Borest

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Borest
Borest
Menhir dit la Queuse de Gargantua, sur la D 330a.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
Bruno Sicard
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60087
Démographie
Population
municipale
344 hab. (2021 en augmentation de 5,52 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 54″ nord, 2° 40′ 18″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 123 m
Superficie 12,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nanteuil-le-Haudouin
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
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Borest
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Borest
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Borest
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Borest
Liens
Site web https://www.borest.fr/

Borest est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Ambiance de la commune : la rue de la Fontaine.

Borest est située à 7 km au sud-est de Senlis et à 43 km au nord-est de Paris, sur la RD 330a Senlis - Nanteuil-le-Haudouin et la RN 330, qui traverse la commune mais passe à un kilomètre du centre du village. La distance autoroutière de Paris via l'autoroute A1 est de 53 km.

Elle est située à l'orée de la forêt d'Ermenonville.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune a une circonférence de 22,7 km environ[1]. Elle compte quatre communes limitrophes, dont Fontaine-Chaalis à l'est et au sud, avec 10,7 km environ de limites communes. Les autres communes voisines sont Mont-l'Évêque, à l'ouest, Barbery au nord et Montépilloy également au nord. Borest arrive ainsi à 500 m du château de Montépilloy, et à 1 km des premières maisons de Barbery. Le bâtiment-voyageurs de l'ancienne gare de Barbery est par ailleurs situé sur la commune de Borest. La ligne de chemin de fer Chantilly - Ormoy-Villers était toutefois éloignée de 4 km du centre de Borest et ne profitait guère à la commune, restant un petit village rural.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le pont Saint-Martin sur la Nonette, avec sa petite cascade

La commune est drainée d'est en ouest par la Nonette (rivière) et ses zones humides

La Nonette est un sous-affluent de la Seine par l'Oise

Géologie et hydrologie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se partage entre les glacis agricoles de la plaine du Valois et la forêt, qui occupe environ un tiers de la superficie de Borest. La limite entre les deux formes paysagers est matérialisée par la Nonette à l'ouest du village, et par la RD 330a à l'est. La Nonette arrose un vallon humide, souvent marécageux, et avec de multiples sources, formant parfois de courts ruisseaux se déversant rapidement dans la petite rivière. Ces dispositions naturelles ont favorisé la création de cressonnières autour de 1900, aujourd'hui abandonnées. Il en reste des étangs de pêche. Quant à la forêt, elle se partage entre des bois privés, plus proches du village, et la forêt d'Ermenonville, avec quinze parcelles[2] qui entrent en partie dans le périmètre de sécurité du champ de tir de l'armée de terre. Contrairement à la commune voisine de Fontaine-Chaalis, Borest ne partage donc que d'une petite partie de cette forêt domaniale. Ses extrémités sont le poteau de la Croix d'Anleu à l'ouest, et le carrefour du Bosquet du Prince au sud.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Borest est membre du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire, entrant également dans le site inscrit de la vallée de la Nonette[9], ainsi qu'en partie dans le site classé de la forêt d'Ermenonville, également ZNIEFF type 1[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Borest est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,7 %), forêts (29,8 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 162, alors qu'il était de 153 en 2013 et de 150 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 87 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Borest en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Borest en 2018.
Typologie Borest[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 87 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,7 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 9,3 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 636 du réseau interurbain de l'Oise[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Borestum villa (VIe) ; Borretum villa (VIe) ; Boretum (vers 1040) ; « in pago belvacensi in villa borreti » (vers 1032) ; Borreum (vers 1080) ; Borret (1136) ; inter Borez et Fontanas (1166) ; ecclesiam de Borreto (1182) ; Borraz (1190) ; infra aquam de Borrest (1190) ; Borracum (1191) ; in territorio borraci (1193) ; Borretz (1227) ; Guido de Borres (1227) ; Guido de Borret (1221) ; Guidonis de Borrez (1232) ; villa que dicitur Borest (1243) ; de Borreto (1244) ; apud Borretum (1245) ; Borrets (1248) ; Borratum (1266) ; de Borreto (1258) ; Borretum (1269) ; de Borraco (1271) ; Borres (1331) ; Borrest (1340) ; Boretz (1448) ; Boret (1530-1560) ; borraiz (1561) ; Borrets (1536) ; Borests (1659) ; Borestz (1728) ; Borayz (1667) ; Borrestz (vers 1750) ; Borest (1840)[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Horaires de la ligne de Chantilly-Gouvieux à Crépy-en-Valois en 1936.

Le village accueillait sur son territoire la gare de Barbery sur la ligne de Chantilly - Gouvieux à Crépy-en-Valois, qui a fonctionné de 1870 à 1939.

Après les destructions de la Première Guerre mondiale, la gare est reconstruite sur les plans de Gustave Umbdenstock

La gare de Barbery.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Elle fait partie depuis 1802 du canton de Nanteuil-le-Haudouin[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, comprenant toujours Borest, passe de 19 à 46 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[20], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [21].

Il autorise la création :
- de la Communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
- de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[22].

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23],[24], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[25].

Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[26], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[27], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Gilbert Degraeve    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Yves Duchesne DVD[28]  
2014[29] mai 2020 Marie-Paule Eeckhout   Retraitée de la fonction publique
mai 2020[30] En cours
(au 11 octobre 2021)
Bruno Sicard    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 344 habitants[Note 3], en augmentation de 5,52 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
240327335356427407407388359
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
361306326310312327327316336
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
314303271236257255257287305
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
312295310271343326339349329
2018 2021 - - - - - - -
338344-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 164 hommes pour 174 femmes, soit un taux de 51,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,6 
3,0 
75-89 ans
5,7 
18,9 
60-74 ans
14,9 
26,2 
45-59 ans
25,3 
15,9 
30-44 ans
20,7 
9,8 
15-29 ans
17,2 
26,2 
0-14 ans
15,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Les communes de Senlis, Ermenonville, Borest, Mont-l’Evèque et Fontaine-Chaalis sollicitent en 2013 leur reconnaissance comme Pays d’art et d’histoire[36].

Borest compte trois monuments historiques sur son territoire :

  • La Queusse de Gargantua, route de Nanteuil (D 330a), au carrefour avec la rue aux Pierres, à l'entrée du village en venant de Senlis, menhir (classé monument historique par arrêté du 10 juillet 1944[37]) : Bloc de grès mesurant près de 4,5 m de haut, pour un tiers enfoncé dans le sol. Queuse signifie pierre à aiguiser[38].
  • Église Saint-Martin, rue de l'Église (inscrite monument historique en 1930[39]) :
    L'église est remarquablement situé au sommet d'une butte, et sa silhouette s'apprécie particulièrement depuis la vallée, de la route venant de Fontaine-Chaalis. Son histoire reste mal connue.
    L'intéressant portail du milieu du XIIe siècle est la partie la plus ancienne de l'église. Le chœur au chevet plat éclairé par un triplet, ses deux chapelles latérales et le petit clocher forment un ensemble cohérent de style gothique, qui se distingue par son dépouillement raffiné, et tire son influence de l'architecture cisterciennes et de l'abbatiale de Chaalis toute proche.
    La nef et son unique bas-côté ont été reconstruites au second quart du XVIe siècle dans le style gothique flamboyant, et sont également d'une construction soignée, même si les contraintes économiques ont obligé de concentrer l'effort décoratif sur l'intérieur[40],[41].
  • Vestiges du prieuré Sainte-Geneviève, sur l'emprise de la grande ferme à l'ouest du village, rue Élisabeth-Roussel (inscrits monument historique en 1930[42]) :
    Il s'agit d'une partie de son ancien logis du XIVe siècle et des ruines de sa chapelle du XIIe siècle, lourdement endommagée début septembre 1914 lors de la Première Guerre mondiale.
    N'en restent qu'une partie du chœur et le mur oriental du clocher roman, qui était encore intact au début des années 1960, mais s'est écroulé ensuite en l'absence d'entretien. Le clocher se dressait sur la première travée du chœur, qui en comptait deux. De l'étage de beffroi du clocher, subsistent deux baies plein cintre cantonnées de colonnettes à chapiteaux, dont le caractère permet une datation pour la fin du XIe siècle. Rien de précis n'est connu de la nef de l'église[43],[44],[45].

On peut également signaler :

  • À côté de la ruine du clocher u prieuré Sainte-Geneviève, se trouve un magnifique colombier du XVIIe siècle sous la forme d'une épaisse tour ronde.
  • La fontaine Saint-Martin, rue de la Fontaine-Saint-Martin : source captée à environ 1,30 m en dessous du niveau de la rue. Un escalier permet de descendre vers le petit bassin d'environ 2 m2, et un mur bas en pierres brutes entoure la cavité afin d'éviter des chutes accidentelles des piétons. Cette source à débit relativement important alimente le lavoir voisin et, par son intermédiaire, la Nonette. Depuis la fontaine, l'on bénéficie d'une belle vue sur le clocher de l'église en haut de sa butte, et l'on aperçoit le vieux moulin transformé en habitation, entouré d'un vaste jardin.
  • Le lavoir de la fontaine Saint-Martin, rue de la fontaine Saint-Martin : bassin en contrebas de la fontaine, avec deux toits en appentis de gauche et de droite, et des murs de trois côtés, sauf vers la Nonette. Le bassin se situe à la même hauteur que la source voisine, et des escaliers permettent d'y accéder : du fait que l'on ne peut pas contourner le bassin à l'intérieur du lavoir, il faut deux accès différents. Celui de droite est situé sous le pignon, vers la rue ; celui de gauche est situé dans le mur latéral, sur le court chemin conduisant vers l'abreuvoir sur la Nonette. Cet abreuvoir ne dispose pas d'aménagements particuliers ; il se présente comme un simple gué, mais d'un côté de la rivière seulement.
  • Le château de la Boissière, rue de l'Église : voisin de l'église, il se présente comme un sobre bâtiment de style classique, à un étage et avec un toit à la Mansart, couvert d'ardoise. Avec sa situation privilégiée en haut de la butte, il surplombe la vallée de la Nonette et domine son parc paysager qui s'étend jusqu'à la rue du Pont Saint-Martin. Des douves le protègent vers la rue ; il s'agit d'un ruisseau canalisé dont le lit a été aménagé avec des murs. Au sein du parc, la Nonette se divise en deux bras, et un étang avec des îles contribue également à son charme.
  • Le parc Saint-Vincent, rue Élisabeth-Roussel : parc d'une grande demeure de la fin de l'Ancien Régime, aménagé sous le Second Empire. Complètement laissé à l'abandon depuis la Seconde Guerre mondiale, ce parc de 3 ha n'a été restauré qu'à la fin du XXe siècle par son actuel propriétaire, qui l'a traité en jardin anglais. Le parc comporte un potager, une gloriette, un lavoir et surtout un étang avec une île, et descend jusqu'à la Nonette. Il est ouvert au public du 1er juin au 15 octobre, du vendredi au lundi ainsi que les jours fériés, les après-midis, moyennant un droit d'entrée[46],[47].
  • Le calvaire, près du menhir, route de Nanteuil : haute et mince colonne monolithique en pierre sur un socle relativement petit, surmonté d'un crucifix en fer forgé, finement ciselé.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maurice Delaigue, La Nonette : Une vallée prestigieuse au nord de Paris, S.l., s.n., s.d. (ca. 1980), 190 p. (ISBN 978-2-9504569-2-2 et 2-9504569-2-8)
  • René de Maricourt, « Les gravures murales de Borest », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, Imprimerie de Eugène Dufresne, 2e série, vol. X,‎ , p. 70-76 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Borest » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Borest - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Borest - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Distances mesurées avec l'outil proposé sur le site « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ) ; à partir de la carte topographique 1 : 25 000e affichée en 3D.
  2. Parcelles n° 32-33, 35-39, 41, 48, 63-66 et 69.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Borest et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. [PDF] « Vallée de la Nonette » sur le site « DREAL Picardie » (consulté le ).
  10. Cf. [PDF] « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, Clairière et butte de Saint-Christophe » et « Présentation de la ZNIEFF Massif forestier de Chantilly / Ermenonville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) sur le site « DREAL Picardie » (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Transports en commun à Borest », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  18. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 76.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  22. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
  23. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  24. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  25. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
  26. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
  27. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
  28. EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des maires de France », , 254 p. (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne), p. 43.
  29. « Borest », Cartes de France (consulté le ).
  30. « Délibération du conseil municipal » [PDF], Délibérations, sur borest.fr, (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Borest (60087) », (consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  36. Hervé Sénamaud, « Cinq communes en quête du label Pays d’art et d’histoire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  37. « Menhir », notice no PA00114537, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. Cf. Louis Graves, Notice archéologique sur le département de l'Oise, Achille Desjardins, Beauvais 1839, 258 p. ; p. 11 ; Lire sur Gallica.
  39. « Église Saint-Martin », notice no PA00114536, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Nanteuil-le-Haudouin, Beauvais, Conseil général de l'Oise / comité départemental du tourisme, , 32 p., p. 9.
  41. Dominique Vermand, « Borest, église Saint-Martin : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  42. « Prieuré Sainte-Geneviève », notice no PA00114538, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Nanteuil-le-Haudouin, Beauvais, Conseil général de l'Oise / comité départemental du tourisme, , 32 p., p. 10.
  44. Dominique Vermand, « Borest, Prieuré Sainte-Geneviève : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  45. Voir des photos du monument : a) le clocher avant la guerre : Notice no APTCF06879, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture ; b) le clocher après les destructions : Notice no AP70V01741, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  46. Cf. « Parc et Jardin de Saint Vincent »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Saint-Vincent - parc et jardin (consulté le ).
  47. « Pause romantique à Borest », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).