104e brigade de défense territoriale
104e brigade de défense territoriale | |
Insigne de la 104e brigade de défense territoriale | |
Création | |
---|---|
Pays | Ukraine |
Branche | Force de défense territoriale |
Type | Brigade |
Rôle | Infanterie légère |
Fait partie de | Commandement opérationnel ouest |
Garnison | Oblast de Rivne |
Guerres | Guerre russo-ukrainienne |
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La 104e brigade de défense territoriale (en ukrainien : 104-та окрема бригада територіальної оборони) est une brigade des forces de défense territoriale ukrainiennes basée dans l'oblast de Rivne et dépendant du Commandement opérationnel ouest.
Historique[modifier | modifier le code]
Formation[modifier | modifier le code]
En , le gouverneur de l'oblast de Rivne Oleksiy Mulyarenko et le commandant de la zone de commandement opérationnel Ouest, le général de division Oleksandr Pavlyuk, ont été chargés de contrôler la création de la brigade[1]. Oleksandr Tsys est devenu le premier commandant de l'unité et a annoncé que la brigade, composée principalement de réservistes, participerait à des exercices d'entraînement annuels. Les effectifs sont d'environ 3 500 hommes[2].
En , entre 200 et 300 réservistes de Varach et de 9 raions voisins ont mené des exercices tactiques, médicaux et d'ingénierie[3]. En , la brigade et les brigades voisines ont organisé des exercices conjoints de préparation au combat supervisés par des instructeurs ukrainiens et britanniques[4].
Du au , la brigade a organisé des exercices à destination de ses officiers d'état-major, notamment dans les domaines de la planification des combats, des marches et des problèmes d'approvisionnement[5].
Le , le 61e bataillon de défense territoriale a organisé un exercice de préparation au combat pour plus de 200 soldats[6].
Du au , des exercices stratégiques de commandement et d'état-major Joint Efforts- ont eu lieu partout en Ukraine. La 104e brigade y a participé, comme environ 12 500 soldats de 15 pays (Royaume-Uni, Géorgie, Italie, Jordanie, Canada, Lettonie, Lituanie, Moldavie, Allemagne, Pologne, Slovaquie, Roumanie, États-Unis, Hongrie et Suède)[7].
Invasion de l'Ukraine par la Russie[modifier | modifier le code]
Deux jours après le lancement de l'invasion, plus de 1 000 volontaires et réservistes avaient rejoints la brigade[8]. Elle est essentiellement postée en surveillance de la frontière ukraino-biélorusse, derrière laquelle les forces armées biélorusses mènent des exercices[9].
En , lors de l'offensive russe dans le Donbass, une partie de la brigade est déployée le long du Donets à l'est de Sloviansk.
Après le succès de la contre-offensive ukrainienne qui permet la libération d'Izioum et Lyman en et au développement des opérations en direction de Kreminna, la brigade reste à l'arrière dans la zone située entre Sloviansk et Kramatorsk.
En , elle soutient l'avancée de la 28e brigade mécanisée dans la zone au sud de Bakhmout dans la région d'Ozerianivka (uk)[10].
Structure[modifier | modifier le code]
En , la structure connue de la brigade est la suivante, la structure complète des bataillons n'est connue que par les offres d'emploi de ces derniers[11] :
- État-major de la brigade,
- 56e bataillon de défense territoriale (Communauté urbaine de Rivne (uk)) unité militaire А7065
- Peloton de Soutien[11]
- 57e bataillon de défense territoriale (communauté urbaine de Doubno (uk)) unité militaire А7069
- 58e bataillon de défense territoriale (Communauté urbaine de Zdolbouniv (uk)) unité militaire А7070
- 59e bataillon de défense territoriale (communauté urbaine de Kostopil (uk)) unité militaire А7071
- 60e bataillon territorial de défense (raïon de Sarny) unité militaire А7072
- 61e bataillon de défense territoriale (Communauté de peuplement de Volodymyrets (uk))[12] unité militaire А7073
- Compagnie de contre-sabotage
- Compagnie du génie
- Compagnie de communication
- Compagnie de logistique
- Batterie de mortiers
Commandement[modifier | modifier le code]
- Oleksandr Tsys (depuis )[13]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Forces de défense territoriales des forces armées ukrainiennes
- Armée de terre ukrainienne
- Forces armées de l'Ukraine
- Infanterie navale ukrainienne
- Police nationale (Ukraine)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (uk) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en ukrainien intitulé « 104-та окрема бригада територіальної оборони (Україна) » (voir la liste des auteurs).
- (uk) « На Рівненщині продовжують створювати бригаду військ територіальної оборони » [archive du ], Rivne Regional State Administration, (consulté le )
- (uk) « На Рівненщині знову створили бригаду тероборони: долю "Горині", вона не повторить » [archive du ], Рівне Вечірнє, (consulté le )
- (uk) « 104-у бригаду тероборони покликали стріляти » [archive du ], Рівне Вечірнє, (consulté le )
- (uk) Сидорук Сніжана, « На Рівненщині офіцерів тероборони навчають за програмою підготовки британських військових » [archive du ], Подробиці, (consulté le )
- (uk) « На Рівненщині розпочалася підготовка бригад територіальної оборони » [archive du ], Depo.ua, (consulté le )
- (uk) Людмила Босик, « Як готують бійців територіальної оборони? Один день журналіста в ролі стрільця на полігоні », Володимирець.Сity, (consulté le )
- (uk) Людмила Босик, « Бойовий резерв північних кордонів Полісся – як чоловіки навчаються бойовому мистецтву », Володимирець.Сity, (consulté le )
- (uk) « За добу до лав тероборони Рівненщини записалося більше тисячі добровольців », rayon.in.ua, (consulté le )
- (uk) « "Поки Білорусь продовжує стягувати свої війська": бійці 104-ї бригади тероборони ЗСУ показали, як готуються знищувати ворога », Espresso TV, (consulté le )
- Guerre d'Ukraine, 26 juin 2023
- (uk) « ВОДІЙ ВЗВОДУ ЗАБЕЗПЕЧЕННЯ : ВАКАНСІЯ » [« Chauffeur de peloton de soutien »] (offre d'emploi), sur lobbyx.army (consulté le ).
- (uk) « Як готують бійців територіальної оборони? Один день журналіста в ролі стрільця на полігоні », sur Володимирець.Сity (consulté le )
- (uk) « На Рівненщині офіцерів тероборони навчають за програмою підготовки британських військових | podrobnosti.ua », sur web.archive.org, (consulté le )