Bailleul-le-Soc

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Bailleul-le-Soc
Bailleul-le-Soc
Tour carrée de la ferme d'Éraine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de la Plaine d'Estrées
Maire
Mandat
Wilfrid Blois
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60040
Démographie
Gentilé Bailleulois, Bailleuloises
Population
municipale
644 hab. (2021 en augmentation de 0,47 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 04″ nord, 2° 34′ 43″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 145 m
Superficie 14,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Bailleul-le-Soc est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bailleulois et les Bailleuloises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La commune de Bailleul-le-Soc se situe à 57 kilomètres au sud d'Amiens, à 36 kilomètres à l'est de Beauvais, à 18 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 64 kilomètres au nord de Paris[1].

La commune s'étend entre 84 et 145 mètres d'altitude. La mairie du village se situe à 121 mètres d'altitude. Le point le plus élevé se situe au lieu-dit Derrière Eloge à limite nord-ouest du territoire avec Fouilleuse. Le point le plus bas se trouve à la limite nord-est du territoire, au niveau de la rencontre des limites communales de Estrées-Saint-Denis et de Rouvillers. Le chef-lieu Bailleul-le-Soc se situe entre 130 et 118 mètres d'altitude, le hameau d'Éraine entre 113 et 101 mètres, le hameau d'Éloges-les-Bois à 138 mètres, la ferme d'Ereuse à 121 mètres et la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre à 118 mètres d'altitude. Le territoire communal est constitué par une vaste plaine ponctuée de quelques vallons tel la Tranchée de Saint-Julien et le Fond de la Motte au sud et la Fosse des Essarts à l'ouest[2].

Il s'agit d'une grande commune dont le territoire est découvert et dépourvu d'eau[3]. La craie occupe le pays de Bailleul-le-Soc[4], formant la limite avec le plateau de Picardie[5]. Les terres sont recouvertes d'un diluvium argileux, roux ou brunâtre, compacte, ayant ordinairement plusieurs mètres d'épaisseur. Les cailloux sont accumulés au fond de cette couche dans le voisinage de la roche crayeuse. Cette espèce de sol constitue la plaine de Bailleul-le-Soc, on la voit à Saint-Julien-le-Pauvre et Éreuse[4]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[6].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Plusieurs mares se trouvent sur le territoire : au bord de la D 101 à l'est du village, près d'Éloges-les-Bois, au hameau d'Éraine, près de la ferme d'Ereuse et au sud de la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par quatre routes départementales : la D 75, la D 101, la D 152 et la D 161 : la route départementale 75, reliant Rieux à Rouvillers, arrive sur le territoire par le sud et pénètre dans le village par la rue Marquenelle. Elle quitte le village par la Grande-Rue puis traverse le hameau d'Éraine par l'allée des Acacias. La route départementale 101, débutant à Bulles et se terminant à Estrées-Saint-Denis, arrive depuis l'ouest en passant à Éloges-les-Bois, puis entre dans le village par la rue du Chat. Elle croise ensuite la D 75 puis quitte le chef-lieu par la rue des Charrons avant de rejoindre Estrées-Saint-Denis. La route départementale 152, reliant Montgérain à Blincourt, passe à Éraine où elle croise la D 75 puis aux fermes d'Ereuse et de Saint-Julien-le-Pauvre où son itinéraire croise la D 101 entre ces deux sites. La route départementale 161, débutant à Catenoy, rejoint la D 75 au sud de Bailleul-le-Soc. Plusieurs routes communales traversent le territoire communal : entre Éraine et Estrées-Saint-Denis, entre Ereuse et Bailleul-le-Soc[2].

La gare la plus proche de la commune est celle d'Estrées-Saint-Denis à 4,8 kilomètres à l'est sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves reliant en partie Compiègne à Amiens[1]. Située sur la ligne de Creil à Jeumont, la gare de Pont-Sainte-Maxence se trouve à 12,7 kilomètres au sud[1].

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 659, 6301, 6304 et 6343 du réseau interurbain de l'Oise[7]. Bailleul-le-Soc est relié par une navettes de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6810) aux communes de Cressonsacq, Beaupuits, Grandvillers-aux-Bois et Rouvillers par le hameau d'Éraine[7].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 34 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 46 km au sud[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

Le circuit n° 6 de cyclotourisme de l'Oise passe à Éraine[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 18 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Hormis les espaces bâtis, qui représentent 51 hectares de la superficie (3,5 %), la commune se compose à 90,6 % de cultures sur 1 306 hectares. L'ensemble des espaces boisés que sont les bois d'Eraine et d'Eloge ainsi que les quelques parcelles au nord-ouest et près de la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre totalisent 71 hectares, soit 5 % du territoire. Les vergers et prairies totalisent 14 hectares[15],[2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bailleul-le-Soc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94 %), forêts (3,5 %), zones urbanisées (2,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune est composée de cinq hameaux[2] :

  • Bailleul-le-Soc, chef-lieu au centre du territoire ;
  • Éraine, au nord-est ;
  • Eloge-les-Bois, au nord-ouest ;
  • Ereuse, à l'est ;
  • La ferme de Saint-Julien-le-Pauvre, au sud-est.

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le village de Bailleul, situé au milieu d'une grande plaine, comprenait en 1890 150 maisons aux habitations regroupées en plusieurs rues partant d'une place appelée place de la Ville : les principales rues étaient la rue d'En-Bas, la Grande-Rue, la rue Neuve, la rue du Chat et la rue de la Marquenelle[a 1]. Éraine est un hameau placé au nord de Bailleul-le-Soc, (qui comprenait 32 maisons en 1890) aux habitations disposées en une large rue[a 2]. Aujourd'hui, le village se compose des rues suivantes : la rue du Chat, la rue Lambine, la rue Neuve, la rue de la Chapelle-Lorette, la route d'Ereuse, la Grande-Rue, la rue des Ongres, la rue des Charrons et de la rue Marquenelle[2].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 274, alors qu'il était de 266 en 2013 et de 252 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bailleul-le-Soc en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,6 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Bailleul-le-Soc en 2018.
Typologie Bailleul-le-Soc[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,6 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,6 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 5,8 7,1 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune porta différents noms au cours de son histoire : Ballol au XIIe siècle, Bailluel en 1187, Baillol en 1199, Baillol-le-Chotte en 1357, Bailleul-le-Sot en 1373 puis Bailleul-le-Socq au XVIIe siècle venant du latin Baillolium siccum (« Bailleul-le-Sec »). Le village aurait pris son nom, d'après certains étymologistes[Qui ?], du celtique bali, « avenue d'arbres », d'où le diminutif baliolum, « petite avenue ». D'autre part, on pourrait voir dans Bailleul la racine baille, baillum, « lieu fermé de palissades »[a 1]. Ce toponyme est issu d'un dérivé du picard et de l'ancien français baille[22]. La ville a été nommée d'après la palissade qui l'entourait.

« Bailleul-le-Sec » en 1536[23], du fait que son territoire est découvert et dépourvu d'eau[4].

Le hameau d'Éraine s'appelait « Airaines » en 1285, puis « Érenne » et « Éreines ». La ferme d'Éreuse se nommait « Errosia » en 1145, « Arrosie » et « Errosie » vers 1150,« Arreuses » en 1206 et « Erreuses » en 1228. Si on voulait écrire correctement le nom d'Éloges-les-Bois, il faudrait l'appeler les « Loges-du-Bois », ou les « Loges-d'Éreuse » : ce sont les deux noms sous lesquels ce hameau a été désigné du XIIIe au XVIe siècle. On avait l'habitude de dire « la Grange-des-Loges », si bien qu'on ne tarda pas à perdre de vue l'origine de l'appellation et à écrire : « la Grande-d'Éloges », orthographe qui a persisté. Les loges étaient, à l'origine, des cabanes construites de planches et de branchages dans les bois défrichés[a 3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

À côté de l'abbaye de Saint-Denis, qui, au XIIe siècle, est le propriétaire du bois appelé la forêt de Saint-Denis, d'autres religieux viennent défricher la contrée, qui reste entièrement boisée jusqu'en 1150. Les plus anciens possesseurs de l'autre partie de ces bois sont les moines de l'abbaye de Saint-Wandrille, près de Rouen ou plutôt les religieux d'un de leurs prieurés, fondé en 693 à Rivecourt par le roi Childebert IV en l'honneur de saint Wandrille : c'est sans doute ce roi ou l'un de ces successeurs qui donne à ce prieuré le bois dénommé depuis forêt de Saint-Wandrille.

Vers le milieu du XIIe siècle, les religieux de Saint-Wandrille cédent leurs droits sur ces bois à l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp, qui y construit presque aussitôt les fermes d'Éreuse et d'Éloges. La seconde moitié du XIIe siècle est employée par les moines d'Ourscamp à défricher leur nouvelle acquisition. Quand tout le bois est converti en terre labourable, accroissent par donations ou acquisitions que passent à leur profit les seigneurs voisins et particulièrement les seigneurs de Cressonsacq, si bien qu'en 1384 les religieux d'Ourscamp, dans leurs trois granges d'Éreuse, d'Éloges et de Saint-Julien, cultivent 234 muids de terre, ou plutôt 174 muids, puisque 60 muids sont demeurés en friche depuis 50 ans. Le bois d'Éraine est le seul vestige de cette antique forêt qui ait échappé à la charrue des moines[a 2].

La ferme d'Éreuse est fondée en 1140 par les religieux d'Ourscamp défrichant leurs bois récemment acquis : cette ferme ou grange, avec les 120 muids de terre qui en dépendaient, demeure aux mains des moines de cette abbaye jusqu'à la Révolution française[a 3].

La seigneurie de Bailleul appartient à l'abbaye de Saint-Denis, à la suite d'une donation du roi Dagobert Ier. Les comtes de Clermont conservent jusqu'au XIIIe siècle à Bailleul et aux environs des serfs, des droits de justice et de rouage[C'est-à-dire ?], indivis avec l'abbaye de Saint-Denis, à laquelle ils cédent leurs droits à cette époque. Une enquête, en 1313, établit que l'abbaye avait eu de tout temps toute justice à Bailleul, Éreuse et Éloges, et un arrêt du parlement de Paris la maintient dans ce droit.

L'église paroissiale est sous l'invocation de saint Denis, et son curé est nommé par l'évêque de Beauvais, les grosses dîmes appartiennent à l'abbaye de Saint-Denis[a 1]. Les terres qui avoisinaient la ferme d'Éloges-les-Bois sont défrichées, près d'un siècle après celles qui entouraient Éreuse, également par les moines d'Ourscamps, qui les conservent jusqu'en 1599. À cette époque, l'abbaye doit mettre en vente un certain nombre de ces propriétés : la ferme d'Éloges est alors vendue. La ferme ou cens de Saint-Julien-le-Pauvre, au sud-est de Bailleul, appartient aussi longtemps à l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp, qui la vend en 1599[a 4].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Bailleul-le-Soc, carte de Cassini.

La seigneurie de la Tour-d'Éraine, ainsi nommée d'une tour carré qui flanquait le château, appartient au XVIIe siècle à la famille de la Mothe-Houdancourt, propriétaire de la terre du Fayel : elle est acquise vers 1690 par Antoine de Belleval, qui la transmet à ses descendants. En face de la ferme d'Éraine s'élève une chapelle, dédiée à saint Antoine de Padoue : en 1664 et 1663, le curé de Bailleul doit y dire la messe plusieurs fois car il avait été impossible de célébrer dans l'église de Bailleul, à cause des discussions et rixes qui avaient eu lieu entre les receveurs du seigneur d'Éraine et de l'abbaye de Saint-Denis, au sujet de la préséance dans les processions et de l'occupation du premier banc dans l'église[a 2].

La ferme d'Éloges-les-Bois était, au milieu du XVIIe siècle, entre les mains de Roger du Plessis-Liancourt, duc de La Roche-Guyon, seigneur de Liancourt, qui en fait don à l'hospice de Liancourt qu'il venait de fonder. En 1789, elle appartenait à la duchesse d'Estissac, représentant l'une des branches de la famille de La Rochefoucauld. À l'intérieur de la cour de la ferme se trouvait une chapelle fondée en 1357 par Jeanne de Trie, dame de Livry et d'Hodenc-en-Bray.

Les trois fermes d'Éreuse, Éloges et Saint-Julien dépendaient, pour le spirituel, de la paroisse de Bailleul. En 1738, on les sépare pour les impositions, et on fait pour elles un rôle particulier qu'elles conservent en jusqu'en 1789[a 4].

Cette localité est particulièrement éprouvée au XVIIIe siècle par les épidémies : en 1748, la fièvre muqueuse y sévit avec une telle violence que la population entière est atteinte et qu'il en meurt un tiers. La contagion, devenue générale, inspire une telle frayeur, qu'on ne put pendant quelque temps trouver un prêtre pour administrer l'extrême-onction aux mourants. En 1779, une nouvelle épidémie de fièvre muqueuse : la maladie commence dans les maisons voisines des mares et s'étend ensuite vers l'ouest. Elle tue en deux mois, 19 adultes et 28 enfants, presque tous de la classe indigente[24].

Un rapport sur les épidémies, rédigé en 1788, attribue particulièrement l'insalubrité de Bailleul aux fossés où l'on faisait rouir les chanvres, et déclare qu'on peut rapporter à cette cause la plupart des maladies qui règnent en ce lieu. Il faut ajouter les trois mares d'eau stagnante qui servent à abreuver les bestiaux, le cimetière qui entoure l'église paroissiale, située au milieu du village, peut aussi donner naissance à différentes épidémies, dans une paroisse où les inhumations sont fréquentes[a 1].}}

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1789, la seigneurie d'Éraine appartenait à Jean-François-Anselme Pasquier, comte de Franclieu, qui s'intitulait seigneur d'Éraine, Fouilleuse et Bailleul, mais qui, en réalité, ne possédait à Bailleul-le-Soc que les fiefs de la Salle et du Metz, la seigneurie de la paroisse étant toujours à l'abbaye de Saint-Denis.

Le comte de Franclieu ayant émigré au mois de mai 1791, ses biens sont confisqués et vendus comme biens nationaux. La ferme d'Éraine est divisée en 61 lots, qui sont acquis par 40 particuliers. La ferme de Bailleul, qui lui appartenait aussi, est répartie en 70 fois, que se partagent les laboureurs du pays[a 2]. Le , l'exploitation d'Éreuse fut adjugée au duc de La Rochefoucauld-Liancourt, député à l'assemblée nationale, pour 465 400 livres : mais l'acquéreur ne tardant pas à émigrer, si bien que, le , il est procécé à une nouvelle vente sur folle enchère, à la suite de laquelle la ferme d'Éreuse est adjugée moyennant 802 500 livres.

Il y avait au XIXe siècle à Éreuse deux fermes qui se partagent les terres des moines d'Ourscamp[a 4]. Bailleul est le chef-lieu d'un canton comprenant 33 communes, du 23 vendémiaire an X au 26 ventôse an XI.

Le village est pillé pendant l'invasion de 1815[a 1]./

Au milieu du XIXe siècle, on compte trois moulins à vent sur le territoire de Bailleul, mais ils ont depuis perdu leurs ailes et sont devenus des habitations. En 1890, l'agriculture est la principale occupation des habitants, ainsi que la couture des gants, à laquelle est encore employées 52 femmes en 1886[a 4]. La population de la commune est alors répartie de la manière suivante : 495 habitants à Bailleul-le-Soc, 116 habitants à Éraine, 25 à la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre, 19 à Éreuse, 3 à Éloges et 12 habitants aux différents moulins à vent[a 5].

Lors de la Première Guerre mondiale, le village, dont le maire part sous les drapeaux, connaît l’invasion allemande le et est reprise par les Français le suivant. Bailleul-le-Soc est une commune de l'arrière qui sert de cantonnement de troupes et de formations sanitaires

Lors de la contre-attaque allemande de l'Offensive Michael, le village est évacué et accueille un terrain d’aviation pourvue de 5 tentes Bessonneaux et de 6 baraquements Adrian, occupé successivement par les escadrilles SAL 61, BR 202 et BR 271 de mai à juin 1918 puis d’août à septembre 1918, et devient donc la cible de bombardements allemands. Le terrain d’aviation est utilisé de décembre 1918 à mars 1919 par les escadrilles SAL 56, BR 281, BR 283, SpaBi 36 et BR 226[25],[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Clermont[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Bailleul-le-Soc est membre de la communauté de communes de la Plaine d'Estrées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1840 1846 Nicolas Comes Gabriel Hallot    
1847 1870 Charles Florent Dupressoir    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001[28] 2008 Pierre Lagache DVD  
mars 2008[28] 2014 Yvon Dhamy UMP  
4 avril 2014[29] mai 2020 Jean-Louis Lucas DVG  
mai 2020[30] En cours
(au 2 décembre 2020)
Wilfrid Blois   Responsable d’un magasin alimentaire

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

Deux châteaux d'eau, l'un à Éloges-les-Bois et l'autre au nord du chef-lieu, contribuent au service en eau potable de la commune. Une station de pompage se trouve également au nord du village[2]. Une partie du fond des Essarts se situe au-dessus d'une nappe phréatique sous-affleurante[31].

Enseignement[modifier | modifier le code]

En matière d'enseignement primaire, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal associant les communes de Bailleul-le-Soc, Cressonsacq, Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois dans lequel chaque village conserve son école.

En , 150 élèves fréquentent le regroupement. Une cantine a été créée ainsi qu'une bibliothèque, une salle informatique et une salle d'accueil périscolaire[32].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

En 2021, la commune comptait 644 habitants[Note 3], en augmentation de 0,47 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
728660762695709704686688696
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
657705669691688665755647700
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
649672638576562565579546503
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
504463414431571648657661651
2018 2021 - - - - - - -
643644-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 334 hommes pour 309 femmes, soit un taux de 51,94 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
0,3 
4,8 
75-89 ans
4,5 
14,1 
60-74 ans
16,2 
24,0 
45-59 ans
23,9 
20,1 
30-44 ans
19,7 
15,3 
15-29 ans
14,2 
21,0 
0-14 ans
21,0 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Foire agricole du village, dont la quatrième édition a eu lieu en septembre 2018, animée par un championnat de tracteur pulling, un sport qui consiste à tirer le plus loin possible une remorque lestée avec un tracteur agricole modifié et survitaminé[38].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte trois monuments historiques sur son territoire ;

  • La Ferme d'Éraine : la grange, la tour carrée, le puits, les parties du mur d'enceinte et le portail sont inscrits monument historique depuis le [39].
  • La Ferme d'Éreuse : grange inscrite monument historique depuis le [40].
  • La Ferme de Saint-Julien-le-Pauvre : le portail, la grange, les façades et toitures des écuries et de la chapelle sont inscrits monument historique depuis le [41].

On peut également signaler :

  • Église Saint-Denis : c'est une construction de deux époques : le chœur, avec ses sept longues fenêtres gothiques et ses larges contreforts, date du XVIe siècle. Le portail, la nef et le clocher furent rebâtis en 1753. Les voûtes ont été remplacées en 1829 par un plafond. L'église de Bailleul-le-Soc possède une parcelle de la vraie croix, qui lui a été donnée par MMe de Franclieu[a 1]. Elle contient plusieurs groupes sculptés du XVe siècle classés monument historiques tel une Vierge de Pitié, un cavalier et son soldat, la Vierge, saint Jean et sainte Madeleine ainsi que de la prophétesse Anne et du grand prêtre Siméon[42].
  • Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue : chapelle au hameau d'Éraine.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (ou de Lorette) : Petite chapelle à l'entrée du village sur la route d'Ereuse.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
Écartelé en sautoir: au 1er une couronne accompagnée en pointe du nombre « 636 », au 2e une tête d'ours mouvant de la partition, au 3e une tour couverte et girouetté avec son avant-mur dextre mouvant de la partition, au 4e au mont de deux coupeaux sommé de deux socs appointés en chevron renversé; sur le tout, un clou de la Passion accosté de deux crosses adossées[43].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
  1. a b c d e et f p. 31
  2. a b c et d p. 32
  3. a et b p. 32 et 33
  4. a b c et d p. 33
  5. p. 34

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bailleul-le-Soc » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bailleul-le-Soc - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bailleul-le-Soc - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. a b c d e et f « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
  3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 56
  4. a b et c Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 12 et 13
  5. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, 1995, page 13, Office d'édition du livre d'histoire
  6. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Bailleul-le-Soc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  7. a et b « Transports en commun à Bailleul-le-Soc », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  8. « Circuit cyclotouristique "Entre plateau picard et marais de Sacy" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur veloenfrance.fr (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Bailleul-le-Soc et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Bailleul-le-Soc », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 101.
  23. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 28.
  24. {{Référence incomplète|Selon Louis Graves|date=novembre
  25. « Bailleul-le-Soc dans la Grande guerre », Livre mémorial des communes de l'Oise, Mémorial 1918 des victimes civiles de l'Oise (consulté le ).
  26. Jacques Calcine, « Bailleul-le-Soc », Anciens aérodromes (consulté le ).
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. a et b « Les maires de Bailleul-le-Soc », sur francegenweb.org (consulté le ).
  29. « Clermontois : les nouvelles installations », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3284,‎ , p. 6 (ISSN 1144-5092).
  30. « Wilfrid Blois, nouveau maire, a du temps à consacrer à Bailleul-le-Soc », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Fier d’appartenir à une quatrième génération de Bailleulois et Bailleuloises, il a vu disparaître peu à peu les commerces, dont le café et la boulangerie. « Il ne reste plus que le salon de coiffure », regrette celui qui occupait durant le mandat précédent le poste de troisième adjoint aux côtés de Jean-Louis Lucas, son prédécesseur ».
  31. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  32. Sylvie Molines, « Terminée la cantine à la salle des fêtes : Les élèves disposent désormais d'une salle de restauration. Mais aussi d'un périscolaire », Courrier picard, édition Oise,‎ , p. 12.
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bailleul-le-Soc (60040) », (consulté le ).
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  38. Julien Heyligen, « Les tracteurs de l’extrême vont secouer Bailleul-le-Soc : La quatrième édition de la foire agricole accueille ce week-end des machines survitaminées pour les amateurs de sensations fortes », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Ferme d'Eraine », notice no PA00114490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Ferme d'Éreuse », notice no PA00114490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Ferme de Saint-Julien-le-Pauvre », notice no PA00114490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. Les objets classés de l'église Saint-Denis sur la base Palissy
  43. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.