Reinhart Dietmar

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Reinhart Dietmar
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Reinhart Dietmar (ou Reinhard, Regnard / ou Diethmar) est un orfèvre actif à Strasbourg au XVIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Dithmarse en Schleswig-Holstein, il se marie en 1582 à l'église luthérienne Saint-Nicolas de Strasbourg avec Marguerite Berr, veuve du barbier Georges Nasshold. Il devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage. En 1582 il est également reçu maitre-orfèvre. Le couple possède une maison et une échoppe sur l'emplacement du no 7, place du Corbeau, un édifice détruit par le bombardement du 11 août 1944. Reinhart Dietmar est mentionné à plusieurs reprises (1598, 1607, 1611) dans les registres des Conseillers et des XXI[1]. Il serait donc décédé au début du XVIIe siècle.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Le Ostfriesisches Landesmuseum Emden (de) (Basse-Saxe) conserve de lui une aiguière et son bassin en argent doré, dont la date est estimée entre 1582 et 1600[2]. Ces deux pièces étaient déjà commentées et reproduites par Hans Haug en 1914[3].

En 1960, on mentionne la vente pour un montant de 4 300 NF d'un nautile monté en argent doré, dont la coquille est gravée de feuillages et d'insectes. Sa monture ciselée et repoussée porte le poinçon de Reinhard Dietmar et ceux de l'année 1582[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « 7, place du Corbeau », Maisons de Strasbourg. Étude historique sur les maisons de Strasbourg entre le XVIe et le XXe siècle [1]
  2. (de) Diethelm Kranz M. A., « Das Waschgeschirr – auch Lavoir oder Lavabo genannt – aus dem Ratssilberschatz der Stadt Emden » (Kunstwerk des Monats April 2011), Ostfriesisches Landesmuseum Emden [2]
  3. (de) Hans Haug, « Zur Geschichte des Strassburger Goldschmiedehandwerks 1362-1870 », dans XIV. Verbandstag deutscher Juweliere, Gold- und Silberschmiede, Strassburg 7.-11. August 1914, Strasbourg, (lire en ligne), p. 43 ; 66-67
  4. Connaissance des Arts, 1960, p. 71

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
  • Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XXe siècle, Saint-Rémy-en-l'Eau, Monelle Hayot, , 352 p. (ISBN 978-2903824914)
  • (de) Hans Meyer, Die Strassburger Goldschmiedezunft von ihrem Entstehen bis 1681. Urkunden und Dartstellung, Leipzig, Duncker & Humblot, 1881, 224 p., [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]