 13,15 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4161 4041 4771 4971 5761 6201 5661 5861 654
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6131 6451 6111 5031 5861 5241 3701 2521 228
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1191 0441 039931873805758690713
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7057548079111 0621 0891 0721 0701 109
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1811 0311 017------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Vinsobres dépend de l'académie de Grenoble[34].

Établissements d'enseignements[35] :

  • Le groupe scolaire comporte une école maternelle (29 enfants) et primaire (56 enfants), pour un total de quatre classes[36].
  • Les collèges et lycées les plus proches sont à Nyons à Valréas.

Santé[modifier | modifier le code]

  • Plusieurs professionnels de santé sont installés à Vinsobres : un médecin généraliste et un cabinet de soins infirmiers[37].
  • Les Pharmacies les plus proches sont à Nyons et Mirabel-aux-Baronnies.
  • L'hôpital le plus proche se situant à Nyons.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête artisanale et populaire (trois jours) : le [15].
  • Fête votive (ou patronale) : le deuxième dimanche de septembre[15].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Oliviers et lavandes.

En 1992 : vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône Village, oliviers, pâturages (ovins)[15].

  • Deux caves coopératives (dont une de vieillissement)[15].
  • Produits locaux : croquette de Vinsobres, paté de grives[15].
  • Foire agricole : les samedi et dimanche avant Pâques[15].

Le vin rouge de Vinsobres bénéficie de l'appellation premier cru des côtes-du-Rhône en Drôme provençale par décret du .
Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'université du vin.

En 1633, Joseph Marie de Suarès, évêque de Vaison et grand amateur du vin de Vinsobres, créa la devise « Vinsobres ou sobre vin, prenez-le sobrement » qui est aujourd'hui celle des vignerons du terroir[40].

Commerce[modifier | modifier le code]

Bistrot de pays de Vinsobres.
  • L'Auberge du Petit Bistrot porte le label Bistrot de pays[41],[42]. Elle adhère à une charte qui a pour but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village ».
  • Restaurants[43].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 631 [45].

Emploi[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Vestiges gallo-romains (voir plus haut : paragraphe Histoire)[15].
  • Ruines d'un donjon dominant le village[réf. nécessaire].
  • Vestiges de l'enceinte médiévale et d'une porte, le Portalou[réf. nécessaire].
  • Ancien Prieuré du XIIe siècle, siège de l'église catholique paroissiale jusqu'en 1685.
En 1806, l'ancienne église, inutilisée depuis l'inauguration de la nouvelle, est transformée en temple protestant[46],[47],[48],[49],[50].
  • Restes des remparts de la place forte des XVe et XVIe siècles[15].
  • Église paroissiale de la Nativité de Vinsobres (fin XVIIe siècle)[15] : l'édifice originel, en haut du village, étant trop petite, à la suite de la conversion des protestants locaux, après la révocation de l'édit de Nantes, une nouvelle église a été construite au sein du village.
  • Lavoir et fontaines[51].
  • Monument aux morts[52].

La Touche, Deurre, Château de Vérone : maisons fortes d'époque moderne[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Animation culturelle et folklorique[15].
  • Club des jeunes[15].

La commune fait partie de l'Association des communes de France aux noms burlesques et chantants (le nom moderne est un oxymore). Elle a organisé les 7 et la rencontre annuelle des communes aux noms burlesques[53].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Croquettes de Vinsobres.

Vinsobres est célèbre dans toute la Drôme provençale pour sa croquette de Vinsobres, biscuit croquant aux amandes légèrement sucré.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Liste des espèces recensées[54].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joseph Bonnaud d'Archimbaud (né en 1767 dans le Vaucluse, mort en 1857 à Vinsobres) : capitaine de frégate, député du Vaucluse ;
  • André Escoffier (né en 1886 à Vinsobres, mort en 1949 à Paris) : homme politique, maire de Vinsobres.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Vinsobres possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Histoire et culture

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. fiche du Corriançon sur le site du SANDRE.
  3. fiche du ruisseau de la Moye sur le site du SANDRE.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Vinsobres » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Vinsobres » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France,neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Vinsobres.
  16. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 8 (Les Andronnies).
  17. Plan local d'urbanisme.
  18. PPRI.
  19. Lieux et itinéraires.
  20. * Réseau Sud Rhône-Alpes Déplacements Drôme Ardèche (SRADDA).
  21. Le réseau régional dansla Drôme :Plan des lignes.
  22. Didacticiel de la règlementation parasismique
  23. a b c d e et f J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 418 (Vinsobres).
  24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1958.
  25. Mosaïque romaine dans la chapelle du château de Vérone.
  26. a et b Histoire et protestantisme à Vinsobres
  27. Marie Pierre Monier, dépêche AFP
  28. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  29. Les comptes de la commune.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. académie de Grenoble.
  35. Établissements d'enseignements.
  36. groupe scolaire de Vinsobres.
  37. Professionnels et établissements de santé.
  38. Paroisse Saint François d'Assise en Nyonsais.
  39. Redressés et réveillés, les protestants drômois et ardéchois sous le régime concordataire (1801-1905) : une même réalité avec des nuances importantes, par Michel Mazet.
  40. Les vins de Vinsobres.
  41. La charte Bistrot de Pays.
  42. Fédération nationale des bistrots de pays.
  43. Commerces et services de proximité.
  44. Vinsobres sur https://www.ledauphine.com/.
  45. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
  46. https://www.dromeprovencale.fr/patrimoine-culturel/temple-de-vinsobres/ Ancien prieuré du XIIe siècle.
  47. http://bibliotheque.ruedeleglise.net/wiki/Nyons,_%C3%A9glise_r%C3%A9form%C3%A9e_de_Baronnies_et_D%C3%A9sert Nyons, église réformée de Baronnies et Désert.
  48. http://huguenotsinfo.free.fr/temples/vinsobres.htm Vinsobres : le temple.
  49. http://erfbaronnies.free.fr/Hist.Vinsobres.htm Histoire de Vinsobres et de son prieuré.
  50. https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/vinsobres-temple/ Le temple de Vinsobres, autrefois église paroissiale dite « du prieuré », sur https://www.sauvegardeartfrancais.fr/.
  51. Lavoir.
  52. Monument aux morts.
  53. Rencontre 2013 à Vinsobres sur ville-mariol.fr].
  54. https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/26377/tab/especes Inventaire national du patrimoine naturel de la commune.