Avilly-Saint-Léonard

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Avilly-Saint-Léonard
Avilly-Saint-Léonard
Mairie sur la place principale de Saint-Léonard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC de l'aire cantilienne
Maire
Mandat
Anne Lefebvre
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60033
Démographie
Gentilé Avillois
Population
municipale
879 hab. (2021 en diminution de 0,57 % par rapport à 2015)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 41″ nord, 2° 32′ 14″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 63 m
Superficie 11,96 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chantilly
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Senlis
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
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Liens
Site web avilly-saint-leonard.com

Avilly-Saint-Léonard est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Avillois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Ambiance du village : la rue du Fossé du Prince.

Avilly-Saint-Léonard se situe au sud du département de l'Oise, à une distance orthodromique de 40 km au nord-nord-est de Paris, à mi-chemin entre Chantilly et Senlis, au nord de la forêt de Chantilly et dans la vallée de la Nonette.

Une partie du parc du château de Chantilly incombe au territoire communal d'Avilly-Saint-Léonard. Hormis les deux villes moyennes de Chantilly et Senlis éloignées de 5 km environ par la route,

Les terres agricoles jusqu'à la lisière nord de la forêt de Chantilly ont toutes été converties en pâturages pour les chevaux de France Galop[réf. nécessaire], qui dispose de circuits d'entraînement sur la commune, dont notamment la « piste hippique d'Avilly » en réalité située au sud de Saint-Léonard. La forêt de Chantilly, propriété de l’Institut de France, occupe 734 ha soit 61 % du territoire communal et toute sa partie sud[1]. Son relief est peu varié en ce secteur, et le point culminant de la commune, localisé au sein de la forêt, n'atteint que 63 m.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Avilly-Saint-Léonard est limitrophe de Pontarmé, village implanté à la lisière sud de la forêt de Chantilly, de Vineuil-Saint-Firmin et de Courteuil[2].

Communes limitrophes d’Avilly-Saint-Léonard
Vineuil-Saint-Firmin Courteuil Senlis
Chantilly Avilly-Saint-Léonard
Pontarmé

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Nonette à Avilly.

La limite sud du territoire communal est forfmé par le lit de la Nonette à proximité d'Avilly, ainsi que par l'aqueduc de Bacchus à proximité de Saint-Léonard. Ce dernier approvisionnait les jeux d'eau du parc de Chantilly, alors que les petits canaux sont pour liés à l'ancienne activité de cressiculture et servent au drainage des prés humides.

La Nonette est un sous-affluent de la Seine par l'Oise.

Existent également des sources alimentant des minces ruisseaux qui rejoignent rapidement la Nonette. Dans la vallée de la Nonette, se situe aussi le point le plus bas de la commune, à 40 m au-dessus du niveau de la mer.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Le patrimoine naturel et paysager d'Avilly-Saint-Léonard est protégé par deux ZNIEFF. La première, de type 1, « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville » n° national 220014323[3] couvre sur la commune la forêt de Chantilly, sans le secteur clôturé et inaccessible au public « parc de Sylvie ». - Du fait que la continuité entre les massifs d'Halatte et de Chantilly, important pour l'échange de grands animaux, soit interrompue par l'espace clôturé du parc du château de Chantilly, une seconde ZNIEFF, de type 2, a été instaurée. Appelée « Sites d'échanges interforestiers Halatte / Chantilly », n° national 220014330[4], elle porte sur les zones non boisés entre Apremont et la lisière de la forêt de Chantilly.

La partie sud de la commune d'Avilly-Saint-Léonard, au sud de la voie communale no 1 reliant les deux villages, entre dans le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[5]. S'y superpose le site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé antérieurement par arrêté du [6]. Ce site inscrit a préfiguré le Parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie situé dans l'Oise, créé par décret du et incorporant l'ensemble de la commune d'Avilly-Saint-Léonard[7].

Dans la forêt de Chantilly, deux sentiers de grande randonnée traversent la commune : le GR 11 en provenance de Senlis et en direction de Chantilly, et, en tronc commun jusqu'au sud de Saint-Léonard, le GR 12 en direction de la gare d'Orry-la-Ville - Coye. Ce dernier ne peut être emprunté avant 13 h 00, car le secteur nord-ouest de la forêt de Chantilly est loué à France Galop pour l'entraînement des chevaux de course, qui peuvent atteindre une vitesse d'appoint de 65 km/h[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 664 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune se compose de deux villages bien distincts, distants de 2 km d'un centre à l'autre, et près d'un kilomètre sépare les dernières maisons d'Avilly, à l'ouest, des premières maisons de Saint-Léonard, à l'est. En même temps, Avilly est nettement plus proche de Saint-Firmin (commune de Vineuil-Saint-Firmin) au nord, et Saint-Léonard est plus proche de Courteuil, également au nord, avec une distance de seulement 300 m à 400 m entre les villages respectifs

Typologie[modifier | modifier le code]

Avilly-Saint-Léonard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chantilly, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[18] et 37 209 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,1 %), terres arables (6,8 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 429, alors qu'il était de 421 en 2013 et de 411 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 87,4 % étaient des résidences principales, 4,7 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Avilly-Saint-Léonard en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,7 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,3 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Avilly-Saint-Léonard en 2018.
Typologie Avilly-Saint-Léonard[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 87,4 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,7 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,9 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par le transport à la demande gratuit Flexobus. Elle est également desservie par la ligne 645 du réseau interurbain de l'Oise[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Aviliacus in pago Silvanectensi (849) ; in loco qui dicitur Aviliacus (866) ; Avilli (1106) ; Avilliacus (1119) ; villa que dicitur Avilliacus cum bosco (1138) ; Radulphus major de Esviliaco (1143) ; de Esviliaco (vers 1142) ; de Avilliaco (1239)[25] ; Valprofond, Valprofonde, Vanprofonde (1270) ; Saint-Lienard (1342)[26] ; Aviliacum (1428) ; Avilly (1667)[25] ; Saint-Lyénard, Saint-Lienard, Léonard (1794)[26] ; Avilly-Saint-Léonard (1948)[25].

Le village conserve son nom de Valprofond jusqu'au milieu du XVe siècle. Louis Graves affirme que le toponyme de Valprofond s'applique plus concrètement à la partie du village située au fond de la vallée de la Nonette, alors que Saint-Léonard correspondrait au quartier de l'église, mais l'abbé Vattier n'a pas trouvé de documents qui étaient cette hypothèse. Aujourd'hui, seul le château de Valprofond, à mi-chemin entre Saint-Léonard et Saint-Nicolas d'Acy (commune de Courteuil) rappelle encore l'ancien nom du village. Sous l'Ancien Régime, Saint-Léonard est le chef-lieu d'une paroisse qui englobe également le hameau d'Avilly[27],[28].

Saint-Léonard est un hagiotoponyme, ancien hameau, attesté sous les formes ecclesiam Sancti Leonardi de valle profunda (1182) ; Saint Lienart (1342) ; Saint Lienard (1400) ; Saint Leonard et vallee parfonde (1516) ; Saint Lyenard (1542) ; Sainct Lyenard (vers 1580) ; St Leonard (1667) ; St Lienart (1711) ; Leonard (1794) ; Saint-Léonard (1840)[29]

Valprofond est un écart de la commune attesté sous les formes Erchenbaldi de valle profunda (1220) ; de valle profunda (1234) ; erchembaud de valle profunda (1236) ; ecclesia Vallis profunda (1258) ; Vallis profunda (1270) ; Vauprofonde (1270) ; apud vallem profundam (1270) ; in valle profundi (1297) ; villa de valle profunda (1299) ; Valprofonde (1300) ; Valparfonde (vers 1380) ; le Val profonde (1444) ; Valprofond (1480) ; Vaulx parfonde (1496) ; vallee parfonde (1516) ; Val profond (1695) ; Valparfond (1714) ; le Valprofonde (1790) ; Val-Profond (1948)[30]

La commune instituée par la Révolution française prend le nom de la paroisse : Saint-Léonard. C'est en 1914 que lui est adjoint le nom de l'autre village de la commune, Avilly[31].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Senlis[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Senlis

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Avilly-Saint-Léonard est membre fondateur de la communauté de communes de l'Aire Cantilienne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1918[33] Jean-Baptiste Turquet   Propriétaire de la blanchisserie de Toiles d'Avilly[34]
Conseiller d'arrondissement du canton de Senlis
Décédé en fonction
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Anne Lefebvre de Chevigny[35] DVD[réf. nécessaire]  
mars 2008 mai 2020 Amédée Bussière   Réélu pour le mandat 2014-2020[36]
mai 2020[37] En cours
(au 2 décembre 2020)
Anne Lefebvre    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 879 habitants[Note 3], en diminution de 0,57 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
456470493527539569566522531
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
488502548543535551539519547
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
565638685675694695702736768
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7867697188751 028962983989895
2018 2021 - - - - - - -
889879-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 433 hommes pour 456 femmes, soit un taux de 51,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
0,9 
6,2 
75-89 ans
9,6 
20,6 
60-74 ans
20,0 
24,9 
45-59 ans
28,5 
15,7 
30-44 ans
16,9 
12,9 
15-29 ans
9,9 
18,7 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Sports[modifier | modifier le code]

Le club sportif Avilly-Saint-Léonard (CSASL), fondé en 1920 compte, un siècle après, 130 licenciés répartis dans six équipes.Son équipe première évolue en 2021 en Départemental 1, l’antichambre du niveau régional[43]

Économie[modifier | modifier le code]

Saint-Léonard est un des trois sites du centre d'entraînement hippique de Chantilly géré par France Galop. Le terrain d'entraînement, installé en 1971 couvre 15 ha. Cinq entraîneurs utilisent ces infrastructures[44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Avilly-Saint-Léonard partage deux monuments historiquesavec sa commune voisine, Chantilly. Le parc du château de Chantilly, classé en 1988[45], se situe pour partie sur le territoire communal. Il n'est toutefois pas accessible depuis Avilly, la seule entrée étant celle à côté du château. D'autre part, un quart du carrefour de la table de Montgrésin se trouve sur le territoire communal d'Avilly-Saint-Léonard. Il s'agit d'un rond-point au milieu de la forêt, présentant au centre une table de vénerie, inscrite Monument historique en 1970[46].

  • Le château du Val-Profond, rue du Dr-ucas-Championnière, entre Saint-Léonard et Saint-Nicolas-d'Acy (hameau de la commune de Courteuil : c'est la plus grande des propriétés bourgeoises sur la commune, avec un manoir en brique et pierre édifié au XIXe siècle. L'ancien château était à l'origine du nom médiéval du hameau de Saint-Léonard de lors, Saint-Léonard-du-Val-Profonde[47]. Non visible depuis le domaine public.
  • Lavoir de Saint-Léonard, rue du Dr-Lucas-Championnière : établi sur d'un petit canal relié à l'aqueduc « Bacchus » , à l'est du village, les habitants lavaient leur linge en cet endroit depuis des temps immémoriaux. Le premier lavoir y a été construit en 1842, sur un terrain du duc d'Aumale. En 1896, le lavoir a été agrandi pour dix-huit places. C'est un bâtiment en pierre ouvert sur le sud, avec un toit en appentis couvert de tuiles plates. Le village d'Avilly avait aussi son lavoir, construit en briques, mais il a été démoli en 1988. L'aqueduc est un conduit qui devient souterrain près du lavoir, et qui mène vers Avilly et le parc du château de Chantilly. Construit en 1622, il alimentait une partie des jeux d'eau du parc[48],[47].
  • Église Saint-Léonard, place de la Mairie, au village de Saint-Léonard : elle possède un petit chœur du début du XIIIe siècle à l'architecture gothique très soignée.
    Elle dispose d'un mobilier est riche et varié, et comporte six éléments classés[49], dont un bel ensemble de stalles de la seconde moitié du XVIe siècle, qui représente le dernier souvenir matériel du prieuré clunisien de Saint-Nicolas-d'Acy, sur la commune voisine de Courteuil.
    La nef pourrait comporter des éléments anciens, mais a été fortement remaniée à l'époque moderne. Son voûtement n'a jamais été mené à terme, et elle reste recouverte d'une fausse voûte en berceau. Les chapelles latérales formant transept datent du XVIe siècle, et à l'instar du bas-côté nord du XVIIe siècle, ils affichent un style gothique flamboyant tardif influencé par la Renaissance. Tout l'intérieur est décoré d'une polychromie architecturale refaite pendant l'après-guerre. La chapelle latérale sud sert de base à un clocher sans caractère du XVIIIe ou du XVIIIe siècle[50],[51]
  • Monument aux morts du village de Saint-Léonard, rue de la Croix-Verte : situé sur une petite place entourée de thuyas, à côté du cimetière, ce monument érigé en l'honneur des soldats morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale prend la forme d'un obélisque comme dans de nombreuses petites communes.
  • Calvaire de Saint-Léonard, à l'entrée ouest du village en provenance d'Avilly et de Courteuil : située sur une grande place engazonnée et arborée, où des bancs invitent au repos, cette grande croix sculptée date de 1874[47]. Le village d'Avilly possède également un calvaire, d'une facture très simple, situé sur un petit rond-point au sud-est du village.
  • Glacières d'Avilly, à l'intersection rue Grande / rue de la Garenne (voie communale no 1), à l'est du village ancien : sur un petit terrain couvert de pelouse, à côté de la rue, se trouvent deux glacières, dont la plus ancienne daterait du début du XVIIe siècle et pouvait contenir 50 t de glace environ. La glacière à gauche est presque entièrement souterraine, seul étant visible la porte et le petit édicule abritant l'amorce de l'escalier d'accès. La glacière au fond est semi-enterrée et présente une façade en pierres avec une porte au milieu, orientée vers le nord comme d'accoutumé[47],[52].
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, rue Grande, au village d'Avilly : cette chapelle aujourd'hui englobée dans une propriété privée a été fondée en 1557 par les Oratoriens de Paris. Ruinée après la Révolution, la chapelle a été reconstruite sur la crypte à plafond voûté, et consacrée de nouveau le [53].
  • Monument aux morts d'Avilly, rue Grande : bien que les deux villages d'Avilly et de Saint-Léonard aient toujours formés une commune unique depuis la Révolution, Avilly a obtenu son propre monument aux morts. Il prend la forme d'une grande plaque apposée sur le mur de l'ancienne école communale, qui accueille désormais aujourd'hui la bibliothèque municipale.
  • Moulin d'Avilly, sur la Nonette, rue de la Nonette, à l'entrée nord d'Avilly depuis Saint-Firmin : un moulin à eau est attesté en ce lieu depuis 1376, et l'on sait qu'il a été rebâti en 1528. Le Grand Condé le rachète en 1668, alors qu'il sert encore à moudre les grains. Puis, le moulin connaît de différentes affectations, la dernière étant celle d'une clouterie après son acquisition par le baron de Vinzelles en 1834.
    Le baron installe dix métiers mécaniques et deux meules à empointer, créant des emplois pour huit hommes et deux femmes. Ainsi sont produits 200 t de clous par an. Des turbines hydrauliques sont installées ultérieurement, et la petite usine fonctionne jusqu'au début du XXe siècle. La date de cessation d'activité exacte est inconnue, mais une turbine a fourni de l'électricité jusqu'en 1942[54]. Le bâtiment actuel, en cours de restauration, n'a rien de particulier, mais les aménagements hydrauliques avec l'ancien bief passant par-dessous la maison, un barrage et une cascade sont d'un intérêt historique certain.
  • Maison forestière de la porte Vaillant : Cette maison garde la « porte Vaillant » à l'extrémité orientale de l'« allée d'Avilly » du « Petit Parc » du château de Chantilly. Elle fait partie du domaine de Chantilly et a été construit pour le duc d'Aumale, dans la première moitié du XIXe siècle.
  • L'ancienne usine SOPAL a été réaménagée en hôtel de luxe en 2018. L'hôtel Hyatt Regency Chantilly est constitué de huit bâtiments en pierre du XVIIIe siècle[55].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Charles-François Houbigant (1686-1783), prêtre catholique de la congrégation de l'Oratoire, bibliste et orientaliste, fondateur en 1772 d'une école de filles à Avilly, d'où son père était natif et où il possédait une maison.
  • Just Lucas-Championnière (1843-1913), médecin et académicien, né à Saint-Léonard.
  • Julien Brulé (1875-1928), champion olympique au tir à l'arc en 1920, né à Saint-Léonard.
  • Claire Morel, footballeuse internationale française née en 1984, qui a été formée au CS Avilly-Saint-Léonard entre 1993 et 1996[43]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Amédée Vattier, « Notes historiques sur la Paroisse de Saint-Léonard », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen,‎ , p. 15-48 (ISSN 1162-8820, lire en ligne), sur Gallica
  • Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, Avilly-Saint-Léonard, Commission Information de la municipalité, , 126 p. (ISBN 2-902765-06-1)
  • Nicolas Tavernier [préface=Philippe Pascot, Un village sous influence : Ou l’école de la délinquance de nos élus, Max Milo, , 230 p. (ISBN 978-2-315-00801-8, lire en ligne), sur Google Books[56].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Avilly-Saint-Léonard » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Avilly-Saint-Léonard - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Avilly-Saint-Léonard - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Forêt du domaine de Chantilly : Révision d'aménagement forestier 2006-2020, Chantilly, Office national des forêts, 2005-2007, 149 p., p. 4-5.
  2. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
  3. Cf. « Présentation de la znieff Massif forestier de Chantilly / Ermenonville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur DREAL Picardie (consulté le ).
  4. Cf. « Présentation de la znieff Sites d'échanges interforestiers (passage de grands animaux) Halatte / Chantilly »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur DREAL Picardie (consulté le ).
  5. Cf. [PDF] « Domaine de Chantilly », sur DREAL Picardie (consulté le ).
  6. Cf. [PDF] « Vallée de la Nonette », sur DREAL Picardie (consulté le ).
  7. Cf. [PDF] « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 », sur DREAL Picardie (consulté le ).
  8. [PDF] « Soyez prudents ! Tous les jours de 6 h à 13 h en forêt de Chantilly »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Parc naturel régional Oise-Pays de France (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Avilly-Saint-Léonard et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Avilly-Saint-Léonard (60033) », (consulté le ).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  43. a et b David Carette, « Le CS Avilly-Saint-Leonard a fêté ses cent ans : Situé à quelques kilomètres de son emblématique voisin l’US Chantilly, le CS Avilly-Saint-Leonard, club de Départemental 1, a soufflé ses cent bougies ce week-end », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Liste des entreprises sur le site de la commune
  45. Notice no PA00114488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. Notice no PA00114582, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. a b c et d [PDF] « Découvrons les villages du parc : Courteuil, Saint-Nicolas d'Acy, Avilly-Saint-Léonard »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur PNR Oise-Pays de France (consulté le ).
  48. Cf. Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, Avilly-Saint-Léonard, Commission Information de la municipalité, , 126 p. (ISBN 2-902765-06-1) ; p. 111 et 124.
  49. « Liste des notices pour la commune d'Avilly-Saint-Léonard », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  50. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 8.
  51. Dominique Vermand, « Avilly-Saint-Léonard, église Saint-Léonard : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  52. Cf. Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, op. cit., p. 119.
  53. Cf. Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, op. cit., p. 78 et 119-120.
  54. Cf. Maurice Delaigue, La Nonette : Une vallée prestigieuse au nord de Paris - Nanteuil, Versigny, Baron, Montlognon, Fontaine-Chaalis, Borest, Montlévêque, Chaalis, Senlis, S.l., s.n., s.d. (ca. 1980), 190 p. (ISBN 978-2-9504569-2-2 et 2-9504569-2-8) ; p. 53-54 ; et Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, op. cit., p. 65-66.
  55. Edith Lasry-Segura, « Avilly-Saint-Léonard : après treize ans d’attente, l’hôtel de luxe ouvre ses portes : Il aura fallu treize ans pour que l’hôtel 4 étoiles d’Avilly-Saint-Léonard sorte de terre. Au mois de novembre, le village de 800 habitants accueillera le Hyatt Regency Chantilly », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. « Nicolas Tavernier condamné pour diffamation par le tribunal de Senlis : L’ancien adjoint au maire d’Avilly-Saint-Léonard avait écrit « Un village sous influence, ou l’école de la délinquance de nos élus », livre dans lequel il dénonçait les petits arrangements de la baronnie locale. Il a été condamné ce lundi 8 janvier », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).