Clessé (Saône-et-Loire)

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Clessé
Clessé (Saône-et-Loire)
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois
Maire
Mandat
Jean-Pierre Chervier
2020-2026
Code postal 71260
Code commune 71135
Démographie
Gentilé Clesséens[1], Clessois[2], Ch’liess’roux[2]
Population
municipale
854 hab. (2021 en augmentation de 0,71 % par rapport à 2015)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 25′ 02″ nord, 4° 48′ 56″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 326 m
Superficie 10,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hurigny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Clessé
Liens
Site web clesse71.fr

Clessé est une commune française située en Haut-Mâconnais dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Elle fait désormais partie du canton d'Hurigny, après avoir appartenu au canton de Lugny de 1790 à 2015.

Géographie[modifier | modifier le code]

Clessé est un village viticole du Mâconnais, situé à 15 km de Mâcon, et à 20 km de Tournus.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Clessé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (29,4 %), forêts (22,6 %), terres arables (20,5 %), prairies (18,1 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Plan local d'urbanisme[modifier | modifier le code]

L'urbanisme sur le territoire de Clessé est régi par un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi), document d’urbanisme dont le territoire d’effet n'est plus la commune mais l’intercommunalité du Mâconnais-Tournugeois, soit vingt-quatre communes membres[16].

Ce document stratégique traduit les principes d’aménagement du territoire et constitue un outil réglementaire fixant les règles de construction et d’occupation des sols applicables sur le territoire, d'où son contenu : un rapport de présentation retraçant le diagnostic du territoire, un projet d’aménagement et de développement durable (PADD) exposant la stratégie intercommunale, des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) définissant les conditions d’aménagements de certains quartiers/ilots (cas particuliers), un règlement fixant les règles d’utilisation et de droit des sols ainsi que des annexes (plan de zonage, liste des servitudes, etc.).

Le PLUi du Mâconnais-Tournugeois, fruit d'un processus lancé par la communauté de communes en 2016, a été définitivement adopté par le conseil communautaire le 21 décembre 2023[17].

Géologie[modifier | modifier le code]

Durant l’ère tertiaire, le village de Clessé et sa région étaient submergés par les eaux du lac bressan formé par le barrage glaciaire du glacier du Rhône dans la Dombes qui refoula longtemps la Saône et l’Ain.

L'eau atteignait la cote de 270 m, de sorte que les hauts de Clessé et de sa voisine Quintaine qui en émergeaient formaient une presqu’île. Les parties basses qui abritent aujourd'hui, notamment Belange, Vesvre, Longeret, Charbonnières, Laizé, Saint-Maurice et Senozan étaient sous les eaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque préhistorique[modifier | modifier le code]

Lavoir et pseudo-mégalithe de Bélange.

La découverte aux confins de la commune de silex taillés ainsi que les restes d'un atelier, rend certaine la présence à Clessé d'hommes préhistoriques contemporains de ceux de Solutré. Selon Émile Violet, les hommes de Solutré venaient s'y approvisionner car la qualité était incomparable pour les armes et les outils. Émile Violet découvrit à Vesvre et « sur le Mont » lames et nucléus ou bloc de silex dont des lames furent détachées par percussion par les hommes préhistoriques.

Une pierre couchée près de la fontaine de Bélange comporte des rainures et des traces de frottement s'apparentant à un polissoir. D'aucuns ont voulu y voir un menhir et la pierre fut « redressée » en mai 1996. En fait, il s'agit d'une mince dalle calcaire brisée en deux parties qui à l'origine protégeait sans doute la fontaine. Le caractère mégalithique de la pierre est très incertain[18].


Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

L'origine de Clessé est sans nul doute gallo-romaine comme l'indique son appellation latine Classiacus qui dérive elle-même du nom du premier possédant du lieu, à savoir Classius, suivi du suffixe gallo-roman -acum. Il a aussi été prétendu que l’appellation dérivée du lieudit les Fonderies viendrait de fons druidarium ou fontaine des druides. Toutefois cette étymologie n’est pas certaine.

Des vestiges retrouvés témoignent de l’importance de cette époque.

Des tuiles romaines à rebords ont été recueillies aux Sandines dans le mur Claude Berthoud. Dans les vignes Lacroze des vestiges d’un puits existent encore et des fondations en demi-cercle y ont été retrouvées ; dans la vigne Violet, un autre puits semble exister en Sous Mont.
Tout près de là, à la crête de Berthoud, en deux endroits, des sépultures en caisson ont été découvertes en 1927, orientées à l'est, recouvertes de dalles, avec ossements en bon état.
D'autres sépultures en caissons ont été trouvés à Clessé : en 1899, à La Croix (à l’angle des chemins de Breillonde et de la Troupe où on voit encore la tranche des dalles[19], et à la Rosande vers 1898.Enfin des crânes et ossements ont été mis au jour aux Teppes–Malmont, près de la voie romaine. On a supposé qu’il s'agissait des restes d’ouvriers occupés à la construction de ce chemin et inhumés sur place.

La voie romaine[modifier | modifier le code]

Les Romains établirent des routes, dites voies romaines. À Clessé, elle est très apparente encore au lieudit les Justices où ses pavés sont intacts. On l’appelle toujours le chemin romain.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Clessé et les villages du Haut-Mâconnais en 1759, d'après la carte de Cassini.

Fin juillet 1789 : épisode de la Grande Peur en Mâconnais. Parmi d'autres brigands arrêtés, le Clessséen Benoît Bonnet, marchand, est pendu à Tournus[20].

1790 : à la création des cantons, la commune de Clessé est rattachée au canton de Lugny, alors composé de douze communes[21].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

1876 : première infestation phylloxérique repérée sur le territoire de la commune[22].

Début 1927 : fondation de la coopérative vinicole de Clessé, avec Joanny Huet, maire, pour président.

8 janvier 1934 : fondation du Syndicat intercommunal des eaux du Haut-Mâconnais, auquel appartiennent Clessé et neuf autres communes (Lugny, Burgy, Cruzille, Viré, Saint-Maurice-de-Satonnay, Vérizet, Bissy-la-Mâconnaise, Péronne et Montbellet), rejointes le 16 août 1934 par Plottes, Chardonnay et Uchizy (puis par Farges et Grevilly en 1938 et par Saint-Gengoux-de-Scissé, Azé et Igé après-guerre).

1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), auquel adhèrent Clessé et treize autres communes du Haut-Mâconnais, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale[23].

Mai 1990 : Clessé inaugure sa salle dédiée aux expositions, galerie baptisée « Le Pressoir ».

1993 : fondation de la communauté de communes des coteaux de la Haute-Mouge (avec Saint-Maurice-de-Satonnay, Péronne et Azé), ayant Azé pour siège. À cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 mars 2014 Gilbert Mornand PS Viticulteur
Conseiller général du canton de Lugny de 1994 à 2004.
Président du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny de 1983 à novembre 1998.
Président du Syndicat intercommunal de cylindrage de Mâcon-Nord.
Délégué départemental de l'Éducation nationale (DDEN) dans le canton de Lugny
mars 2014 en cours Jean-Pierre Chervier    
Les données manquantes sont à compléter.


Finances locales[modifier | modifier le code]

Intercommunalité et canton[modifier | modifier le code]

Clessé, après avoir appartenu à la communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône (siège à Lugny), relève depuis le 1er janvier 2017 de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (siège à Tournus), à la suite de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (cette nouvelle communauté résulte de la fusion de deux communautés de communes : la communauté de communes du Tournugeois qui regroupait douze communes du Tournugeois et la communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône qui regroupait douze communes du Haut-Mâconnais). Cette communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de quarante et un membres représentant chacune des communes adhérentes (et élus pour une durée de six ans), conseil au sein duquel Clessé, à l'instar de Lugny, Montbellet, Uchizy et Viré, est représenté par deux délégués (les autres communes de l'intercommunalité disposant d'un seul représentant, exception faite de la ville de Tournus qui en totalise treize).

Clessé, commune qui relevait du canton de Lugny depuis 1790, appartient depuis 2015 au canton d'Hurigny, à la suite du nouveau découpage territorial de Saône-et-Loire entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015 (découpage défini par le décret du 18 février 2014[24], en application des lois du 17 mai 2013). Le canton d'Hurigny, tel qu'il se présente depuis cette réforme, est constitué de communes qui appartenaient auparavant à trois anciens cantons : le canton de Lugny (14 communes), le canton de Mâcon-Nord (12 communes) et le canton de Mâcon-Sud (2 communes).

Jumelages[modifier | modifier le code]

Sécurité[modifier | modifier le code]

L'unité de gendarmerie à laquelle la commune de Clessé est rattachée est la brigade de Lugny.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 854 habitants[Note 4], en augmentation de 0,71 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1841 2411 2971 0711 0781 1381 1511 1051 096
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0411 0121 0049911 007964885745770
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
773768790671612600580549539
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
462410443625671700808830863
2021 - - - - - - - -
854--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Clessé dispose d'une école primaire et maternelle.

En janvier 1985 a été inaugurée la nouvelle école maternelle de Clessé, construction à « ossature bois », en présence du secrétaire d’État à l'Agriculture et à la Forêt René Souchon.

Pour l'enseignement secondaire, Clessé, avec dix-huit autres communes, relève de la carte scolaire du collège « Victor Hugo » de Lugny.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Clessé est un village qui a un club de football, le FC Clessé (FCC) qui évolue en 2018-2019 pour ces deux équipes seniors en Départementale 2 (équipe 1) et Départementale 4 (équipe 2)[29].

Médias[modifier | modifier le code]

Culte[modifier | modifier le code]

Clessé appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.

C'est un peu avant la dernière guerre que la paroisse de Clessé, en même temps que Péronne, fut définitivement rattachée à celle de Lugny pour le culte (à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l'initiative de monseigneur Joseph Robert)[30].

Économie[modifier | modifier le code]

Vue sur le village depuis les vignes.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les vignobles du Mâconnais.

Vignoble[modifier | modifier le code]

Le viré-clessé[31] est un vin blanc d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de Clessé, Montbellet et Viré appartenant au canton de Lugny et de Laizé (canton de Mâcon-Nord), en Saône-et-Loire. La superficie de production est d'environ 390 hectares avec, comme cépage utilisé, le chardonnay B.

Il s'agit de la dernière-née des appellations communales du vignoble du Mâconnais (créée en 1999).

Clessé dispose de l'une des plus anciennes caves coopératives de Saône-et-Loire, dénommée « La Vigne blanche » et fondée en 1927, soit la même année que la création des coopératives vinicoles voisines de Lugny, Azé, Igé et Varennes-lès-Mâcon (la première cave coopérative étant celle de Saint-Gengoux-de-Scissé fondée dès 1925).

Plusieurs vignerons indépendants sont installés à Clessé, dont les domaines sont répartis sur le territoire de la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le clocher roman de l'église Notre-Dame.
  • l'église Notre-Dame de Clessé : d’architecture normande et d’inspiration clunysienne, l'église de Clessé est chapeautée d’un fin clocher octogonal d’excellentes proportions relève Virey dans « L’architecture romane dans l’ancien diocèse de Mâcon » ;
  • la maison Montauriol, du XVIe siècle, visible près de l'église, qui dispose d'une tourelle à six pans ;
  • le château de Besseuil, datant de 1590, qui est désormais un hôtel 4 étoiles ;
  • la chapelle Saint-Trivier de Quintaine, bâtie au XVIIe siècle à l'emplacement d’une chapelle sous le vocable de saint Trivier[32] ;
  • la maison natale d'Émile Violet (au n° 40 de la rue portant le nom de cet écrivain) ;
  • au bas de la rue du Mur : croix en fer forgé antérieure à la Révolution, déplacée en 1789 puis en 1809 ;
  • plusieurs lavoirs.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Au début des années 90, Clessé s'est doté d'un blason, officiellement présenté à la population en janvier 1992[33].

Blason de Clessé Blason
Coupé : au 1er parti au I d'azur à l'église d'argent sur une colline du même chargée d'un vignoble de sinople, au II d'argent à la grappe de raison d'or feuillée de sinople, au 2e de gueules à trois annelets d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Emile Violet : Clessé, histoire et traditions. Édition complétée, M. Renaudier, Mâcon, 1929, 136 p.
  • « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. habitants.fr
  2. a et b Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Clessé et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. L'urbanisme sur le territoire de la commune était précédemment régi par un plan local d'urbanisme, entré en vigueur au début des années 2000 et ayant lui-même succédé à un plan d'occupation des sols (approuvé en juin 1990, et modifié à deux reprises, en mars 1993 et mars 1999). Source : bulletin municipal de Lugny pour l'année 2002.
  17. « Après sept ans de travail, le Plan d'urbanisme a été adopté », article signé Florent Muller paru dans Le Journal de Saône-et-Loire daté du 23 décembre 2023.
  18. Louis Lagrost et Pierre Buvot, Menhirs de Bourgogne, Montceau-Les-Mines, La Physiophile, , 159 p. (ISBN 2913007058), p. 41-42
  19. M. Jeanton dans le Mâconnais Gallo Romain
  20. « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
  21. Communes qui étaient : Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Clessé, Cruzille, Lugny (son chef-lieu), Péronne, Saint-Albain, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Maurice-des-Prés, Vérizet et Viré. Les communes de Chardonnay, de Grevilly et de Montbellet appartenaient alors au canton de Tournus, La Salle à celui de Charnay-lès-Mâcon et Satonnay (dénommée « Saint-Maurice-de-Satonnay » depuis mars 1861, à la suite de la réunion par décret des communes de Saint-Maurice-des-Prés et de Satonnay) à celui de Saint-Sorlin.
  22. « En 1876, un ennemi nouveau – et de taille – fit son apparition. La première tache phylloxérique se dessina dans une vigne du lieudit Le Courreau, elle mit plusieurs années pour se développer et s'étendre. On ne savait ce qu'était ce bizarre îlot où la vigne jaunie dépérissait et mourait lentement jusqu'au moment ou d'autres tâches se déclarèrent plus loin, dans les autres vignes, gagnant de proche en proche et envahissant tout. » Source : Émile Violet, Autrefois en Mâconnais. Légendes, choses et gens du vieux Clessé, M. Renaudier, Mâcon, 1930, 93 p.
  23. Par arrêté préfectoral du 19 mai 1972.
  24. Décret no 2014-182 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Saône-et-Loire.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Site internet du FC Clessé », sur fcclesse.fr (consulté le ).
  30. Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
  31. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  32. « Lorsque l'état d'un malade était désespéré, comme dernier recours on pensait à Saint-Trevi (Saint-Trivier). Dans la chapelle de Quintaine, après les prières, on se munissait d'un cierge, on l'allumait devant la statue de bois du saint qu'on implorait de nouveau. On avait recours à son influence puissante pour d'autres choses encore : entreprise douteuse, différend, procès. » Source : Émile Violet, Autrefois en Mâconnais. Légendes, choses et gens du vieux Clessé, M. Renaudier, Mâcon, 1930, 93 p.
  33. Blason résultant d'un travail effectué courant 1991 par les membres de la « commission patrimoine ». Source : « Un blason pour la commune », article paru dans Le Journal de Saône-et-Loire daté du 16 janvier 1992.