Crozes-Hermitage

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Crozes-Hermitage
Crozes-Hermitage
Le village en 2019 (vue de la statue de la Vierge).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Arche Agglo
Maire
Mandat
Jean-Michel Montagne
2020-2026
Code postal 26600
Code commune 26110
Démographie
Gentilé Crozois
Population
municipale
655 hab. (2021 en augmentation de 3,15 % par rapport à 2015)
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 27″ nord, 4° 50′ 48″ est
Altitude Min. 116 m
Max. 367 m
Superficie 5,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tain-l'Hermitage
Législatives Première circonscription
Localisation
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Crozes-Hermitage
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Liens
Site web crozes-hermitage.fr

Crozes-Hermitage est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

Crozes-Hermitage est situé à 20 km au nord de Valence et à 3 km au nord de Tain-l'Hermitage.

Rose des vents Érôme Rose des vents
Gervans N Larnage
O    Crozes-Hermitage    E
S
Tain-l'Hermitage

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

  • Croze, ruisseau qui a sa source au quartier de la Mine, commune de Larnage, traverse celles de Crozes-Hermitage et d'Erôme et se jette dans le Rhône après 4,8 km de parcours. En 1891, sa largeur moyenne était de 4,30 m, sa pente de 85,70 m, son débit extraordinaire de 25 mètres cubes[1].
    • 909 : Rius de Flumicello (cartulaire de Romans, 77).
    • 1344 : Rieus de Crosis (Cart. Clayriaci, 15).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 899 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Gervans à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Crozes-Hermitage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tournon-sur-Rhone, une agglomération inter-départementale regroupant 8 communes[11] et 30 213 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,5 %), forêts (35,5 %), cultures permanentes (19,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %), prairies (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

  • villa de Crosis, Mota de Crosis (essai historique de 1872 sur la Baronnie de Clérieux)[réf. nécessaire].

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :

  • 1120 : mention de la paroisse : Parrochia de Crosis et Valseriis (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 142).
  • 1240 : Crozis (cartulaire de Romans, 369).
  • 1285 : Villa de Crosis (Homm. de Clérieu, 6).
  • XIVe siècle : Condomini Crosarum (choix de docum., 196).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Crosis (pouillé de Vienne).
  • 1344 : Territorium et districtum de Crosis (Cart. Clayriaci, 5).
  • 1891 : Croze, commune du canton de Tain.

(non daté)[réf. nécessaire] : Crozes.

En 1918, le préfet demande un additif au nom de la commune afin de la distinguer de Crozes (Creuse). Le Journal officiel du publie le nom de Crozes-l'Hermitage[18] ; ce nom devenant Crozes-Hermitage à la demande de la ville voisine de Tain-l'Hermitage[19].

Étymologie[modifier | modifier le code]

  • Crozes est dérivé de crucem qui a donné ensuite crocem en bas latin. Il peut signifier à la fois croix ou croisement de chemins[20].
  • Hermitage provient de Heremitagium qui a donné ermitage en français. Il fait référence à la colline qui domine le Rhône au sommet de laquelle le chevalier de Strimberg, de retour de la croisade contre les Albigeois, s'installa pour vivre en ermite[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Possession de la famille d'Eurre[22].

Au point de vue féodal, le territoire se composait de trois terres ou seigneuries : Croze, le Mas-de-Bressieu et la Motte-de-Croze[17] :

  • La terre de Crozes, en particulier, était un arrière-fief de la baronnie de Clérieux.
  • 1538 : possession des Mistral.
  • Vers 1545 : vendue aux Theys.
  • Vers 1546 : rachetée par les Mistral.
  • Vers 1670 : vendue aux La Croix-Chevrières (barons de Clérieux), derniers seigneurs.

XVIIe siècle : nombreuses inondations[22].

1688 (démographie) : 20 ou 25 familles[17].

1789 (démographie) : 57 chefs de famille[17].

Avant 1790, Croze était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin, formant une paroisse du diocèse de Vienne qui comprenait à l'origine une partie de la commune de Chantemerle et dont l'église, sous le vocable de Notre-Dame, dépendait du prieur de Saint-André-d'Humilian de Larnage, qui présentait à la cure et prenait la dîme dans cette paroisse[17].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

Cette commune fait partie du canton de Tain depuis 1790[17].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

  •  : l'aviation allemande bombarde la vallée du Rhône et le site de « Pierre Aiguille »[réf. nécessaire].
  •  : la ville est épargnée par les bombardements. Le , une statue de la Vierge sera érigée par monseigneur Pic, évêque de Valence, le [19].

Histoire récente[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2020 En cours Jean Michel Montagne[23] Non renseigné Non renseigné

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Population de 1962 à 2008

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 655 habitants[Note 4], en augmentation de 3,15 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
240223244343363340336363401
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
410427422389383350341346334
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
335327339318302253285273301
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
241220224317375418520573651
2021 - - - - - - - -
655--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête à Quasimodo[22].
  • Fête des vins : dernier dimanche d'octobre[22].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le duo de l'Hermitage sur Pierre Aiguille

Le village est le départ de la course du 25 km « Duo de l'Hermitage »[28].

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Le vignoble est reconnu comme appellation d'origine contrôlée (AOC) crozes-hermitage par le décret du [29], laquelle est étendue par un décret du à dix autres communes du canton[19].

En 1992 : vignes (vins AOC Crozes-Hermitage et Côtes-du-Rhône)[22].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Maison bioclimatique
  • Château ruiné[22].
  • Tombeau du chevalier d'Urre.
  • Église Notre-Dame de Crozes-Hermitage du XIXe siècle[22].
  • Statue de la Vierge : érigée par monseigneur Pic, évêque de Valence, le 7 mai 1950[34].
  • Maison bioclimatique en matériaux composites (pierre broyée, fibre de verre et résine), architecte designer Pierre Colleu.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Crozes-Hermitage possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 121 (ruisseau).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Crozes-Hermitage et Gervans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Gervans », sur la commune de Gervans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Gervans », sur la commune de Gervans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Tournon-sur-Rhône », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b c d e et f J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 120 (commune).
  18. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, (lire en ligne), p. 8440.
  19. a b et c « Histoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur crozes-hermitage.fr (consulté le ).
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, , p. 1764.
  21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 1811.
  22. a b c d e f g h et i Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Crozes-Hermitage.
  23. Crozes-Hermitage sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 12 mars 2015).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. (en-US) « Duo Trail de l'Hermitage – Trail par équipe de 2 » (consulté le ).
  29. Recueil des décrets d'appellations contrôlées promulgués du au , (lire en ligne), p. 23-25.
  30. « Le Belvédère de Pierre Aiguille », sur La Drôme Tourisme, (consulté le ).
  31. « INPN, ZNIEFF 820030195 - Belvédère de Pierre-Aiguille - Sources », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  32. « Le Belvédère de Pierre Aiguille | La Drôme Tourisme », sur ladrometourisme.com, (consulté le ).
  33. L. P. O. Drôme, « Suivi de la migration à Pierre-Aiguille »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur LPO Auvergne-Rhône-Alpes – Délégation Drôme (consulté le ).
  34. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).