Peypin-d'Aigues

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Peypin-d'Aigues
Peypin-d'Aigues
Temple - Peypin d'Aigues.
Blason de Peypin-d'Aigues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Territoriale Sud-Luberon
Maire
Mandat
Karine Mouret
2020-2026
Code postal 84240
Code commune 84090
Démographie
Gentilé Peypinois, Peypinoise
Population
municipale
670 hab. (2021 en augmentation de 2,76 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 19″ nord, 5° 34′ 14″ est
Altitude Min. 349 m
Max. 1 040 m
Superficie 17,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pertuis
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Peypin-d'Aigues
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Peypin-d'Aigues
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Voir sur la carte topographique de Vaucluse
Peypin-d'Aigues
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Peypin-d'Aigues

Peypin-d'Aigues est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Peypinois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Peypin-d'Aigues est un village éclaté en quatre parties, le village et trois hameaux : hameau des Dônes, hameau des Roux et hameau de Fonzillouse (ou Fontjoyeuse) (XVIIe siècle).

Relief[modifier | modifier le code]

Le relief est très contrasté. La commune est divisée en deux, d'un côté la plaine irriguée dans le lit majeur de la Durance, de l'autre la surrection du Luberon.

Géologie[modifier | modifier le code]

La partie méridionale est composée d'alluvions récentes apportées par la Durance. Le massif du Luberon compose l'autre partie de la commune. Cette chaîne a commencé à se former au crétacé inférieur, c'est-à-dire entre -135 et -95 millions d'années pour finir de se plisser à partir de -15 millions d'années d'abord dans un axe nord-sud, puis de NNE-SSO. entre -7 et -3 millions d'années. Ces compressions successives ont trouvé leurs termes au pliocène[1]. Il est à noter – chose assez rare - que sur le territoire de la commune se trouve un (minuscule) affleurement basaltique. On n'en découvre d’identiques qu’à Évenos (83), Beaulieu (06) ou Rougiers (83).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Services autocars[modifier | modifier le code]

Lignes départementales[modifier | modifier le code]

Le village est desservi par une ligne départementale[2] :

Ligne Tracé
17.2 Peypin-d'Aigues ↔ Pertuis

Sismicité[modifier | modifier le code]

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Peypin-d'Aigues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), cultures permanentes (15,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,7 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Répartition des sols[modifier | modifier le code]

La répartition des sols de la commune est la suivante[17] (donnée pour un total de) :

Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
Zones urbaines 1,85 % 32,10
Zones agricoles 25,71 % 447,07
Zones naturelles 72,50 % 1 215,15
Total 100 % 1 731,13

Les zones naturelles (presque 9/10 du territoire) sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc.), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes-du-luberon).

Logement[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Podium Pini est d'origine romane, la racine Pey (Podium, Puy) désigne aussi bien la pierre qu'une sommité rocheuse. Il faut voir dans le suffixe Pini l'évocation d'une forêt de pins accrochée aux flancs de cette colline de pierres[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Au quartier des Roux a été identifié le seul vestige de l'âge du bronze, une hache aux bords martelés. Celui de Notre-Dame a, par contre, livré de nombreuses tombes dont l’une était recouverte d’une dalle épigraphique. Leur présence est l'indice probable de l’existence d’une villa gallo-romaine.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Xe siècle ce lieu était couvert de pins et ce fut sans doute ici (in Pineto), en 925, que s'abrita l'archichancelier Bernuin, archevêque d’Aix-en-Provence, fuyant les Sarrasins et partant se réfugier à Reims. Les textes des cartulaires provençaux citent ensuite Pinetus (991) et Peipi (1092). C'est une déformation de « Podium Pinus » - Podio Pino est attesté au XIIe siècle – signifiant le Puy des Pins.

Le sanctuaire le plus ancien fut celui de Notre-Dame de Peipi, à la fin du XIe siècle, qui a depuis disparu.

Le fief de Peipin relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Peipin, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[19].

En 1331, Elzéar de Sabran rendit hommage de ce fief à Robert d'Anjou, comte de Provence et roi de Naples. Il venait de racheter à Delphine, veuve de son oncle et parrain Elzéar, l’héritage que celui-ci lui avait légué et qu’elle distribuait aux pauvres. À cette époque le vieux château des Sabran s’élevait sur le site du Castellas.

Période moderne[modifier | modifier le code]

Peypin fait partie de la quarantaine de localités, de part et d'autre du Luberon[20] dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux-tiers de ces futurs Vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520 et la plupart subissent le massacre de Mérindol, qui détruit 24 villages et cause 3 000 morts.

En 1506, le baron de Cental, Antoine René de Bolliers, passa au nom de son fils mineur François, héritier de ce fief, un acte d’habitation pour repeupler Peypin avec plusieurs chefs de famille vaudois originaires de sa baronnie piémontaise.

Une première alerte eut lieu en 1532 quand les enquêteurs envoyés par le Parlement d’Aix, sur ordre de François 1er, partirent à la recherche de « ceux tenant pour la secte de Luther au-delà de la Durance ». Le village se vida avant leur arrivée. Ce qui ne l’empêcha pas, en 1545, d’être pillé et incendié, sur ordre de Meynier d’Oppède, par les soudards du « brave capitaine Paulin ». Même l’église Saint-Jérôme, pourtant propriété du chapitre cathédral de Saint-Sauveur d’Aix, fut détruite. Les chanoines la feront reconstruire en 1620.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Le temple protestant actuel date de 1870.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

L'adhésion de la commune au parc naturel régional du Luberon a valorisé ses nombreux atouts touristiques et économiques. Le taux de chômage actuel est de 9,8 % alors qu'il était de 12,4 % à la fin du XXe siècle. Pour la même période le taux d'activité atteint 70,9 % contre 68,9 % en 1999 et la population des retraités et les préretraités est passée à 21,4 % de la population alors qu'elle était de 22,4 % à la même date.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Administration communale[modifier | modifier le code]

Listes des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Peypin-d'Aigues.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1847   Marius Reynaud    
avant 1875   Antoine Modeste Gaillanne    
avant 1995 ? Henri Marocchino    
mars 2001 mars 2008 Gérard Fritz    
mars 2008 avril 2020 Nicole Sabater    
mai 2020 En cours Karine Mouret    
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement sont réalisés dans le cadre de la communauté de communes Luberon-Durance.

La commune, de par la communauté de communes, fait partie du syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (Sieceutom).

La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[21]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[22].

Instances administratives et juridiques[modifier | modifier le code]

Peypin-d'Aigues est une des quatorze communes du canton de Pertuis qui totalise 32 492 habitants en 2006. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la cinquième circonscription de Vaucluse depuis 2010 (avant l'ordonnance no 2009-935 du elle appartenait à la deuxième circonscription de Vaucluse). Peypin-d'Aigues fait partie du canton de Pertuis depuis 1801 après avoir fait partie du canton de La Tour-d'Aigues de 1793 à 1801[23].

Peypin-d'Aigues fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[24].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes Luberon-Durance depuis le .

Fiscalité[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Peypin-d'Aigues en 2009[25]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 8,13 % 0,19 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 12,51 % 0,25 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 39,68 % 0,25 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 20,36 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[26]).

Démographie[modifier | modifier le code]

Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 670 habitants[Note 3], en augmentation de 2,76 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
314266382400395433439404428
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
426404400387381343334283291
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
278302305186207211214213212
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
211206221310385473576586599
2015 2020 2021 - - - - - -
652673670------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Peypin d'Aigues et Saint-Martin-de-la-Brasque font partie d'un regroupement pédagogique (RPI), les élèves allant en maternelle à Saint-Martin et dans une école primaire publique à Peypin[30]. Ensuite les élèves sont affectés au collège Albert-Camus à La Tour-d'Aigues[31],[32], puis le lycée Val-de-Durance[33] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[34] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[35] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

Sports[modifier | modifier le code]

Nombreuses possibilités de randonnées pédestres ou en V.T.T.

Passage du chemin de grande randonnée 9 (GR 9) sur la commune.

Santé[modifier | modifier le code]

Pertuis, la ville du secteur, possède des services ambulanciers, hospitaliers, etc.

Cultes[modifier | modifier le code]

Protestant et catholique.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune produit des vins AOC côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[36].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, un tourisme historique et culturel qui s'appuie sur le riche patrimoine des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, un tourisme récréatif qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, un tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[37].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La fontaine de la place du village.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sault

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or à un pin de sinople sur une montagne de sable[39].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Buisson-Catiln Le Luberon des origines, Notice 4 d'archéologie vauclusienne, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1997. p. 9.
  2. « TransVaucluse Fiche horaire ligne 17.2 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Peypin-d'Aigues et La Bastide-des-Jourdans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. (fr) « Peypin-d'Aigues », Parc du Luberon.
  18. Michel Fraysset, Pertuis Capitale du Pays d'Aigues, Maison de la Culture Pertuis, (ISBN 2-908810-01-8).
  19. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
  20. "Guide historique du Luberon vaudois", par Gabriel Audisio, page 17, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002
  21. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
  22. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse », Ministère de la Justice et des Libertés.
  25. « Impôts locaux à Peypin-d'Aigues », taxes.com.
  26. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Site de l'école primaire de Peypin
  31. Carte scolaire du Vaucluse
  32. « Site du collège Albert Camus », Académique Aix-Marseille, .
  33. « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille, .
  34. « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille, .
  35. « Site du lycée Alphonse Benoit », Académique Aix-Marseille, .
  36. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  37. Voir Massif du Luberon
  38. « Eglise paroissiale Saint-Jérôme, Presbytère », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  39. Armorial des communes du Vaucluse.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
  • Jean-Pierre Muret, Peypin d'Aigues, Éditions Pour Le Luberon, Lauris 2001, (ISBN 2-912097-25-8)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]