Pulligny

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Pulligny
Pulligny
Église Saint-Pierre-aux-Liens.
Blason de Pulligny
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes Moselle et Madon
Maire
Mandat
Denis Gardel
2020-2026
Code postal 54160
Code commune 54437
Démographie
Gentilé Pullinéens [1]
Population
municipale
1 146 hab. (2021 en diminution de 3,21 % par rapport à 2015)
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 34″ nord, 6° 08′ 32″ est
Altitude Min. 225 m
Max. 340 m
Superficie 9,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neuves-Maisons
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Pulligny
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Pulligny
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Pulligny
Liens
Site web pulligny.fr

Pulligny est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est à 10,3 km de Neuves-Maisons et 21,9 de Nancy.

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie[2] :

Rivière traversant la commune : le Madon[3], affluent de rive gauche de la Moselle (confluence à Pont-Saint-Vincent).

Ruisseaux affluents du Madon présents sur le territoire de Pulligny :

  • le Céval[4] ;
  • le Revry ;
  • le Retaillon ;
  • la Pachée[5] (confluence avec le Madon sur le territoire de Frolois).

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montagnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 844 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 15 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pulligny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,9 %), forêts (29,1 %), prairies (24,7 %), cultures permanentes (7,2 %), zones urbanisées (6,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Autoroutes proches :

  • A31 (aussi appelée autoroute de Lorraine-Bourgogne) : Échangeur Colombey les Belles.
  • A33.
  • A330 : Échangeur Flavigny sur Moselle.
Gare de Pont-Saint-Vincent.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Pulligny a des origines très anciennes selon l'abbé Eugène Martin[20]. Il évoque une villa romaine dont on aurait découvert "des restes de construction assez importantes dans les fossés du château", ainsi que des tuiles romaines, des pièces de monnaies, des restes de poteries. Toujours selon cette source, le nom de la commune pourrait dériver de Pullus, nom propre qui serait le premier possesseur de ce domaine.

Par ailleurs, une pétition de villageois à la fin du 19e siècle contre le nouveau tracé de la route de Flavigny comporte un plan sur lequel on peut lire la légende "voie romaine" sur le tracé de l'actuel chemin du Grand Mont, mention conforme à la tradition orale locale.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La plus ancienne source écrite mentionnant Pulligny est un parchemin en latin daté de 1264[21]. C'est une renonciation de Perrin d'Escrines [Acraigne, aujourd'hui Frolois, commune voisine de Pulligny], écuyer, à toutes les prétentions qu'il avait sur les biens de Pulligny appartenant à l'abbaye de Clairlieu, notamment sur des vignes. Un canton nommé "En moines" sur le cadastre de Pulligny garde sans doute la mémoire de ces possessions. Dans un parchemin de 1314, Gérard, chevalier, sire de Pulligny, fait une donation à cette abbaye pour sa sépulture future et pour la célébration de messes à son intention et gage la dépense sur les recettes de "nostre molin de Pulligney". Ces documents attestent la présence très ancienne de la vigne et du moulin à Pulligny.

Un pouillé [dénombrement des bénéfices et biens ecclésiastiques] du diaconné [doyenné] du Saintois, datant de 1743, indique que "Le bourg de Pulligny a donné son nom à une illustre famille de l'ancienne chevalerie qui a donné de grands hommes, ce pendant plusieurs siècles. Car Jehan de Pulligny fit bâtir le château en 1187." Ce document évoque aussi Vautier de Pulligny, qui prêta 1200 livres à la duchesse Marie de Blois (veuve de Raoul, duc de Lorraine) en 1338, et son fils, Jehan, qui fut doyen de la cathédrale de Toul.

On sait également que les Pulligny furent des alliés matrimoniaux de familles réputées comme les Joinville dont les armes figurent sur une des clé-de-voûte de l'église (15e s., inscrite au titre des monuments historiques en totalité). Une stèle funéraire dans la chapelle seigneuriale, ou Haute-Chapelle de l'église, est dédiée à Perrin de Pulligny dont une fille, Jeanne de Pulligny, fut la fondatrice du couvent des Cordeliers de la Chapelle-aux-Bois.

Les sires de Pulligny, portaient d'azur au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or. La seigneurie comportait Pulligny, Ceintrey et Voinémont et ses sires obtinrent diverses possessions à Pierreville, Ochey, Dieulouard, Tonnoy... Cette famille est à l'origine de la construction de l'église au milieu du XVe siècle et s'est éteinte peu après 1466 selon l'abbé Martin[22].

Le Madon marquait la frontière entre le duché de Lorraine et le comté de Vaudémont, dont les princes furent souvent en conflit. Thiébaut II, duc de Lorraine, fut battu à Pulligny en 1306 par Henri III, comte de Vaudémont[23].

Renaissance[modifier | modifier le code]

Le village souffrit aussi des guerres de religion qui agitaient le royaume de France. En septembre 1558 l'armée des Reitres protestants commandés par le duc de Bouillon, allié de Henri de Bourbon, futur roi Henri IV, campa à Pulligny et dans les environs. Elle commit des exactions et vida les caves de ces pays vignerons.

Après la mort du dernier sire de Pulligny, la seigneurie échut à six familles nobles, puis fut partagée entre seize "seigneurs de Pulligny, en partie" parmi lesquels on trouve les Rhingraf [les comtes du Rhin], une des deux Maisons qui régnaient en indivision sur la principauté de Salm, mais également des bourgeois anoblis comme les Berman et les Fériet, grands négociants de Saint-Nicolas de Port. Pour gérer une seigneurie aussi émiettée, un accord intervint entre les seigneurs qui nommèrent trois maires. On ignore le lien qui existe entre ces derniers et l'existence à Pulligny de trois grandes maisons seigneuriales du 16e s. (voir § patrimoine). Cette densité seigneuriale explique la présence dans les maisons du village ancien de Pulligny de linteaux à arc trilobé, de fenêtres à meneau, pietà, cheminées et escaliers en pierre, ainsi qu'un nombre élevé de chapelles : dix dans l'église et une en bordure du cimetière. Une douzième a été construite dans les vignes à la fin du 19e s. (voir § patrimoine).

Révolution et Empire[modifier | modifier le code]

L'abbé Martin relate[24] les démêlés de M. Arnould, curé du village, avec les révolutionnaires du village. Il n'avait accepté la constitution civile du clergé qu'avec restriction et connut des injures, des menaces avant d'être incarcéré à Nancy et privé de tous ses biens. Il sauva sa tête, sans doute en raison de son grand âge, et parvint à s'exiler à Deux-Ponts [Zweibrücken]. De retour en Lorraine, il mourut peu après, le 9 septembre 1795, dans la misère.

Une tombe ancienne dans le cimetière conserve le souvenir de Jean-Pierre Robaine qui obtint de la main de Napoléon la Légion d'Honneur en reconnaissance de son courage lors du combat de Méry-sur-Seine (Aube) en 1814 contre les Russes qui marchaient vers Paris. On retrouve le nom des Robaine dans la liste des maires de Pulligny, dans le nom des donateurs des vitraux de l'église et dans l'histoire du bâtiment actuel de la mairie.

Guerre de 1870-1871[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Pulligny, situé dans le cimetière, est antérieur à la guerre de 14-18. Il rend hommage à trois Pullinéens qui moururent pendant la guerre de 1870-1871. Le capitaine Dautel, Camille Crépey et Eugène Simon perdirent la vie au sein des Corps-Francs qui tentaient de résister à l'invasion prussienne. Les citoyens de Pulligny érigèrent ce monument par souscription en leur honneur et, après les autres guerres, on fixa de nouvelles plaques portant le nom des enfants de la commune morts pour la France.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , la 212e division d'infanterie allemande du Generalleutnant Theodor Endres dont le poste de commandement se trouve à Ceintrey prend possession du village, les transmissions ayant signalé des francs-tireurs qui auraient abattu un gradé allemand sur la route de la gare. Émile Jacquemin, un ouvrier aux aciéries de Neuves-Maisons, dont Roger Bruge indique qu'il a été désigné comme asocial (terminologie nazie pour désigner ceux qui étaient considérés comme bolchéviques) par le maire de la commune, sommé de faire une liste d'otages[25], est fusillé devant la maison de M. Menet sur l'ordre du général Endres.

Après avoir fait évacuer les habitants sur les hauteurs d'Autrey, les Allemands incendient Pulligny. Cinquante-huit maisons sont totalement détruites, quarante-deux sont très endommagées[26]. Un odonyme local (Rue du 21-Juin-1940) rappelle ces événements.

Pulligny a reçu la Croix de guerre le des mains du ministre Paul Ramadier[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
février 1939 avril 1945 Henri Trotot    
1945 1955 Arthur Aubert    
mars 1971 mars 1977 Roger GIROT    
mars 1977 mars 1983 Pierre BALTHAZARD    
mars 1983 mars 2001 Mme COLIN    
mars 2001 mars 2008 Denis Gardel    
mars 2008 mai 2020 Jean-Luc Dussaucy    
mai 2020 En cours Denis Gardel [28]    

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

La mairie.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

  • total des produits de fonctionnement : 797 000 , soit 678  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 701 000 , soit 596  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 104 000 , soit 88  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 129 000 , soit 110  par habitant ;
  • endettement : 317 000 , soit 270  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 10,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 28,14 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,17 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 820 [30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 1 146 habitants[Note 4], en diminution de 3,21 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
754829884876874866855850770
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
769734711682628662640623639
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
649677689725719705592608776
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
7647928461 1131 1711 2251 2431 1941 155
2021 - - - - - - - -
1 146--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture et élevage[modifier | modifier le code]

  • Élevage d'ovins et de caprins[35].
  • Élevage d'autres animaux.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration à Voinémont, Méréville, Pont-Saint-Vincent, Haroué[36].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[37].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Carrefour rue du Général-Leclerc et rue de Pierreville.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Maison des Loups.
Maison Pierret.
  • Trésor de monnaies romaines trouvé au lieu-dit la Plaine.
  • Substructions gallo-romaines sous les ruines du château fondé en 1187.
  • Château fort construit en 1187, par Jean Ier de Pulligny et détruit sans doute pendant la guerre de Trente Ans, était situé dans le bas du village près des rives du Madon ; son enceinte constituait un carré de soixante mètres de côté avec quatre tours d'angle ; la dernière au nord-est n'a complètement disparu qu'au XIXe siècle ; le château était entouré de fossés artificiels alimentés par le ruisseau de Revry[38].
  • Mairie : cette ferme du XVIe siècle a été donnée vers 1890 à l'abbé Piant, curé de Pulligny de 1883 à 1936, par Élisabeth Robaine. En 1892, on y créa des écoles maternelle et primaire libres confiées aux religieuses de la doctrine chrétienne ; ces établissements furent supprimés en 1905 ; l'immeuble fut inauguré en tant que maison paroissiale en 1908 ; l'abbé Piant transforma les engrangements à gauche, supprimant la porte charretière, créant un théâtre à l'étage, éclairé par des fenêtres jumelles qui remplacèrent une gerbière; son successeur y fit ouvrir une porte de garage. l'immeuble fut transformé en mairie en 1983.
  • La Maison des Loups XIVe/XVIe, maison seigneuriale, objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1926[39].
  • Maison Pierret, située 2 rue des Loups, du XVe siècle, objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1926[40].
  • Moulin à blé, Moulin à foulon, scierie, usine de construction mécanique, centrale hydro-électrique. Moulin très ancien mentionné dès 1314, occupé par les reîtres allemands en 1587, loué par les co-seigneurs de Pulligny en 1792 puis vendu comme bien d'immigré en 1794 ; après 1870, transformé en atelier de construction et réparation de petit matériel agricole ; une scie à grumes, une génératrice qui produira l'électricité pour les particuliers du village jusqu'en 1946, un atelier de construction mécanique et métallique remplaceront le moulin à grains ; la force motrice nécessaire sera produite par une turbine de type « fontaine » qui remplacera la roue à aubes ; les nouvelles activités du moulin disparaîtront les unes après les autres.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre-aux-Liens.
  • Église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de style gothique élevée au XVe siècle ; plusieurs chapelles ont été accolées aux XVe et XVIe siècles au bas-côté nord ; la base de la tour est contemporaine de l'église, mais la partie supérieure a été rebâtie en 1721, et surmontée d'une flèche dont la charpente a été restaurée en 1886, date portée. Cet édifice est l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1926[41].
Verrières[42]
Cloche de 1612[43].
Statues :
* Statue (petite nature) : Vierge de Pitié[44].
* Statue sur console Saint Jacques le Majeur[45]
* Statue Saint Pierre[46].
* statue Christ en croix[47].
* Groupe sculpté Saint Christophe[48].
Tableau, cadre : le Rosaire remis à sainte Catherine-de-Sienne et à saint Dominique[49].
  • Chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, de style gothique flamboyant, construite à l'emplacement d'un ancien oratoire dit de Savignon en 1868, et bénie le [50].
Mobilier de la chapelle[51].
Maître-autel[52].
Tableau le Christ des douleurs[53].
Prie-Dieu[54].

Croyances liées à la commune[modifier | modifier le code]

Selon les partisans de la survivance de Jeanne d'arc au supplice du bûcher , ses restes auraient été un temps ensevelis quelque part dans le chœur de l'église sous le nom de Jeanne des Armoises puis déplacés dans l'ossuaire du cimetière, peu de temps avant la canonisation de la sainte.

Inscription dans le chœur.

Une inscription en vieux français en lettres rouges portant ses initiales est visible sur un des murs du chœur côté sacristie.

Selon cette même controverse , Jeanne des Armoises (postulante de Jeanne d'Arc) aurait épousé Robert des Armoises et qu'elle aurait fini ses jours à Autrey, village voisin de Pulligny.

Seigneur de Pulligny. La plus ancienne preuve authentique que nous ayons de l'existence de Pulligny, en atteste en même temps la haute antiquité : en 1187, Jean de Pulligny y fit bâtir un château. Le manoir élevé en 1187 devait être pendant des siècles la propriété d'une famille de chevaliers qui porta le nom de Pulligny, adopta comme armoiries l'écu d'azur au Lion d'argent, armé, et couronné d'or, posséda les villages de Pulligny, Ceintrey et Voinénont et contracta de nombreuses alliances avec les principales maisons lorraines. Jean, fondateur du château de Pulligny, n'était point un homme nouveau, sa maison était, déjà connue : Adson cite comme 49e évêque de Toul, Gérard, de l'illustre famille de Pulligny, « de nobili stirpe de Pulligneyo ». Quelle qu'en soit la valeur généalogique, ce mot nous révèle tout au moins la considération dont jouissait cette noble maison.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Eugène Martin (1859-1948) écrivain, né à Pulligny, auteur notamment d'une monographie sur Pulligny : Pulligny : étude historique et archéologique Éditeur Crépin-Leblond, 1893 [lire en ligne][56],[57].

Le 1er août 1949, Monsieur Aubert Arthur, maire de Pulligny et entouré d’autorités civiles et militaires, remercie au nom de la municipalité le ministre de La Défense Nationale ainsi que le Président Paul Ramadier qui remettront la Croix de guerre à ce village lorrain en reconnaissance de la souffrance et les déportations subies, en particulier, lors du mois de juin 1940 où une partie du village a été brûlée par l’envahisseur allemand.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Pulligny Blason
D'azur au lion d'argent, armé et lampassé d'or[58].
Détails
Ce sont les armes de la famille de Pulligny, seigneur du lieu. Cette famille d'ancienne chevalerie, s'est éteinte au XIVe siècle et la seigneurie qui était alors considérable fut partagée entre plus de vingt seigneurs.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Lien externe[modifier | modifier le code]

"Pulligny" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Meurthois, Meurthoises ou Meurthe-et-Mosellans, Meurthe-et-Mosellanes
  2. Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse
  3. Le Madon
  4. Ruisseau de Ceval
  5. Ruisseau de la Pachée
  6. Informations sur les risques naturels et technologiques
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Pulligny et Ochey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Abbé Eugène Martin, Pulligny. Etude historique et archéologique, Nancy, Crépin-Leblond, , 111 p., P. 5
  21. AD 54 H 531
  22. Abbé Eugène Martin op. cit. p. 16
  23. Abbé Martin ibid. p. 76
  24. Abbé Martin, ibid. pp. 87 à 89
  25. Les combattants du 18 juin, tome 4 : Le Cessez-le-feu, Fayard, 1988, p. 111
  26. « Dossier de presse : Pulligny à l'heure de la guerre suivi de Pulligny ancien village viticole », sur pulligny.fr (consulté le ).
  27. Roger Bruge, Juin 1940 le mois maudit, Fayard, 1980
  28. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  29. Les comptes de la commune
  30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Annuaire Agriculture, sylviculture et pêche
  36. Hébergements et restauration
  37. Le cadre de vie des Territoires
  38. Le patrimoine bâti
  39. « Maison des Loups », notice no PA00106355, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Maison Pierret », notice no PA00106356, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Église Saint-Pierre-aux-Liens », notice no PA00106354, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Verrières : Saint Pierre, Dieu le Père, Saint Evêque », notice no PM54000774, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  43. « Cloche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens », notice no PM54000771, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  44. « statue (petite nature) : Vierge de Pitié », notice no PM54001819, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  45. « Statue sur console : Saint Jacques le Majeur », notice no PM54001238, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  46. « Statue : Saint Pierre », notice no PM54000773, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  47. « Statue : Christ en croix », notice no PM54000775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  48. « Groupe sculpté : Saint Christophe », notice no PM54000776, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  49. « tableau, cadre : le Rosaire remis à sainte Catherine-de-Sienne et à saint Dominique », notice no PM54000777, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  50. « Chapelle de Notre-Dame de Pitié », notice no IA54001103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. « Le mobilier de la chapelle Notre-Dame de Pitié », notice no IM54003716, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  52. « Maître-autel », notice no IM54003715, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  53. « Tableau : le Christ des douleurs », notice no IM54003717, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  54. « Prie-Dieu », notice no IM54003718, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  55. Monument aux morts
  56. Eugène Martin sur Worldcat.
  57. Henry Carnoy, Dictionnaire biographique international des écrivains, Georg Olms Verlag, 1987, p. 55-56.
  58. Henri Lepage, Le département de La Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, 1843