Combat d'Inaghalawass

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Combat d'Inaghalawass

Informations générales
Date
Lieu Inaghalawass, entre Boghassa et Tinzawatène
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Commandants
Abou Hassan al-Ansari
• Malick Ag Wanasnat †
Forces en présence
Inconnues
2 hélicoptères Tigre[1]
1 hélicoptère Gazelle[1]
5 avions Mirage 2000[1]
Inconnues
Pertes
Aucune[2] 23 morts ou prisonniers[3]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 19° 57′ 46″ nord, 2° 52′ 58″ est
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Combat d'Inaghalawass

Le combat d'Inaghalawass a lieu le , lors de la guerre du Mali.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du au , des combats opposent l'armée française et les djihadistes près de l'oued d'Inaghalawass, entre Boghassa et Tinzawatène, à 900 mètres de la frontière algérienne[2],[4]. Entre 4h40 et 5h20, une opération est alors menée par les Français contre trois objectifs dans ce secteur[2]. Ces trois objectifs font alors l'objet de frappes aériennes simultanées[4],[1]. Les Français mobilisent cinq chasseurs Mirage 2000, deux hélicoptères Tigre et un hélicoptère Gazelle[1]. Un assaut héliporté est ensuite lancé avec l'appui des hélicoptères Tigre[4],[1]. L'attaque est menée par les forces spéciales du dispositif « Sabre » et par des troupes de la force Barkhane[2].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Le 14 février, l'état-major de l'armée française annonce qu'une vingtaine de « terroristes » ont été tués ou capturés et trois de leurs véhicules détruits[5]. Le 17 février, le Chef d'État-Major des armées, le général François Lecointre, donne un bilan un peu plus détaillé et annonce que 23 djihadistes ont été tués ou faits prisonniers[3]. Les Français ne déplorent quant à eux aucune perte selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger[2].

Une source sécuritaire étrangère de l'AFP présente au Mali fait quant à elle état de 10 à 17 morts pour les djihadistes[2],[6]. Une source sécuritaire malienne de Libération affirme pour sa part qu'« une dizaine de jihadistes ont été tués et 14 ont été appréhendés »[7].

Parmi les morts figure également Malick Ag Wanasnat, ancien colonel de l'armée malienne et proche lieutenant d'Iyad Ag Ghali[2],[1],[8],[7], Abdallah Ag Oufata, ancien maire de Boghassa[7] et Sidi Mohamed Ougana, un prédicateur[7].

Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans annonce également le qu'Abou Hassan al-Ansari a été tués lors des combats à Inaghalawass ; il affirme alors avoir mené l'attaque de Ouagadougou en représailles à sa mort[9]. Au total, dans son communiqué le groupe annonce la mort de six chefs dans le combat du 14 février : Mohamed Ould Nouini, dit Hassan al-Ansari ; Sidi Mohamed Ag Ougana, dit Abou Habib ; Cheikh Abou Ahmed al-Fulani ; Malick Ag Wanasnat, dit Abou Tayib ; Abdallah Ag Oufata, dit Abou Omar ; et Tariq al-Soufi[10].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Mali: un raid français mené dans le Nord contre des membres d’Ansar Dine », RFI, (consulté le )
  2. a b c d e f et g AFP, « Mali: un raid français contre le groupe jihadiste Ansar Dine fait au moins 10 morts », RFI,
  3. a et b Le Monde avec Reuters, « Un « coup significatif » porté aux djihadistes par Barkhane », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c Ronan Tésorière, « Mali : un raid français neutralise l’un des chefs des djihadistes d’Ansar Dine », Le Parisien,
  5. « Barkhane : mise hors de combat d’une vingtaine de terroristes au Nord Mali », Ministère de la Défense, (consulté le )
  6. Philippe Chapleau, « Au moins dix tués après un raid de Barkhane dans le nord du Mali », Lignes de défense blogs ouest-france, (consulté le )
  7. a b c et d Célian Macé, « Qui a été tué dans le triple assaut français près de la frontière algérienne ? », Libération, (consulté le )
  8. « Mali : un proche d’Iyad Ag Ghali tué dans un raid de Barkhane à la frontière algérienne », Jeune Afrique, (consulté le )
  9. « Un groupe djihadiste revendique la double-attaque de Ouagadougou », Le Figaro, (consulté le )
  10. MENASTREAM, As expected, #JNIM's official statement claiming Friday's attacks against HQ of Burkina's armed forces and France's embassy in #Ouagadougou, says in response to recent killings of senior commanders in the areas of Tin-Zaouatene and Boughessa, near the DZ border, twitter, 4 mars 2018.