Vernet-les-Bains

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vernet-les-Bains
Vernet-les-Bains
Vue de l'église et du vieux village de Vernet-les-Bains.
Blason de Vernet-les-Bains
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Henri Guitart
2020-2026
Code postal 66820
Code commune 66222
Démographie
Gentilé Vernetois, Vernetoises
Population
municipale
1 445 hab. (2021 en augmentation de 6,88 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 33′ 00″ nord, 2° 23′ 19″ est
Altitude Min. 559 m
Max. 2 760 m
Superficie 16,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Prades
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vernet-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vernet-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Vernet-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Vernet-les-Bains

Vernet-les-Bains [vɛʁnɛ le bɛ̃] Écouter (seulement Vernet en catalan[1]) est une commune française, située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Cady, le Riu de Saint-Vincent et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif du Canigou » et le « Canigou-Conques de La Preste ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vernet-les-Bains est une commune rurale qui compte 1 445 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Vernetois ou Vernetoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Vernet-les-Bains se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 45 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 8 km de Prades[3], sous-préfecture, et à 25 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[4], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Corneilla-de-Conflent (2,0 km), Casteil (2,1 km), Fillols (2,2 km), Fuilla (2,5 km), Sahorre (2,8 km), Villefranche-de-Conflent (4,6 km), Taurinya (4,7 km), Serdinya (5,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Vernet-les-Bains fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[6].

Communes limitrophes de Vernet-les-Bains[7]
Corneilla-de-Conflent Fillols
Fuilla Vernet-les-Bains[7] Taurinya
Sahorre Casteil Valmanya
(par un quadripoint)
Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé sur le versant nord du massif du Canigou.

La commune est classée en zone de sismicité modérée[8].

La commune de Vernet-les-Bains est situé dans la zone axiale de la chaîne de montagnes des Pyrénées, dans son secteur orientale. Cette zone de montagnes s'est formée lors de l'orogenèse pyrénéenne, c'est-à-dire une période de compression tectonique où la plaque tectonique ibérique, au sud, est entrée en collision avec la plaque européenne, au nord, il y a environ 80 à 30 millions d'années. Toutefois, les formations de la commune sont principalement d'âge paléozoïque ou antérieur, c'est-à-dire âgées de 300 à 600 millions d'années environ. La limite nord-ouest de la commune se trouve dans le bassin du Conflent, un bassin tectonique d'âge néogène[9].

La faille de la Têt (alpin) traverse du nord-est au sud-ouest le secteur nord-ouest de la commune[11]. Au-delà de la faille, et couvrant la majeure partie de la commune, la montagne s'élève à une altitude de 2785 mètres au Pic du Canigou. Cette partie de la commune repose essentiellement sur des granites et des gneiss paléozoïques[12],[13].

Au nord-ouest de la faille se trouve, tout d'abord, une zone, d'à peine un kilomètre de large, de formations édiacariennes, pour la plupart sédimentaires (mais métamorphisées), dont quelques formations ferrugineuses. Le minerai de fer y est exploité depuis plusieurs siècles, y compris au sein même du village[14].

Enfin, dans l'angle le plus au nord-ouest de la commune, se trouve une zone de dépôts post-Paléogène (c'est-à-dire moins de 25 millions d'années), notamment des dépôts de terrasses fluviales quaternaires avec une forte proportion de gros blocs, dans les vallées des rivières Cady et St-Vincent.

"Les Conques", en direction du Pic du Canigou.

Le secteur le plus au sud-est de la commune, qui correspond à la partie la plus haute du bassin versant de la rivière Saint-Vincent, est appelé "Les Conques". Il s'agit d'un vaste amphithéâtre montagneux, qui s'élève d'une altitude d'environ 1800 mètres jusqu'au sommet du massif du Canigou à 2785 mètres. Cette zone est délimitée à l'est par la crête allant du Pic Joffre au Pic du Canigou, et au sud par la crête de Quazemi[17].

Les Conques sont principalement recouvertes d'éboulis, de champs de blocs et de tills glaciaires. Ces matériaux proviennent des formations géologiques sous-jacentes - métasédiments édiacariens, gneiss de Quazemi (Ordovicien) et leucogranite (Hercynien), et leur prédominance dans ce secteur témoigne des conditions glaciaires et périglaciaires qui ont prévalu à cette altitude pendant au moins les deux derniers millions d'années (période quaternaire)[13]. On pense que l'ensemble de l'amphithéâtre a été recouvert par un glacier pendant la période glaciaire la plus récente (Würm), c'est-à-dire au cours des 100 000 dernières années. Il s'agit d'une zone où le risque d'avalanches est loin d'être négligeable[18].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversé par les rivières du Cady et du Saint-Vincent.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 12 km à vol d'oiseau[21], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[27],[28].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[30].

  • le « massif du Canigou », d'une superficie de 11 746 ha, culmine à 2 784 mètres à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Il recèle de nombreuses espèces endémiques pyrénéennes dont certaines atteignent leur limite orientale et présente une gamme variée d'habitats naturels d'intérêt communautaire liés à l'étagement de la végétation[31] et au titre de la directive oiseaux[30]
  • le « canigou-conques de La Preste », d'une superficie de 20 224 ha, abrite une avifaune de montagne riche et diversifiée, tant au niveau des rapaces que des passereaux et des galliformes. Elle est également fréquentée régulièrement par deux couples de gypaètes barbus et, en été, par un nombre important de vautours fauves en provenance du territoire espagnol[32].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[33] :

  • les « Conques du Canigou » (281 ha)[34] ;
  • le « Flanc nord du massif du Canigou » (3 540 ha), couvrant 5 communes du département[35],
  • la « Haute vallée du Cady » (1 021 ha), couvrant 2 communes du département[36] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[33] :

  • le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du département[37] ;
  • la « vallée du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du département[38].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vernet-les-Bains est une commune rurale, car elle compte parmi les communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[39],[I 2],[40].

Par ailleurs la commune relève de l'aire d'attraction de Prades. Vernet fait partie de la couronne de cette sous-préfecture des Pyrénées Orientales[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,2 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), prairies (1,5 %)[41]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 521 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vernet-les-Bains est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[42],[43].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Vernet-les-Bains.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[44].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[45].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[46].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[47].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vernet-les-Bains est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[48].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Vernet[49].

Vernet devient Vernet-les-Bains par décret du [50].

Histoire[modifier | modifier le code]

Clocher de l'église Saint-Saturnin
Vestige d'une muraille médiévale, rue Notre-Dame del Puig, Vernet-les-Bains[51].
La petite place Sauveur Batlle ("Martyr de la Résistance"), Vernet-les-Bains [52], [53]. Au fond : le pic de la Pena.

Une église Saint-Saturnin apparaît pour la première fois dans les textes en 874[54], s'élevant sur la rive gauche du Cady (autour de l'actuel quartier Saint-Saturnin) et c'est probablement autour de cette église que se forme le premier village. Le château seigneurial, aujourd'hui disparu, est alors situé à Casteil (en catalan Castell de Vernet, le « château de Vernet ») et appartient en mains propres aux comtes de Conflent et de Cerdagne qui résidaient, non loin de là, en leur palais de Corneilla. Ces derniers fondent, entre 997 et l'an 1000[55], l'abbaye Saint-Martin du Canigou, qu'ils dotent de la seigneurie de Vernet en 1007[56]. L'abbé de Saint-Martin sera encore le seigneur de Vernet à la veille de la Révolution française

Le château qui domine actuellement le village fut construit au XIXe siècle par les familles de Lacvivier et Delacroix autour des vestiges d'une tour, probablement érigée au XIIe siècle par l'abbaye pour protéger la population et stocker les récoltes et partiellement détruite en 1654 par les troupes françaises. En 1710, après une terrible inondation qui détruisit l'antique église Saint-Saturnin et une grande partie de l'ancien village, l'abbaye offre aux habitants les terres situées autour de l'ancien château et de sa chapelle Sainte-Marie del Puig, qui devient alors le siège de la paroisse[55].

Au XIXe siècle, Vernet devient une station thermale réputée en raison de ses sources. En 1834, Monsieur Morat, propriétaire des Bains, revend ces derniers à Messieurs de Lacvivier et Courderc, appelés les Commandants, qui vont construire le bel établissement plus tard appelé l'Hôtel Ibrahim Pacha, en l'honneur du séjour aux Bains de Vernet que le professeur Lallemand prescrit à son patient, le prince Ibrahim Pacha, fils du wali d'Égypte, en 1846 - le prince y défraiera la chronique sociale et mondaine et dotera Vernet d'une notoriété inédite. L’établissement passe de mains en mains jusqu’à l’arrivée du comte Henry de Burnay, riche banquier portugais d’origine belge, unique propriétaire en 1888 avec les 18 hectares, qui termine les travaux. Il équipe les Thermes de piscines, de cabines de baignoires, de salles de massages sec et sous l’eau, de salle d’humage et de pulvérisation, de bains de vapeur et de bains de siège, etc. En 1899, il fait construire le Grand Hôtel du Portugal, l’hôtel du Parc et bien d’autres édifices encore. Le , l’hebdomadaire anglais The World désigne Vernet comme étant le « Paradis des Pyrénées ». L'aiguat de 1940 (record d'Europe de précipitations en 24 heures) anéantit la plupart des installations thermales[57].

Pendant la période 1940-44, Vernet-les-Bains a été un point de transit pour de nombreuses personnes cherchant à passer de la France à l'Espagne pour échapper à l'oppression[58].

Un établissement thermal moderne a été créé à Vernet-les-Bains pendant et après les années 1960[59]. Aujourd'hui, cet établissement[60] accueille près de 3 000 curistes par an. De plus, le Casino a repris son activité et Vernet attire toujours de nouveaux habitants qui veulent profiter de la douceur de son climat et de la beauté de son paysage.

La Communauté de communes Canigou - Val Cady est dissoute le et intégrée à la Communauté de communes du Conflent à laquelle adhère donc Vernet-les-Bains.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

  • ELECTION MUNICIPALE 2020[61]

Les enjeux du scrutin à Vernet-Les-Bains: Village département des Pyrénées-Orientales. Vernet-Les-Bains compte 1 447 habitants. Le 1er tour des élections est fixé au et le 2d tour est quant à lui fixé au .

Résultats du 1er tour :

Liste conduite par Voix % inscrits % exprimés Sièges au conseil municipal Sièges au conseil communautaire
M. Henri GUITART 397 31,63 49,74 0 0
M. Pierre SERRA 243 19,36 30,45 0 0
M. Pierre BOUSIGUE 158 12,58 19,79 0 0

Résultats du 2d tour :

Liste conduite par Voix % inscrits % exprimés Sièges au conseil municipal Sièges au conseil communautaire
M. Henri GUITART 494 39,61 56,58 12 3
Mr Pierre SERRA 379 30,79 43,41 3 1
Nombre % Inscrits % Votants
Inscrits 1247
Abstentions 346 27,75
Votants 901 72,25
Blancs ou nuls 28 2,24 3,11
Exprimés 873 70,01 96,89

Résultats des élections:

Sièges à pouvoir Sièges pourvus
Conseil municipal 15 15
Conseil communautaire 4 4
Liste conduite par Élu(es) au conseil municipal Élu(e) au conseil communautaire
M. Henri GUITART 1. M. Henri GUITART Oui
2. Mme Catherine PONTENX Oui
3. M. Raphaël VIGIER Oui
4. Mme Christine HIERREZUELO
5. M. Georges CISZEK
6. Mme Virginie BONNET
7. M. Jean-Louis LASSUS
8. Mme Annie RAK
9. M. Martin MESTRES
10. Mme Michèle FALGUERES
11. M. Philippe AZAIS
12. Mme Linsday LATCHIMY
M. Pierre SERRA 1. M. Pierre SERRA Oui
2. Mme Françoise GENDRE VANDEWALLE
3. M. Jean-François GATTE

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
.. février 1874 Paul Rouby[62]    
février 1874 octobre 1876 Gaudérique Jordy[62]    
octobre 1876 octobre 1877 Jean Pons[62]    
octobre 1877 décembre 1877 Gaudérique Jordy[62]    
janvier 1878 janvier 1883 Joseph Bigorre, fils[62]    
février 1883 mai 1892 Jean Jampy[62]    
mai 1892 1908 Joseph P. Capeille[62]    
1908 1931 Joseph Mercader[63]    
1931 1935 Emmanuel Respaut[63]    
1935 1939 Jean-Robert Sanyas[63]    
1939 1941 Jacques Morer[63]    
1941 1944 Charles Armand[63]    
1944 1959 Jacques Morer[63]    
1959 1965 Claude Nogué[63]    
1965 1971 Roger Jalibert[63]    
1971 1986 Léopold Estienne[63]    
1986 mars 2001 Roger Bobé[63]    
mars 2001 mars 2008 Christian Payrou[63]    
mars 2008 2014 Brigitte Jalibert[64]    
2014[65] En cours Henri Guitart DVD[66]  

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709 1720
78 f61 f20 f7 f17 f13 f21 f66 f71 f
1767 1774 1789 - - - - - -
1 305 H138 f137 f------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Notes :

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[69].

En 2021, la commune comptait 1 445 habitants[Note 7], en augmentation de 6,88 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
940674784790836888901947967
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9928768358629201 0829111 1041 112
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2651 1401 3251 1131 2331 3571 1301 1691 450
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2931 2291 3101 3251 4891 4401 4831 4881 432
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3441 4501 445------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[72] 1975[72] 1982[72] 1990[72] 1999[72] 2006[73] 2009[74] 2013[75]
Rang de la commune dans le département 45 51 48 55 59 63 64 65
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Vernet-les-Bains dispose d'une école maternelle publique (52 élèves en 2013)[76] et d'une école élémentaire publique (78 élèves en 2013)[77].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Début janvier: vœux du maire
  • 1er week-end de mars: Calçotada
  • Fin mars: Carnaval
  • Mi avril: Sant Jordi
  • Mai: Fête de la Nature (écoles préparent dessins, œuvres, spectacle en plein air, bois du belvédère (l’an dernier insectes, cette année soleil...)
  • Mai: Programmation culturelle à l’église Anglicane[78] concerts classiques, chants, conférences
  • Pont de l’ascension: Festival Pascale Fayet[79]
  • Mi juin le samedi soir: Spectacle danse de Vernet Jeunes[80] à la salle polyvalente
  • 21-22-: Fête de la Saint-Jean
  • Mi juin et mi septembre: Journées du patrimoine
  • Samedi Mi juillet: Loto-Rifle
  • Mois de juillet: Concours balcons et jardins fleuris
  • : Fête d’artifice + bal (fête nationale française)
  • Fin juillet: Grande fête du tarot
  • Juillet-Aout: Animations estivales[81]
  • Juillet-Août: Ciné rencontres[82] au casino[83]
  • Juillet-Août: Soirée jeux en bois, apéritif
  • 1er we août: Randonnée Canigou le samedi et dimanche course canigou (organisé par
  • De mai à septembre: Visite du vieux village[84], de l’arboretum[85] et le musée d’histoire naturelle[86]
  • 1er vendredi octobre: Course des 100 miles[87]
  • 2e dimanche octobre: Fête de la châtaigne[88] au parc du casino[83]
  • 23-: Fête de Vernet (manèges, chocolat, repas samedi et rifle dimanche)
  • Fête patronale : 28 au [89].
  • 2e week-end de décembre: Téléthon
  • Mois de décembre: Marché de Noël[90] fait par les enfants des écoles, spectacle des enfants la veille des vacances.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune dispose de quatre médecins généralistes, de deux médecins spécialistes, de plusieurs kinésithérapeuthes et infirmiers et d'une pharmacie.

Thermes[modifier | modifier le code]

L'actuel établissement thermal de Vernet-les-Bains est l'unique établissement de ce genre indépendant dans les Pyrénées-Orientales, n'étant pas rattaché à la Chaîne thermale du Soleil[91]. L'ensemble de l'établissement comprend en plus des thermes, un hôtel et une résidence d'une capacité totale de seize chambres et de soixante-dix studios, un restaurant et un espace bien-être[92]. Les eaux sulfurées sodiques de Vernet-les-Bains sont utilisées pour les traitements des voies respiratoires et les affections rhumatismales[93]. L'établissement est ouvert chaque année de la fin mars à fin novembre[94] et est fréquenté en 2016 par 3670 curistes[réf. nécessaire].

Sports, loisirs et associations[modifier | modifier le code]

Installations sportives :

  • Stade Jacques Morer[95] avec installations de football (lignes et cibles) et de rugby (lignes, en-bût et poteaux).
  • Mini terrain de basket de type "city" avec deux paniers.
  • Espace aquatique[96]: Piscine couverte de 16 m × 8 m, Jacuzzi, Hammam, un petit bassin extérieur ludique de 12,5 m × 10 m et un bassin extérieur sportif de 25 m × 12,5 m, un pantagliss et une pataugeoire
  • Salle polyvalente avec quatre terrains de badminton, un terrain de tennis homologué, un terrain de basket, un terrain de handball et une estrade qui peut être utilisée pour des représentations.
  • Trois terrains de tennis en "green set" homologués dont un terrain neuf.
  • Boulodrome[97]: deux terrains de jeu en surface mixte
  • Centre équestre[98] avec plusieurs boxes couverts, un manège couvert et deux manèges extérieurs.
  • Nombreux circuits randonnées, courses, VTT...

Clubs fédéraux :

  • Badminton : L'Olympique Badminton Vernétois
  • Tennis : Tennis Club Vernet-les-Bains
  • Trail : Trail Vernet Aventure (TVA)

Associations sportives et loisirs :

  • Football : Olympique Vernétois Football
  • Natation : École De Natation (EDN), Canigou Subaquatique
  • Plongée : Plongeurs associatifs Vernétois
  • Gymnastique : Gym Val Cady
  • Danse : Vernet jeunes
  • Pétanque : Bouliste Vernetoise
  • Yoga : Être et devenir
  • Yoga : Yoga Rotja
  • Horizon bien-être
  • Pêche : AAPPMA
  • Chasse : Association communale de chasse agréée
  • Tarot : Tarot Club du Canigou
  • Quad : Baroudeurs du Conflent
  • Activités seniors : Club de l'amitié
  • Activités jeunes : Club des jeunes

Associations culturelles :

  • Couture et point de croix : Au fil du Cady
  • Amicale laïque
  • Anciens combattants : Souvenirs Français
  • Littérature : Culture et bibliothèque pour tous
  • Photographie : Destination Pyrénées
  • Art et culture
  • Peinture et Aquarelle : Aux mille et une couleurs
  • Peinture, Aquarelle et Sculpture : l’Atelier
  • Musique : Musique à Vernet
  • Chorale : Chorale Alegria
  • Théâtre, marionnettes : Compagnie imaginaire
  • Aide enfants Amérique Latine : Chicos del sol
  • Népal : Népal Ko Saathi
  • Animations : Comité d’animation
  • Géologie : Géologie fossiles et minéralogiques

Associations diverses :

  • Don du sang : Amicale des donneurs des sang
  • Téléthon : Vernéthon Téléthon
  • Connaissances soins énergétiques
  • Pompiers : Amicale des Sapeurs Pompiers
  • Lutte contre la méthanisation : Association CENE
  • École : Association des parents d'élèves
  • Entretien des sentiers: Camivern
  • Économie : Groupement économique inter-professionnel
  • Nature : Jardinières et Jardiniers du Sud
  • Nature : Village Arborétum
  • Le droit des pères : L’amour parfait
  • Ameublement : Loueur en meublés

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 813 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 482 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 180 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 13,3 % 16,5 % 15,6 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 676 personnes, parmi lesquelles on compte 65,6 % d'actifs (49,9 % ayant un emploi et 15,6 % de chômeurs) et 34,4 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 376 emplois en 2018, contre 344 en 2013 et 419 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 349, soit un indicateur de concentration d'emploi de 107,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36,7 %[I 11].

Sur ces 349 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 183 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 66,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 072 [I 14].

Emploi[modifier | modifier le code]

L'employeur privé no 1 de Vernet-les-Bains est l'établissement thermal. 12 CDI, mais surtout une cinquantaine de CDD saisonniers travaillent dans l'établissement. Les contrats varient de quelques semaines jusqu'à 8 mois. Les autres emplois privés sont relatifs aux services touristiques: restauration, épicerie, boutiques, boulangeries, coiffure.

Le premier employeur de la commune est public, car il s'agit de la mairie, avec plus de 50 employés.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune de Vernet-les-Bains compte en 2018 une cinquantaine de commerces, entreprises et artisans locaux. En plus des commerces et services habituels (boulangerie, boucherie-charcuterie, tabac-presse, supermarché, décoration, prêt-à-porter, auto-école, magasin d'électroménager, antiquité et brocante), de nombreux autres corps de métier sont présents (électriciens, plombiers, menuisiers, chauffagistes, maçons, coiffeurs, banquiers, esthéticiennes, peintres, vitriers, paysagistes, chauffeurs de taxi, garagistes, traducteurs et interprètes, informaticiens)[99].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

  • Le vieux village de Vernet-les-Bains se situe sur une colline au nord de l'agglomération actuelle, où il est dominé par l'ancien château, qui fut grandement remanié au XIXe siècle.
  • L'église Saint-Marie du Puig, aujourd'hui église Saint-Saturnin, l'ancienne chapelle castrale, aujourd'hui église paroissiale, lui est accolée à l'ouest, est mentionnée en 1176[100], et est devenue église paroissiale en 1710, lorsque l'ancienne église Saint-Saturnin est rasée par une inondation[55].
  • L'église Saint-Vincent de Campllong.
  • Tout autour du château et de l'église se développe, sur les versants de l'éminence sur lequel les maisons sont établies à l'abri des futures manifestations intempestives de la rivière Cady, un réseau de ruelles. Certaines maisons présentent de belles façades restaurées.

Du château médiéval subsiste seule une tour rectangulaire à l'est, le reste de la construction datant des XIXe et XXe siècles.

  • L'église anglicane Saint-George : en 1910, une souscription est lancée pour la construction d’une église anglicane sur un terrain cédé par le comte Henry de Burnay, propriétaire de l’établissement thermal. Parmi les donateurs, de grands hommes d’État Britanniques, tel Lord Edward Grey ministre des affaires étrangères, Lord Roberts, Field Marshal dans la guerre contre les Boers en Afrique du Sud, et l'écrivain Rudyard Kipling. L’édifice, à la croisée des styles anglo-normand (charpente apparente) et néo-médiéval (baies géminées, crénelage du beffroi) reflète la particularité de la commande, sur le plan du type de culte recherchant le dépouillement des décors, ainsi que sur le plan des tendances architecturales appréciées dans la haute société au tournant du siècle. En 1911, Lord Roberts a inauguré l’église Saint-Georges, en apposant une plaque en marbre rose visible près de la porte. Depuis , l'église est doté d'un carillon de 10 cloches qui sont sonnées à la mode anglaise ("change ringing"), cas unique en France.

Dans la continuité, en 1912 est entreprise la construction d’un monument unique en France dédié à la gloire de l'Entente cordiale franco-britannique, accord de paix entre les deux pays. Dressé devant la mairie, ce monument fut le théâtre de la célébration du centenaire de l’Entente en 2004, en présence de Denis MacShane ministre des Affaires européennes du Royaume-Uni[101].

Anciennes mines de fer[modifier | modifier le code]

Le minerai de fer est exploité au Vernet depuis au moins l'époque médiévale, mais l'industrie minière a connu son apogée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle[14]. (Voir aussi : Géologie et relief.)

Des mines situées sur les pentes du Pic de la Pena, au-dessus de Vernet, étaient reliées par une "toile d'araignée de cables aériens, plans inclinés et chemin de fer miniers"[103]. Ce réseau était conçu pour transporter le minerai de fer jusqu'aux fourneaux dans la vallée de la Têt (en passant par des fours à griller à Vernet et une usine de grillage à Corneilla-de-Conflent).

Les activités minières se sont arrêtées complètement dans les années 50.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Vue du sud depuis la route montant à l'abbaye Saint-Martin

Le village est le point de départ de nombreux itinéraires de randonnée pédestre[104] en montagne, de difficultés variées, dont la célèbre Course du Canigou[105] se tenant chaque été.

Le village se prête particulièrement bien à la pratique du VTT. Douze circuits[106], répartis en quatre niveaux de difficulté, commencent depuis Vernet-les-Bains. Le plus petit fait 2,5 km, le plus long 40,5 km.

Vernet-les-Bains est le 1er village arboretum de France : plus de 2000 arbres de 320 espèces différentes sont répertoriés[107].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Ibrahim Pacha (1789-1848) : général et homme d'état égyptien, séjourne à Vernet-les-Bains en 1846[108].
  • Rudyard Kipling (1865-1936), écrivain britannique, séjourne à plusieurs reprises à Vernet-les-Bains entre 1910 et 1926. Le village, les Pyrénées environnantes et la culture locale lui inspirent plusieurs textes, dont le conte Pourquoi la neige tombe à Vernet (1911). Rudyard Kipling se compte « au nombre des loyaux sujets du Canigou » (« among the number of the loyal subjects of Canigou »)[109].
  • Charles Émile Bitte, peintre français né à Paris en 1866, mort à Vernet en 1895.
  • André Malraux (1901-1976) : écrivain et homme politique, demeura à l'hôtel Alexandra route de Casteil en 1937.
  • Pascal Comelade (1955-) : musicien ayant vécu à Vernet-les-Bains dans les années 1990[110].
  • Dominique de Keuchel (1956-2004) : acteur mort à Vernet-les-Bains.
  • Cali (1968-) : chanteur ayant passé son enfance dans la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Vernet-les-Bains Blason
D'or à quatre pals de gueules, à une tour d'argent maçonnée de sable, ouverte du champ, brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Film tourné en partie à Vernet-les-Bains :

Littérature[modifier | modifier le code]

  • Anthony Trollope, La Mère Bauche (ou La Mere Bauche), première nouvelle du recueil Tales of All Countries—1st Series, (1861)[111].
  • Rudyard Kipling, Pourquoi la neige tombe à Vernet, 1911. Conte écrit à Vernet-les-Bains[112],[113].

Musique[modifier | modifier le code]

  • 2012 : Vernet-les-Bains : cinquième album de Cali en référence au village de son enfance.
  • 2011 : Le titre Souvenirs of France de l'album Something of Ourselves (2011) du groupe The Entente Cordiale Project évoque Vernet-les-Bains et le conte de Rudyard Kipling Pourquoi la neige tombe à Vernet[114].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henry Aragon, Vernet-les-Bains. Le Paradis des Pyrénées : Notice historique et archéologique, Perpignan, Impr. de l'Indépendant, , 120 p., In-16 (BNF 34133498)
  • Carole Puig, Fabrice Covato, David Maso et la municipalité de Vernet-les-Bains, Vernet-les-Bains au cœur du Canigou : l'eau, le fer, les hommes, Mairie de Vernet-les-Bains, 2007 (ISBN 978-2-9528768-1-0).
  • Semence, Em, Vernet-les-Bains, Perpignan, le Canigou, la Cerdagne, Paris, Hachette, , 48 p. (lire en ligne)
  • Paul Thibaut, Vernet...fa temps : Els Banys, t. I, Prades, Terra Nostra, , 141 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Vernet-les-Bains » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Prades » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vernet-les-Bains » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vernet-les-Bains » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vernet-les-Bains » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, pàgina 63.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Vernet-les-Bains et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Vernet-les-Bains et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Vernet-les-Bains et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Vernet-les-Bains », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. « Connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi » (consulté le ).
  9. SIGES Occitanie (Vernet-les-Bains), sur sigesocc.brgm.fr; section "Carte géologique". Depuis la publication de la carte géologique de Prades (1095), les formations répertoriées comme étant d'âge cambrien ("kC") sur la carte de cette page web ont été reclassées comme étant d'âge édiacarien. Voir : B. Laumonier et al., Notice explicative de la feuille Prats-de-Mollo-La-preste (1099) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 2015, pages 18-20, sur ficheinfoterre.brgm.fr.
  10. Cascades du Saint-Vincent et des Anglais, sur www.tourisme-pyreneesorientales.com.
  11. La faille de la Têt, "une structure tectonique majeure", est associée à plusieurs sources d'eau chaude, dont celles situées à Vernet-les-Bains. Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales, Orléans : BRGM Éditions, 2018, (ISBN 978-2-7159-2660-8), page 81.
  12. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
  13. a et b « Carte géologique » sur Géoportail.. Avec Notice explicative de la feuille Prades (1095) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 18 février 2022.
  14. a et b C Puig, F Covato, D Maso, Vernet-les-Bains au cœur du Canigou, Mairie de Vernet-les-Bains, 2007, (ISBN 978-2-9528768-1-0), page 96.
  15. Notice explicative de la feuille Prades, page 170.
  16. C Puig et al, 2007,page 93.
  17. Carte topographique (Géoportail).
  18. Le risque avalanche dans les P.O. - Historique - "Les Conques - 24/04/2004 - Ailes barrage en gabions emportées".
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. « Orthodromie entre Vernet-les-Bains et Eus », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  26. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes - le territoire. », sur parc-pyrenees-catalanes.fr (consulté le ).
  28. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  30. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Vernet-les-Bains », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « site Natura 2000 FR9101475 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « site Natura 2000 FR9110076 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Vernet-les-Bains », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF les « Conques du Canigou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF le « Flanc nord du massif du Canigou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « ZNIEFF la « Haute vallée du Cady » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. « ZNIEFF le « massif du Canigou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  38. « ZNIEFF la « vallée du Conflent » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  39. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  43. « Les risques près de chez moi - commune de Vernet-les-Bains », sur Géorisques (consulté le ).
  44. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  45. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  46. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  47. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque minier.
  48. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  49. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  50. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  51. C Puig, F Covato, D Maso, Vernet-les-Bains au cœur du Canigou, Mairie de Vernet-les-Bains, 2007, (ISBN 978-2-9528768-1-0), page 62. "En 1288 le village est constitué en bourg castral...l'agglomération est ceinte d'une muraille...Une vestige de cette enceinte s'observe encore rue Notre-Dame del Puig : le rempart est orienté nord-sud, et coupé par ladite rue."
  52. BATLLE Simon (« El Manyot » ; « le Manchot » ; « Cornet », pseudonymes de résistance). sur fusilles-40-44.maitron.fr. "Le 8 juillet (1944) après une attaque conjointe par la Milice et les Allemands, le chalet (de Cortalets) fut incendié et le maquis dut se replier, d’abord à Valmanya puis à l’ancienne mine de fer de la Pinosa. Après l’attaque du chalet, Batlle fut capturé par les Allemands le 10 juillet alors qu’il ramenait du ravitaillement au maquis Henri-Barbusse."
  53. Circuit du vieux village, Office de tourisme, Vernet-les-Bains. "...la Place Sauveur Battle, membre fondateur du Maquis Henri Barbusse".
  54. Abbé Albert Cazes, Le Roussillon Sacré, Conflent, 1990, page 16
  55. a b et c Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7).
  56. Jean Tosti, Vernet-les-Bains, (page consultée le ). < http://jeantosti.com/villages/vernet.htm>,.
  57. Jean Tosti, op. cit..
  58. Bobo, Jean-Pierre, 2022, Chemins de la Liberté 1940-1944, Éditions Trabucaire. Page 15 : "...il y a (des) adresses sûres et recherchées chez les candidats au départ... Sur la frontière... l'Hôtel Moderne à Vernet (est un des) lieux recherchés..." (voir aussi page 31). L'Hôtel Alexandra a également été cité dans ce contexte.
  59. http://www.thermes-vernet.com/articles-1/37-3-le-docteur-albert-defouilloy/
  60. « Thermes de Vernet les Bains : cure rhumatologie et cure ORL », sur Thermes Vernet (consulté le ).
  61. Résultats des élections municipales et communautaires 2020, sur interieur.gouv.fr.
  62. a b c d e f et g D'après les archives de l'état-civil pour la commune de Vernet-les-Bains, années 1793-1892 disponibles en ligne, consultée le 15 mars 2014
  63. a b c d e f g h i j et k [1]
  64. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  65. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  66. « Résultats municipales 2020 à Vernet-les-Bains », sur lemonde.fr (consulté le ).
  67. Villes et Villages Fleuris
  68. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  69. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  70. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  71. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  72. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  73. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  74. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  75. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  76. Ministère de l'Éducation nationale, École maternelle de Vernet-les-Bains
  77. Ministère de l'Éducation nationale, École primaire de Vernet-les-Bains
  78. « Eglise Anglicane »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fondation-patrimoine.org (consulté le ).
  79. « Festival Pascale Fayet », sur tourisme-canigou.com (consulté le ).
  80. « Vernet jeunes », sur lepetitagenda.com (consulté le ).
  81. « Programme animations Juillet ».
  82. « Ciné Rencontres », sur cine-rencontres.org (consulté le ).
  83. a et b « Casino de Vernet-les-Bains »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur casinovernet.com (consulté le ).
  84. « Vieux village Vernet-les-bains », sur vernet-les-bains.fr (consulté le ).
  85. « Arboretum Vernet-les-Bains », sur vernet-les-bains.fr (consulté le ).
  86. « Mairie de Vernet-les-Bains », sur vernet-les-bains.fr (consulté le ).
  87. « Course des 100 miles », sur 100miles-suddefrance.tracedetrail.fr (consulté le ).
  88. « Fête de la châtaigne », sur tourisme-canigou.com (consulté le ).
  89. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  90. « Marché de Noël Vernet-les-Bains », sur tourisme-canigou.com (consulté le ).
  91. « L'unique établissement indépendant du département », sur thermes-vernet.com (consulté le ).
  92. « Les infrastructures », sur thermes-vernet.com (consulté le ).
  93. « Les caractéristiques des eaux thermales de Vernet-les-Bains »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur thermes-vernet.com (consulté le ).
  94. « Pré-inscription à votre cure thermale médicalisée », sur thermes-vernet.com (consulté le ).
  95. « Stade Jacques Morer ».
  96. « Mairie de Vernet-les-Bains ».
  97. « Bolodrome Vernet-les-Bains ».
  98. « Ecurie Mas Rabat VG ».
  99. « Commerces Vernet-les-Bains », sur vernet-les-bains.fr (consulté le ).
  100. Abbé Albert Cazes, Le Roussillon Sacré, Conflent, 1990, page 71
  101. Institut de l'Entente Cordiale / Marc Russeil, « Visite de Denis McShane à Vernet-les-Bains », sur ententecordiale.org, (consulté le ).
  102. Comme d'autres rues (et places) du département, cette voie ("Rue Arago") porte le nom de François Arago, physicien et homme d'État français, né le 26 février 1786 à Estagel (Pyrénées-Orientales).
  103. Fouard P, Les mines de fer de la Pena, Randonnées en Vallée du Cady, Charte intercommunal Prades Conflent, 1998, page 32.
  104. Alan Mattingly, Randonnées à pied, Vernet-les-Bains, France
  105. www.championnat-du-canigo.fr
  106. Team VTT Vernet, Espace VTT-FFC le Canigou
  107. « Village arboretum, arboretum de Vernet-les-Bains », sur villagearboretum.fr (consulté le ).
  108. Henry Aragon, Notice historique sur le séjour d'Ibrahim pacha, à Vernet-les-Bains (1846), Perpignan, Impr. Barrière et Cie, , 39 p., In-8° (BNF 34133496).
  109. André Suchet et John Tuppen, « Rudyard Kipling à Vernet-les-Bains dans le Massif du Canigou », Babel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  110. Autour de Heldon
  111. « La Mere Bauche », Projet Gutenberg, [lire en ligne].
  112. Fabricio Cardenas, Petites histoires des Pyrénées-Orientales, Le livre de Vernet, 19 août 2013
  113. Lire en ligne : « Pourquoi la neige tombe à Vernet », un conte de Rudyard Kipling, 1911 (en français et en anglais)
  114. Souvenirs of France sur Amazon

« ELECTRICITE LIBERSALLE VERNET-LES-BAINS », Vernet-les-Bains,‎ (lire en ligne, consulté le ).