Compagnie des tramways de Loir-et-Cher

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Compagnie des
Tramways de Loir-et-Cher
illustration de Compagnie des tramways de Loir-et-Cher

Création 23 décembre 1886
Disparition 1934

Forme juridique société anonyme
Siège social Blois
Drapeau de la France France
Plan des réseaux de chemins de fer d'intérêt local de Loir-et-Cher en 1928.
Les lignes exploitées par le TLC sont en traits noir épais

La Compagnie des Tramways de Loir-et-Cher (TLC) est formée le , pour exploiter un réseau de tramways dans le département de Loir-et-Cher[1].

Son réseau a existé jusqu'au et était alors complémentaire à celui des Tramways électriques de Loir-et-Cher (TELC) et de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO).

Histoire[modifier | modifier le code]

Création[modifier | modifier le code]

La concession du réseau est attribuée à Jaques Alfred Faliès[2]. Le siège de la compagnie se trouve à Blois, au 5 rue du Haut Bourg.

Développement[modifier | modifier le code]

Le réseau est mis en service à partir de 1888. Les premières lignes à ouvrir sont celles reliant Blois à Lamotte-Beuvron et à Orléans (via Oucques). Onze ans plus tard est inaugurée la double ligne au sud, reliant Blois à Saint-Aignan et à Montrichard, rapidement suivie par la ligne entre Oucques et Vendôme en l'an 1900, d'où les prolongements sont ouverts en 1906 vers Mondoubleau et en 1909 vers Droué. Entre-temps, la dernière ligne à ouvrir dessert l'ouest du département en reliant Blois à Château-Renault et ouvre en 1908.

Vue à grande échelle du réseau[modifier | modifier le code]

Prolongements du TLC[modifier | modifier le code]

À plus grande échelle, les lignes du réseau telles que présentées dans cet article s'inscrivent aussi dans des lignes plus larges :

Correspondances aux réseaux régionaux[modifier | modifier le code]

Les lignes du réseau du TLC étaient généralement conçues pour rejoindre des lignes ferroviaires construites quelques décennies plus tôt. Ainsi :

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Entre-deux-guerres et disparition[modifier | modifier le code]

Faute d'usagers et à la suite de la démocratisation des voitures automobiles, le conseil départemental actera la fin des réseaux de tramways TLC et TELC à la fin 1933. Le service prend progressivement et définitivement fin entre le et le .

Lignes[modifier | modifier le code]

Blois–Orléans[modifier | modifier le code]

Exploitation : [3]

Longueur : 81,1 km.

Tracé :

Foret de Marchenoir (Loir-et-Cher) - Scierie - Arret d'un train du Tramway de la ligne d'Orleans a Vendome

*: non desservi pour le transport de personnes


Blois–Lamotte-Beuvron[modifier | modifier le code]

Exploitation : 1888[4]1934

Longueur : 61 km.

Tracé :

Bracieux - Le Tramway

Blois–Saint-Aignan[modifier | modifier le code]

Exploitation :

Longueur : 37,8 km

Tracé :


Blois–Montrichard[modifier | modifier le code]

Exploitation :

Longueur : 39,5 km

Tracé :


Oucques–Vendôme–Mondoubleau[modifier | modifier le code]

Exploitation : 1900 (jusqu'à Vendôme) puis 1906[4]1934

Longueur :

Tracé :


Neung-sur-Beuvron–Romorantin[modifier | modifier le code]

Exploitation : 19061934

Longueur : 27,9 km.

Tracé :


Blois–Château-Renault[modifier | modifier le code]

Exploitation : [3]

Longueur : 40,2 km

Tracé :

(Vendôme–) Gué-du-Loir–Droué[modifier | modifier le code]

Exploitation : 1909[4]1934

Longueur : 33,5 km

Tracé :

Gares de Blois et correspondances[modifier | modifier le code]

Il existait plusieurs gares à Blois, située sur chacune des rives de la Loire :

  • Blois-Vienne (❶, ❸ et ❹), sur la rive gauche de la Loire (rue Ronceraie et à 150 m de Blois Électrique), affectée aux lignes du sud du département,
  • Blois–Saint-Lazare (❹ et ❺), sur la rive droite (avenue de Châteaudun), affectée aux lignes allant vers Oucques,
  • Blois–Les Lices (❶, ❹ et ❺), sur la rive droite, près de la gare centrale (PO) et affectée à la ligne de Château-Renault.

Les correspondances entre ces trois gares étaient alors assurées par le Tramway de Blois.

Gare de jonctions[modifier | modifier le code]

Le réseau était relié :

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

Locomotives à vapeur[modifier | modifier le code]

  • Nos 1 à 16: Blanc-Misseron type 030t, N° construction (309-312), livrées en 1888, poids à vide 12 tonnes
  • Nos 20 à 24: Weidknecht type 030t, N° construction (662-666)[5], livrées en 1899, poids à vide 12,5 tonnes
  • Nos 31 à 38: Blanc-Misseron type 030t, N° construction (329-336), livrées en 1906, poids à vide 13 tonnes
  • Nos 51 à 56: Corpet-Louvet type 030t, N° construction (1066-1070), livrées en 1907, poids à vide 15 tonnes

Voitures voyageurs à 2 essieux, accès par plate-forme extrêmes[modifier | modifier le code]

  • 6 voitures A (1re classe)
  • 26 voitures AB (1/2e classe)
  • 69 voitures B (2e classe)
  • 25 fourgons à bagages

Wagons de marchandises[modifier | modifier le code]

  • 68 wagons couverts
  • 29 wagons tombereaux
  • 182 wagons plats

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Vestiges et matériels préservés[modifier | modifier le code]

Gares[modifier | modifier le code]

Odonymes[modifier | modifier le code]

Le tramway à vapeur du XXe siècle a laissé quelques odonymes après son dernier passage. Ainsi, la commune des Montils comporte une avenue de la Gare.

Autres matériels[modifier | modifier le code]

Le tramway dans la culture[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Accueil | FACS », sur www.facs-patrimoine-ferroviaire.fr
  2. France, Bulletin des lois, , 1692 p. (lire en ligne), p. 535.
  3. a et b Jean Chavigny, Blois au matin de ma jeunesse (1905-1920), FeniXX, , 140 p. (ISBN 978-2-307-26254-1, lire en ligne)
  4. a b et c Édith Van Cutsem, « Embarquez à bord du tramway ! », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne Accès limité)
  5. « Répertoire des livraisons » Accès libre [hmtl], sur Google User Content

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]