Vinça

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vinça
Vinça
La retenue d'eau et le Canigou.
Blason de Vinça
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Bruno Guérin
2020-2026
Code postal 66320
Code commune 66230
Démographie
Gentilé Vinçannais, Vinçannaises
Population
municipale
2 156 hab. (2021 en augmentation de 7,64 % par rapport à 2015)
Densité 279 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 38′ 46″ nord, 2° 31′ 46″ est
Altitude Min. 199 m
Max. 364 m
Superficie 7,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vinça
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vinça
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vinça
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Vinça
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Vinça

Vinça Écouter ou Vinçà (catalan) est une commune située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, la Lentillà, la rivière de Tarérach et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vinça est une commune rurale qui compte 2 156 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Vinça et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Vinçannais ou Vinçannaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Vinça se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 30 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 9 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 22 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Rigarda (2,3 km), Rodès (3,0 km), Joch (3,1 km), Finestret (3,5 km), Marquixanes (3,5 km), Espira-de-Conflent (4,0 km), Arboussols (4,1 km), Bouleternère (4,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Vinça fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Formations du Pliocène inférieur, Lac des Escoumes, Vinça[7],[8]. Il y a environ 5 Ma, le niveau de la mer Méditerranée s'est élevé rapidement (la "transgression zancléenne"). La mer est montée presque jusqu'à Vinça. Elle a laissé des couches marines (deltaïques) de sable et de gravier, représentées par la couche inférieure (de couleur plus claire) des deux couches visibles sur cette image. La couche supérieure, de couleur rouille, est d'origine continentale ("fluviotorrentiel")[9]. Elle contient une variété de gros galets apportés par le "paléo-Têt" depuis les collines et les montagnes de l'intérieur - granit, gneiss, marbre, schiste, quartzite, etc[10].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 6 km à vol d'oiseau[14], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales »[19], d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[21] : les « coteaux du Fenouillèdes et Roc del Maure » (1 147 ha), couvrant 5 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vinça est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[I 2],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vinça, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 3 157 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (29,3 %), eaux continentales[Note 7] (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), zones urbanisées (14,3 %), forêts (8,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vinça est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[27],[28].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[29].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[30]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[31].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[33].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Vinçà[34].

Le nom de Vinça provient de « Villa Vinciani », du nom d'une propriété rurale appartenant à un Vincius, à l'époque ibéro-romaine[35].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors de la création des communes en 1790, le hameau de Sahorle est rattaché à la commune de Vinça[36].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Sébastien Escanyé[37]   Conseiller général
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1815 Sébastien Escanyé[37]   Conseiller général
Les données manquantes sont à compléter.
1830 1831 Sébastien Escanyé[37]   Conseiller général
Les données manquantes sont à compléter.
[38] Pierre Gipulo[39] SFIO Négociant
Les données manquantes sont à compléter.
Michel Calmon    
Paul Coueffec    
Jean Cuillel    
Émile Luzzato    
Léon Trabis    
Yves Blaize    
Pierre Paillès DVD puis UMP  
juin 2021[40] René Dragué PS Retraité
2e vice-président de la CC Conflent Canigó (2015 → )
juillet 2021 En cours Bruno Guérin[41]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1767
118 f124 f67 f102 f98 f98 f259 f304 f1 613 H
1774 1789 - - - - - - -
1 577 H393 f-------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 2 156 habitants[Note 8], en augmentation de 7,64 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3341 6571 7941 8912 0042 0662 0402 0212 131
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0541 9431 9832 1442 1111 9101 7921 7111 574
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7321 6441 7081 6641 5931 5171 5241 5321 609
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 6101 6221 5871 5891 6551 6661 8331 8801 955
2018 2021 - - - - - - -
2 1112 156-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : À partir de 1790, la population de Sahorle est recensée avec celle de Vinça.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[46] 1975[46] 1982[46] 1990[46] 1999[46] 2006[47] 2009[48] 2013[49]
Rang de la commune dans le département 33 35 43 50 57 57 57 57
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le secteur du collège est Ille-sur-Têt[50].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : [51] ;
  • Foire : [51] ;
  • Marché : mardi et jeudi[51].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le lac de les Escomes (ou Lac des Escoumes), Vinça[52]. Au fond : le massif du Canigou.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 025 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 095 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 120 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 37 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,1 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 8,9 % 12,3 % 13,5 %
Département[I 11] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 114 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (57,8 % ayant un emploi et 13,5 % de chômeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 324 emplois en 2018, contre 345 en 2013 et 346 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 648, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %[I 14].

Sur ces 648 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 189 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

160 établissements[Note 12] sont implantés à Vinça au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 160 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 7,5 % (8,7 %)
Construction 21 13,1 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
40 25 % (30,5 %)
Information et communication 4 2,5 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 4 2,5 % (3 %)
Activités immobilières 12 7,5 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
19 11,9 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
35 21,9 % (13,9 %)
Autres activités de services 13 8,1 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 160 entreprises implantées à Vinça), contre 30,5 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :

  • Macyva, commerce d'alimentation générale (625 k€)
  • Deixonne Michel Bio, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (173 k€)
  • Presse Vincanaise, commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé (127 k€)
  • Financiere Du Cpa, activités des marchands de biens immobiliers (5 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 102 45 22 13
SAU[Note 15] (ha) 349 292 322 159

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 102 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 45 en 2000 puis à 22 en 2010[56] et enfin à 13 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 87 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[57],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 349 ha en 1988 à 159 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 3 à 12 ha[56].

La diversité de cépages présents permet de produire des vins de type A.O.P « Côtes-du-Roussillon » et I.G.P « Côtes-catalanes » en blanc, rosé et rouge. Les vins produits localement sont commercialisés par la cave coopérative ainsi que par deux caves particulières[58].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joseph Fabre (1741-1819) : homme politique né et mort à Vinça ;
  • Louis Ribes (1756-vers 1830) : homme politique né et sans doute aussi mort à Vinça ;
  • Sébastien Escanyé (1759-1832) : homme politique mort à Vinça ;
  • Ferdinand Escanyé (1795-1874) : homme politique né à Vinça ;
  • Bernard Alart (1824-1880) : archiviste et historien né et mort à Vinça ;
  • Jules Alart (1876-1965) : banquier né à Vinça.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Vinça Blason
D'azur, à trois fleurs de lys d'or mal ordonnées, la première surmontée d'une couronne du même et accompagnée à dextre d'une lettre capitale V et à senestre d'une lettre capitale I, les deux de la pointe accompagnées entre elles de deux lettres capitales N et C soutenues d'une lettre capitale A, toutes d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Vinça » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Vinça » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vinça » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vinça » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vinça » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vinça » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Vinça et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Vinça et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Vinça et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Vinça », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
  8. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec Notice explicative de la feuille Céret (1096) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 2015, pages 57 & 62, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 7 janvier 2022.
  9. Cette combinaison particulière de dépôts marins et continentaux est expliquée plus en détail, avec des illustrations, dans : Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales, Orléans : BRGM Éditions, 2018, (ISBN 978-2-7159-2660-8), site 7, pages 68-9. "Site 7" concerne la carrière de "Bente Farine", Néfiach, où l'on trouve des formations similaires.
  10. Ces formations du Pliocène sont très sensibles à l'érosion par ravinement, comme le montre l'image ci-dessus. Ce type d'érosion atteint sa forme la plus spectaculaire dans les Orgues d'Ille-sur-Têt, à 8 kilomètres au nord-est de Vinça. Voir aussi Le Goff et al, site 8, pages 70-71.
  11. « Plan séisme » (consulté le ).
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Vinça et Eus », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  18. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  19. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Vinça », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « site Natura 2000 FR9102010 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Vinça », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « coteaux du Fenouillèdes et Roc del Maure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF le « massif du Fenouillèdes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  28. « Les risques près de chez moi - commune de Vinça », sur Géorisques (consulté le ).
  29. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  30. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  32. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  33. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  34. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  35. Site Histoire du Roussillon, consulté le 18 septembre 2012
  36. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  37. a b et c Étienne Frénay, « Escanyé (Sébastien) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414).
  38. Destitué par le régime de Vichy.
  39. La fiche biographique de Pierre Gipulo sur le Maitron en ligne
  40. Démission
  41. lindependant.fr, 2 juillet 2021
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  47. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  48. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  49. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  50. Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  51. a b et c Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  52. "Le lac des Escoumes de la commune de Vinça est un plan d'eau touristique avec activités nautiques base de loisirs, espace jeux pour les enfants. Camping à proximité. Plan d'eau classé en deuxième catégorie pêche... Lieu de promenade, départ de la rando autour du lac de Vinça" (www.tourisme-canigou.com/).
  53. « Entreprises à Vinça », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  54. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  55. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  56. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Vinça - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  57. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département des Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  58. « Vignerons Terroirs Terres Romanes - Le Terroir »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur vigneronsterresromanes.fr (consulté le ).