Maurice Poissant
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| Maurice Poissant | |
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| Fonctions | |
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| Maire de Rouen | |
| – (2 ans, 1 mois et 27 jours) |
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| Prédécesseur | Georges Métayer |
| Successeur | Louis Née |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Marius Paul Maurice Poissant |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Estrées-lès-Crécy |
| Date de décès | (à 86 ans) |
| Lieu de décès | Rouen |
| Sépulture | Saint-Jacques-sur-Darnétal |
| Nationalité | Français |
| Parti politique | Parti radical |
| Profession | Instituteur, transitaire |
| Résidence | Le Petit-Quevilly, Rouen |
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| Maires de Rouen | |
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Maurice Poissant ( à Estrées-lès-Crécy - à Rouen) est un homme politique français, maire de Rouen du au après Georges Métayer. Il est mort en 1969 et est inhumé à Saint-Jacques-sur-Darnétal.
Biographie[modifier | modifier le code]
Maurice Poissant est instituteur pendant 18 ans puis transitaire. Il est domicilié 18 quai de Paris à partir de 1914. Il est membre puis président du Cercle rouennais de la Ligue de l'enseignement.
Il est nommé officier de l'Instruction publique puis chevalier de la Légion d'honneur le au titre de la marine marchande. Directeur du contentieux.
Il est candidat radical-socialiste aux élections législatives de 1932 dans la circonscription d'Yvetot. 5e adjoint au maire en 1935, il est imposé maire sous l'Occupation allemande. Il est confirmé à ce poste le et y restera jusqu'à sa démission le [1] où il est remplacé pendant un mois par Louis Née ( - ), puis par René Stackler.
Le , il est arrêté par la Gestapo[2] et connaît la déportation avec une dizaine d'autres Rouennais à Neuengamme, près de Hambourg.
Dans l'Histoire de Rouen publiée sous la direction de Michel Mollat chez Privat[3], il est indiqué : « la première décision du commandant allemand fut la désignation d'un nouveau maire, M. Poissant un radical adjoint de M. Métayer, lequel reçut autorité sur toutes les communes liées économiquement ou géographiquement à Rouen, soit 17 qui conservaient cependant leur autonomie administrative interne ».
Un grand Rouen de 290 000 habitants était ainsi créé provisoirement.
À partir du [4], il a comme adjoint à la culture Paul Helot (fils).
Distinctions[modifier | modifier le code]
Chevalier de la Légion d'honneur ( )[5]. Il est fait chevalier par Léon Meyer, député et maire du Havre, le .
Officier de l'Instruction publique (1929)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, , 309 p., p. 156-157
- Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, , 309 p., p. 163
- Michel Mollat du Jourdin (dir.), Histoire de Rouen, Toulouse, Privat, .
- Olivier Payenneville
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Rouen captive. trente-quatre mois de gestion municipale sous l'Occupation, Defontaine, 1947.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Yves Fache, Le livre d'or de la ville de Rouen déchiré : Hommage à Juliette Billard, artiste-peintre et à Maurice Poissant, ancien maire, , 79 p. (ISBN 978-2-86743-262-0).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
