Ludon-Médoc

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Ludon-Médoc
Ludon-Médoc
Le château d'Agassac.
Blason de Ludon-Médoc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Communauté de communes Médoc Estuaire
Maire
Mandat
Philippe Ducamp
2020-2026
Code postal 33290
Code commune 33256
Démographie
Gentilé Ludonnais[1]
Population
municipale
5 352 hab. (2021 en augmentation de 20,43 % par rapport à 2015)
Densité 286 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 59″ nord, 0° 36′ 09″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 16 m
Superficie 18,69 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Ludon-Médoc
(ville isolée)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Portes du Médoc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Ludon-Médoc
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Ludon-Médoc
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Ludon-Médoc
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Ludon-Médoc
Liens
Site web http://www.mairie-ludon-medoc.fr
L'église de Ludon.

Ludon-Médoc est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine). En particulier, elle est reconnue pour sa production viticole, ses élevages équins, et sa tonnellerie à l'antique savoir-faire[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans le Médoc à une vingtaine de kilomètres au nord de Bordeaux.

La commune de Ludon-Médoc est constituée d'un marais de 300 hectares dont 150 appartiennent à la commune sous le nom du « communal » servant aux agriculteurs pour le bétail. 80 hectares appartiennent à la fédération départementale des chasseurs au domaine de Pachan et la surface restante appartient à des propriétaires privés, le marais de rigaud. La totalité de ce marais est alimentée en eau par un système hydraulique depuis la Garonne. En 2015, la municipalité a lancé un plan de reconquête du marais communal.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Macau, Le Pian-Médoc, Parempuyre, Saint-Louis-de-Montferrand et Ambès.

Communes limitrophes de Ludon-Médoc
Macau Ambès
Le Pian-Médoc Ludon-Médoc
Parempuyre Saint-Louis-de-Montferrand

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Garonne arrose l'est de la commune. On note aussi la présence de deux cours d'eau mineurs : la Mouline et l'Aygue Longue[1].

Contre la Garonne, le marais de Ludon appartient au vaste marécage qui couvre les communes de Ludon, de Parempuyre, de Blanquefort et de Bruges. L'assainissement de cette importante étendue de terre et d'eau fut initié à la fin du XVIe siècle par les ingénieurs Conrad Gaussens et Humphrey Bradley[2]. Au moyen de canaux de drainage, d'écluses et de hautes digues, son assèchement permit de rendre les terres cultivables ; les aménagements du grand marais nord de Bordeaux préservent toujours la ville des crues du fleuve[2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ludon-Médoc est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ludon-Médoc, une unité urbaine monocommunale[13] de 5 352 habitants en 2021, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,3 %), terres arables (16,4 %), cultures permanentes (16,4 %), zones urbanisées (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %), forêts (4,6 %), zones humides intérieures (3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Ludon-Médoc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[21]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1999, 2009, 2018 et 2020[23],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ludon-Médoc.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 832 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 832 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Ludon vient d'un ancien Ludedon (1294, 1326). Il est vraisemblablement basé sur un radical prélatin lut-[27], généralement associé à la notion de « marais »[28], élargi d'une terminaison -eton non usuelle (les toponymes en -on s'analysent pour beaucoup comme des noms de domaine basés sur le nom de leur propriétaire (période historique) ; d'autres seraient des formations prélatines[29]).

Histoire[modifier | modifier le code]

Dès le XIe siècle, l'existence du village est attestée par une donation faite en la paroisse de Ludon en l'an 1122[1]. Les bords de Garonne, jadis très proches du village, étaient jalonnés de châteaux. Ceux-ci jouaient le rôle d'avant-postes pouvant alerter les habitants de Bordeaux des éventuels attaquants et dangers arrivant par le fleuve[1]. Si l'on ne possède pas de traces antérieures au XIe siècle, deux indices permettent toutefois d'envisager une occupation humaine très ancienne : la proximité de la voie antique qui reliait Burdigala à Noviomagus[Note 4], et l'évocation par Ausone, poète latin du IVe siècle, du peuple des Meduli, ancêtres éponymes de la région[1]. Peut-être les fouilles archéologiques entreprises sur l'ancienne motte de Cante-Merle apporteront-elles un éclairage nouveau.

À partir du XVIIe siècle, Ludon-Médoc doit sa richesse à la culture de la vigne et du blé, ainsi qu'à l'élevage des chevaux. En particulier, on y note la présence de plusieurs écuries de course au début du XXe siècle.

En 2014, le Maire Benoit SIMIAN achète le château d’Arche pour y installer la Mairie de Ludon-Médoc et réaliser des travaux d’extension de l’école Maternelle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

En le Maire Benoit SIMIAN est élu député de la Gironde, il est frappé par la règle du non cumul des mandats, il confie qu’a 34 ans il n’a à aucun moment envisagé sa succession. En , le Maire qui lui a succédé essuie 10 démissions et Benoit SIMIAN décide de ne pas se représenter pour ne pas rajouter du désordre au désordre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de 1792 à 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1800 Jean Calamin    
1800 1813 Jean Brousse    
1813 1816 Jean de Pommier    
1816 1821 Pierre Desmirail    
1821 1830 Jacques Bertrand d'Audebar    
1830 1831 Jean Baptiste Casterat    
1831 1840 Godefroy Labarthe    
1840 1841 Jean Baptiste Casterat    
1841 1848 Jean Gabriel Aimé Richier    
1848 1848 Joseph Jules Labarthe    
1848 1853 Jacques Mond    
1843 1870 Joseph Jules Labarthe    
1870 1872 Georges Duchesne    
1872 1875 Joseph Jules Labarthe    
1875 1882 Jean Gabriel Richier    
1882 1887 Jean Goubineau    
1887 1902 Jean Gabriel Richier    
1902 1920 Honoré Renetaud    
1920 1931 Paul Duchesne    
1931 1938 Marcel Laroza    
1938 1941 Charles Pineau    
1941 1942 François Léon Bordessoule    
1942 1944 Pierre Paule    
Liste des maires depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1974 André Hertig    
1974 1977 René Cricq    
1977 mars 2014 Joseph Forter PS  
mars 2014 septembre 2017 Benoît Simian PS puis LREM Cadre RH SNCF
Député de la Gironde 5éme circonscription Médoc 2017 - 2022
septembre 2017
puis octobre 2018
En cours Philippe Ducamp DVG Proviseur, conseiller départemental depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31]. En 2021, la commune comptait 5 352 habitants[Note 5], en augmentation de 20,43 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0089248879549971 0521 0701 1121 093
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1461 1411 1581 1931 2671 3251 3381 4061 441
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4171 4111 2731 2381 1141 0731 0229881 089
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2561 5041 6562 2972 8373 3273 8183 9584 318
2018 2021 - - - - - - -
4 9345 352-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au XXe siècle, Ludon-Médoc connaît un essor démographique considérable, sa population passant du simple au triple de 1954 à 1999, puis atteindre 4 160 habitants en 2010. Aujourd'hui, si la population agricole diminue au profit des employés et des ouvriers, le territoire de la commune conserve néanmoins un caractère agricole dominant[1].

Économie[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin de Ludon

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Martin, de conception romane, datant du XIe ou du XIIe siècle[1]. Ce sont probablement les guerres de religion qui entraînèrent sa fortification, avec la construction d'un mâchicoulis au XVe ou au XVIe siècle. Au XIXe siècle, le clocher se verra coiffé d'un toit à l'impériale prolongé d'une fine flèche couverte de plomb[2]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[34].
  • La mairie, bâtiment en pierres de taille et doté de tourelles, datant du XIXe siècle, est l'une des demeures de caractère de cette époque les mieux conservées de la commune[1]. L'une des tourelles possède un toit-terrasse et est munie d'une plaque marquée « La Providence »[1]. Le , la mairie nouvellement installée fut inaugurée par M. Laurent Fabius[1], président de l'Assemblée nationale. Depuis le ce bâtiment accueille la maison de la culture regroupant l'école de musique municipale et la bibliothèque municipale.

La mairie se situe depuis septembre 2015 dans le bâtiment du Château d'Arche inauguré par le maire et son conseil municipal, en présence de nombreuses personnalités politiques locales.

  • Le château d'Agassac ;
  • Le château Bacalan, chartreuse inscrite aux Monuments Historiques depuis 1994 et caractéristique par son environnement de dépendances agricoles, son niveau unique aux élévations modestes et les petits appartements situés aux extrémités du logis ;
  • Le château La Lagune, chartreuse à escalier de pierre orné de fer forgé donnant sur un parc arboré ;
  • Le domaine Lemoyne-Nexon, dont la chartreuse bâtie au XVIIIe siècle est un modèle du genre en Bordelais, disposant d'un seul niveau d'habitation, légèrement surélevé par une cave en soubassement, et s'ouvrant côté jardin par un avant-corps orné d'un fronton sculpté[2] ;
  • Le moulin de Poulet est un moulin à eau, anciennement attaché à la seigneurie d'Agassac. Il existait déjà au XIVe siècle, mais pourrait être bien plus ancien. À l'intérieur se trouve une meule et à l'extérieur les déversoirs contournant le moulin[35] ;
  • La tonnellerie Nadalié, installée à Ludon depuis 1943[1] ;
  • Les haras du Phalot : dans ce domaine du début du XXe siècle étaient dressés des chevaux destinés aux courses de l'hippodrome du Bouscat et de Maisons-Laffitte[1] ;
  • La rue Lafont.

Le château d'Arche, qui a été acheté par la municipalité ludonnaise le , accueille aujourd'hui l'hôtel de Ville.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Claude Richier député de la Gironde en 1848

Benoit SIMIAN élu député de la Gironde en 2017

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ludon-Médoc Blason
Écartelé : au 1er d'argent au château de gueules flanqué de deux tourelles girouettées du même, ouvert, ajouré et maçonné de sable, au 2e de sinople à la vache d'or, colletée et clarinée de gueules, au 3e de sinople au cep de vigne d'or, sur son échalas du même et fruité de cinq pièces de gueules, trois à dextre et deux à senestre, au 4e d'argent au fût de canon de gueules posé en pal ; sur le tout, d'azur à la fleur de lys d'or et à la bordure d'argent[38].
Détails
Création de Yan de Siber adoptée par la municipalité en 1975.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. François Vatar de Jouannet avait confondu cette voie traversant Blanquefort avec la Lébade, plus centrale.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Sources[modifier | modifier le code]

  • Paul Duchesne a étudié l'histoire de sa commune et a consigné le résultat de ses recherches dans l'ouvrage intitulé : Les chroniques de Ludon-en-Médoc[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Le Patrimoine des Communes de la Gironde - Tome 1, Flohic Éditions, Octobre 2001, p. 179 à 180 (ISBN 2-84234-125-2).
  2. a b c d et e Plein Ciel sur le Médoc - Médoc from the Skies, de Michel Berger et Sophie Boisseau, Berger M. Éditions, 2008, p. 249 à 253 (ISBN 2-912850-19-3).
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Ludon-Médoc et Saint-Gervais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Ludon-Médoc », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Ludon-Médoc », sur Géorisques (consulté le ).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  21. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Bordeaux », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Ludon-Médoc », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
  27. Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
  29. Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN 9783484520257 et 3484520256, OCLC 3345494, lire en ligne)..
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Eglise paroissiale Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  35. Le Patrimoine des Communes de la Gironde - Tome 1, Flohic Éditions, octobre 2001, p. 180 (ISBN 2-84234-125-2).
  36. a et b Bordeaux et ses vins - Deuxième Édition, de Ch. Cocks et Éd. Féret, Éditions Féret, septembre 1868, p. 102.
  37. a et b Bordeaux et ses vins - Troisième Édition, de Ch. Cocks et Éd. Féret, Éditions Féret, septembre 1874, p. 99.
  38. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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