Wikipédia:Wikipompiers/Feu-20080406150154/final

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Pour Karl Marx, le capital est avant tout un type de relation sociale entre les individus, un rapport social de production historiquement déterminé. Marx part de l'analyse de l'école classique pour qui le capital est constitué par tous les moyens de production avancés par les capitalistes durant le cycle de production [1]. Le capital productif est constitué de toutes les marchandises que le capitaliste acquiert afin de produire : machines et matières premières que Marx appelle « capital constant », mais également force de travail salarié que Marx nomme « capital variable ». Le processus de production capitaliste est , pour Marx, organisé de la façon suivante : les capitalistes utilisent de l'argent (A) comme capital afin d'acquérir moyens de production M et force de travail T pour produire des marchandises (M') qu'ils vont vendre pour une somme d'argent (A'). Or, généralement A' est supérieur à A , la différence correspondant au profit.

Nota: il faudrait s'arrêter là, il me semble que la suite n'est que redondances inutiles ne faisant que promener le lecteur.--Pgreenfinch (d) 12 avril 2008 à 15:28 (CEST)[répondre]
je suis assez d'accord avec Pgreenfinch. Mais c'est sans doute parce que je trouve ces thèses tellement ridicules que les rapporter ici est un mauvais service rendu à Marx. Donc si ça reste, au fond tant mieux. Mais c'est quand même un peu long... --Elvin (d) 12 avril 2008 à 15:51 (CEST)[répondre]

Autrement dit, pour Marx, le capital est une valeur qui « semble avoir acquis la propriété occulte d’enfanter de la valeur » [2], en passant de la forme argent à la forme marchandise pour retourner à la forme argent . Toute la question, pour Marx, est de savoir d'où vient ce profit, forme que prend la plus value [3]. Or, pour Marx, cette plus value vient du fait que les capitalistes exploitent les travailleurs en ne leur payant pas la totalité de la valeur nouvelle qu'ils produisent par leur travail . En contre partie de son salaire le travailleur offre son travail lui permettant de créer une valeur nouvelle dont une partie restitue le salaire et l'autre partie est accaparée par le capitaliste en sa qualité de propriétaire des moyens de production, c'est la plus value[4],[5]. Mais cette extorsion du travail non payé ne peut avoir lieu sans la condition expresse que les travailleurs ne possédent rien d'autre que leur capacité de travail, ce qui fait d'eux des salariés. C'est là une condition nécessaire du capital. Le capital est un rapport social de production entre détenteurs des moyens de production et salariés qui,de ce fait en sont dépourvus. Ainsi « Les moyens de production matériels (machines etc.)>> ne sont pas par nature du capital, ils ne le deviennent que lorsqu'ils sont mis en œuvre par des travailleurs salariés et qu'ils permettent de dégager de la plus value[6],[7], Ce rapport social de production, antagonique dans son essence, correspond à ce que Marx appelle « l'exploitation capitaliste ».

Notes[modifier le code]
  1. Jean Boncœur et Hervé Thouement, Histoire des idées économiques, Tome 1, Nathan, 1989, p. 201.
  2. Le Capital, chapitre 4, Les éditions sociales, 1969, tome 1, p. 158.
  3. Raymond Aron, ibid.
  4. Karl Marx, Travail salarié et capital, Oeuvres K.Marx, Bibliothèque de la pléiade, 1969, page 214
  5. Friedrich Engels, anti-duhring, Editions sociales, 1977, Chap 7 page 235
  6. Karl Marx, Travail salarié et capital, Oeuvres K.Marx, Bibliothèque de la pléiade, 1969, page 212
  7. J. Bonœur et H. Thouement, ibid.