Régiment d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Régiment d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis
Création 1935
Dissolution 1943
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie coloniale
Rôle Artillerie
Garnison Djibouti, Côte française des Somalis
Ancienne dénomination Batterie d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis
Groupe d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le régiment d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis (RAC/CFS) est une unité des troupes coloniales françaises, stationné dans la Côte française des Somalis (aujourd'hui Djibouti) entre 1935 et 1943.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1935 : formation de la batterie d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis
  • 1938 : devient groupe d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis
  • 1939 : redevient régiment d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis
  • 1943 : dissous, forme le 2e régiment d'artillerie coloniale des forces françaises libres

Historique[modifier | modifier le code]

L'unité est formé en 1935 sous le batterie d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis[1]. Créé en réponse aux prétentions irrédentistes de l'Italie fasciste, la batterie, équipée de canons d'un calibre de 75 mm, opère avec le régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte française des Somalis[2],[3].

Le , la batterie devient le groupe d'artillerie coloniale de la CFS. Le , à la mobilisation, le groupe d'artillerie coloniale devient le régiment d'artillerie coloniale de la CFS[1], à trois batteries de 75 mm, quatre batteries d'artillerie antiaérienne et une batterie d'artillerie côtière[2],[3].

Le RAC-CFS est dissous le et ses éléments ralliés aux forces françaises libres forment en Égypte le 2e régiment d'artillerie coloniale[1].

Insigne[modifier | modifier le code]

L'insigne du groupe représente de manière stylisée un camion équipé d'une pièce antiaérienne légère. Les ailes de l'insigne font référence à la mission antiaérienne de l'unité[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 121
  2. a et b « Regards sur le territoire français des Afars et des Issas », Revue historique des Armées, no 2,‎ , p. XXI-XXII (lire en ligne)
  3. a et b Charles-Edouard Del Piano et Jean-Loïc Laudy (dir.), Djibouti dans la Seconde Guerre mondiale, , 26 p. (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]