Jean Stahl
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Jean Stahl (ou Johann Stahl) est un orfèvre actif à Strasbourg au XVIIIe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code]
Reçu maître en 1718, il n'est pas alors inscrit au Livre de bourgeoisie de la Ville de Strasbourg, c'est-à-dire qu'il ne fait pas partie des personnes qui relèvent de la juridiction du Magistrat de Strasbourg[1]. Compte-tenu également de ses réalisations (voir ci-dessous), on suppose qu'il était peut-être originaire de Saverne[2].
Contrairement à d'autres orfèvres strasbourgeois, souvent luthériens, Jean Stahl est catholique[2].
Il forme des compagnons étrangers, tels que Vincent Marie Tounquet de Namur[3], également ses propres fils, dont Jean Geoffroy Stahl (Johann Gottfried), en apprentissage chez lui du 16 décembre 1746 au 16 décembre 1750[4].
Œuvre[modifier | modifier le code]
Il semble avoir été avant tout un spécialiste de flambeaux et de vaisselle[2].
On lui doit notamment les flambeaux de l'église paroissiale de Baden-Baden[2].
Le musée des arts décoratifs de Strasbourg possède de lui deux gobelets de Magistrat (Rathsbecher) en argent doré, dont le dessous est gravé des armoiries de la ville de Saverne surmontées de la date, l'un de 1734[5], l'autre de 1736[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Livres de bourgeoisie (Bürgerbücher) », Maisons de Strasbourg. Étude historique sur les maisons de Strasbourg entre le XVIe et le XXe siècle [1]
- Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742)
- « Vincent Marie Tounquet, orfèvre, et (1751) Marie Geneviève Potel – catholiques », Maisons de Strasbourg [2]
- Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises, op. cit., no 118
- « Gobelet », Musée des Arts décoratifs de Strasbourg, base Joconde [3]
- « Gobelet », Musée des Arts décoratifs de Strasbourg, base Joconde [4]
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Geneviève Haug, « L'orfèvrerie en Alsace des origines au XIXe siècle », Revue d'Alsace, no 110, , p. 123
- Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
- Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN 978-2901833802), p. 57
