Combat de Ndaki

Informations générales
Date	16 - 17 octobre 2018
Lieu	Ndaki
Issue	Victoire franco-malienne
Mali; France	Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
	Al-Mansour Ag Alkassim
; Plusieurs dizaines d'hommes; ; ; Inconnues; 2 hélicoptères Tigre ; 2 avions Mirage 2000	; ~ 50 hommes
; 2 blessés; ; ; Aucune	; 1 mort au moins; 1 pick-up capturé; ~ 15 motos capturées
Coordonnées	15° 19′ 25,9″ nord, 0° 58′ 55″ ouest

Le Combat de Ndaki a lieu les 16 et 17 octobre 2018, pendant la guerre du Mali.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le 16 octobre, un accrochage oppose les forces françaises et maliennes aux djihadistes dans une zone boisée de la région de Ndaki, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Gao^[1]^,^[2]. La région est considérée comme le fief de la katiba al-Mansour Ag al-Kassam, affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans^[2]. Cependant il s'agit aussi d'une zone d'action et de repli de l'État islamique dans le Grand Sahara^[2]. Le nombre des djihadistes est estimé à une cinquantaine de combattants par l'armée française, ce qui constitue à cette époque un rassemblement important pour la région sahélienne^[1]^,^[2].

L'affrontement débute lorsque deux sections de l'armée malienne sont prises à partie par les djihadistes^[1]. Les Maliens alertent alors les Français de la force Barkhane, qui envoient une patrouille d'hélicoptères Tigre et deux chasseurs Mirage 2000^[1]. Les hélicoptères essuient alors des tirs d'armes légères et de lance-roquettes RPG, avant de riposter et d'être bientôt suivis par les avions^[1]. Les affrontements se poursuivent ensuite au sol^[1]. Selon le colonel Patrik Steiger, porte-parole de l'état-major de l'armée française : « La ténacité des terroristes, qui n’ont pas abandonné tout de suite, laisse à penser que soit il s’agissait d’un site important pour eux, soit quelqu’un d’important était présent chez eux »^[1]. Le chef en question pourrait être Al-Mansour Ag Alkassim^[3].

Le 17 octobre, les djihadistes abandonnent le terrain et les soldats français et maliens s'emparent de leur campement^[1].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Deux soldats maliens ont été blessés lors des combats, tandis qu'un seul djihadiste a été trouvé mort selon l'armée française^[1]. Mais le colonel Steiger précise : « On pense qu’au regard des coups qui ont été infligés, que les autres éventuels blessés ou tués ont été enlevés en profitant de la nuit »^[2].

Les soldats français et maliens s'emparent d'un pick-up, d'une quinzaine de motos et d'un gros stock de matériel de fabrication d'engins explosifs improvisés^[1].

Références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b c d e f g h i j k l m n o p et q} Le Monde avec AFP, « Au Mali, intervention de la force « Barkhane » lors de combats entre l’armée et des djihadistes », Le Monde,‎ 18 octobre 2018 (lire en ligne, consulté le 30 janvier 2021)
↑ ^{a b c d et e} « Mali: accrochage dans le Nord entre l'armée et des présumés jihadistes », sur RFI, 18 octobre 2018 (consulté le 30 janvier 2021)
↑ « Le chef de la faction Al-Mansour Ag Alkassim visé dans un raid de Barkhane », RFI, 15 novembre 2018

[Monde181018-1] {a b c d e f g h i j k l m n o p et q} Le Monde avec AFP, « Au Mali, intervention de la force « Barkhane » lors de combats entre l’armée et des djihadistes », Le Monde,‎ 18 octobre 2018 (lire en ligne, consulté le 30 janvier 2021)

[RFI181018-2] {a b c d et e} « Mali: accrochage dans le Nord entre l'armée et des présumés jihadistes », sur RFI, 18 octobre 2018 (consulté le 30 janvier 2021)

[RFI151118-3] « Le chef de la faction Al-Mansour Ag Alkassim visé dans un raid de Barkhane », RFI, 15 novembre 2018

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