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Lumière sur…
Portrait de Jorge Isaacs par Víctor Moscoso.
Portrait de Jorge Isaacs par Víctor Moscoso.

Jorge Enrique Isaacs Ferrer, né le à Cali et mort le à Ibagué, est un écrivain et poète colombien. Surtout connu pour son roman María, il a également été soldat, politicien et explorateur scientifique. Il est considéré comme un des auteurs les plus significatifs du XIXe siècle en Amérique latine.

Alors qu'il est soldat dans un conflit opposant les conservateurs aux libéraux, Jorge Isaacs fait la connaissance du poète Gregorio Gutiérrez González et commence alors à écrire des poésies. Par la suite, il fait découvrir ses manuscrits au groupe littéraire « El Mosaico », qui éditera trente de ses compositions poétiques. En 1864, il commence à écrire son roman María, qui est publié trois ans après et devient une des œuvres les plus notables du romantisme de la littérature espagnole.

En plus de son activité littéraire, Jorge Isaacs s'engage en politique. Il est d'abord représentant à la Chambre pendant quelques années avant d'occuper le poste de consul au Chili entre 1871 et 1872. Alors qu'il est membre de l'aile radicale du parti libéral, il élabore les stratégies à développer au sein de l'enseignement. En effet, pour les libéraux, l'analphabétisme et l'ignorance empêchent la formation du citoyen, la réalisation d'une démocratie, le progrès et la paix. Cependant, ses activités politiques et au sein de l'Éducation sont sources de désillusions et d'échecs…

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Un poème au hasard

« Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés,
Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez !
Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine !
Un vaisseau la portait aux bords de Camarine :
Là, l’hymen, les chansons, les flûtes, lentement
Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Une clef vigilante a, pour cette journée,
Dans le cèdre enfermé sa robe d’hyménée,
Et l’or dont au festin ses bras seraient parés,
Et pour ses blonds cheveux les parfums préparés.
Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles,
Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles
L’enveloppe ; étonnée et loin des matelots,
Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots.
Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine !
Son beau corps a roulé sous la vague marine.
Thétis, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher,
Aux monstres dévorants eut soin de le cacher.
Par ses ordres bientôt les belles Néréides
L’élèvent au-dessus des demeures humides,
Le portent au rivage, et dans ce monument
L’ont au cap du Zéphyr déposé mollement ;
Puis de loin, à grands cris appelant leurs compagnes,
Et les nymphes des bois, des sources, des montagnes,
Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil,
Répétèrent, hélas ! autour de son cercueil :
« Hélas ! chez ton amant tu n’es point ramenée ;
Tu n’as point revêtu ta robe d’hyménée ;
L’or autour de tes bras n’a point serré de nœuds ;
Les doux parfums n’ont point coulé sur tes cheveux. » »


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