Romescamps

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Romescamps
Romescamps
La mairie de Romescamps.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes de la Picardie verte
Maire
Mandat
Jacques Peigné
2020-2026
Code postal 60220
Code commune 60545
Démographie
Population
municipale
526 hab. (2021 en diminution de 8,84 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 43″ nord, 1° 48′ 20″ est
Altitude Min. 174 m
Max. 217 m
Superficie 10,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Romescamps
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Romescamps

Romescamps est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

La grande rue de Romescamps.

La commune de Romescamps se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Somme. Le village est situé à 10 km au nord-est de Formerie. Le relief est peu marqué, l'altitude varie entre 174 et 217 m.

Le centre est bâti sur le schéma type du village-rue que l'on retrouve dans la Picardie Verte[1] : les habitations sont réparties de part et d'autre de l'ancienne route nationale 319 aujourd'hui départementale 392 qui relie Abancourt à Poix-de-Picardie, formant ainsi l'axe principal du village. Ces habitations sont souvent mitoyennes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Habitat[modifier | modifier le code]

Logements[2] Nombre en 2016 % en 2016 nombre en 2011 % en 2011
Total 259 100 % 248 100 %
Résidences principales 223 86,4 % 213 85,8 %
→ Dont HLM 25 11,3 % 30 14,2 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
11 4,4 % 14 5,5 %
Logements vacants[Note 1] 24 9,2 % 22 8,7 %
Dont :
→ maisons 242* 93,6 % 228 91,8 %
→ appartements 16 6,4 % 19 7,5 %

Selon le rencensement de 2016, 75,1 % des résidences principales sont occupées par leurs propriétaires.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 860 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Romescamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67 %), prairies (17 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), forêts (5,6 %), zones urbanisées (4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte deux hameaux, Bernapré et Carroix.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Romescamps est accessible par la route départementale 919 (ex-route nationale 319).

La commune est traversée par la ligne de Saint-Roch à Darnétal-Bifurcation, qui relie Amiens à Rouen. Une halte dotée d'un bâtiment voyageur desservait autrefois la commune[15]. La gare la plus proche est celle d'Abancourt desservie par des trains TER Normandie circulant entre les gares d'Amiens et de Rouen-Rive-Droite et par des trains TER Hauts-de-France circulant entre les gares d'Amiens et de Lille-Flandres ainsi qu'entre les gares de Beauvais et du Tréport - Mers.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 612, 6103, 6113, 6124 et 6152 du réseau interurbain de l'Oise[16].

Romescamps est située à 35 km de l'aéroport de Paris Beauvais Tillé. Il n'existe aucune liaison directe entre la commune et l'aéroport par des transports en commun.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village est mentionné sous les formes suivantes[17] :

  • Romiscans, en 1190 (Charte de l'abbaye de Saint-Germer. archives de l'Oise) ;
  • Romescans en 1203 (Charte, collection Dom Grenier) ;
  • Romecan en 1450 ;
  • Fief de Romescams, au XIVe siècle ;
  • Romeschamp, vers 1475 ;
  • Romescamps en 1517 (Titres terriers, titres ecclésiastiques, archives de l'Oise).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Romescamps.

Romescamps se trouve sur l'emplacement de l'ancienne voie romaine reliant Amiens à Rouen, dont des vestiges auraient subsisté dans le village jusqu'au-delà de la Première Guerre mondiale. « On suppose que des Romains de passage y établirent une station ou tout au moins une halte comme semblent le prouver les médailles d'or' et de bronze avec des objets divers recueillis sur le territoire de cette commune[17] ».

En 1855, des auteurs scolaires mentionnaient que la commune avait une activité textile de production de serge[18], comme de nombreuses localités des cantons de Grandvilliers et de Crèvecœur-le-Grand..

En 1864 était mentionné l'existence d'une foire ou d'un marché au village chaque 1er octobre[19].

La commune d'Abancourt est rattachée à Romescamps[20] entre 1791 à 1823.

Première Guerre mondiale

Lors de la Première Guerre mondiale, afin de permettre à l'armée britannique de desservir ses troupes sur les fronts français, une gare régulatrice est construite de toutes pièces par le génie militaire français sur le territoire de Romescamps.

Les gares régulatrices mises en place par l'armée étaient des sortes de vastes gares de triage et de déchargement destinées, selon l'article 23 du règlement du sur les transports stratégiques, à se tenir « en relation avec l'armée ou les armées que leurs lignes sont amenées à desservir ; elles reçoivent les demandes de transport, de ravitaillement ou d'évacuation, et y donnent satisfaction »[21]. Le choix de l'emplacement de la gare régulatrice était destiné à lui permettre « de recevoir les envois des trois bases maritimes (c'est-à-dire à l'est de Serqueux), mais également ceux des grands dépôts créés à Abancourt et Blargies, ce qui obligeait à la placer au-delà d'Abancourt; le terrain, très accidenté en se rapprochant de Poix, ne laissait pas beaucoup d'espace pour trouver un emplacement favorable. Pour tous ces motifs, l'on fit choix de Romescamps, où l'on pouvait, avec des terrassements d'importance moyenne, réaliser une installation remplissant toutes les conditions voulues. (...) Complètement terminée en juillet [1916], elle avait demandé, pour sa construction, la main-d'œuvre suivante : trois compagnies de notre 5e Génie, une section d'ouvriers en bois, un bataillon territorial, 200 Kabyles. Elle comportait 32 kilomètres de voies, 90 000 mètres cubes de terrassement et 7 000 mètres carrés d'empierrement.

Elle avait, comme l'on voit, été complètement réalisée par la main-d'œuvre française; les Britanniques n'y avaient participé, au début, que pour quelques installations annexes, camps, baraquements, etc.

D'ailleurs, les autorités britanniques, qui avaient fait quelques objections à la création d'une G. R. intermédiaire entre les bases et la région d'Amiens, n'en sentirent vraiment toute l'utilité qu'au moment des opérations de la Somme, pendant lesquelles le ravitaillement par les bases du Sud et les évacuations vers ces bases auraient été impossibles sans l'existence de Romescamps, remarquable instrument d'exploitation qui a permis de rendre plus active la circulation sur la ligne Rouen - Amiens, d'alléger le travail des bases maritimes et d'augmenter ainsi leur rendement[22] ».

Cette gare comportait deux faisceaux de triage, de part et d'autre de la ligne Amiens – Rouen ainsi qu'en gare d'Abancourt et comprenait deux parcs de matériels, celui de Blargies-Nord consacré à un dépôt de munitions britannique, et celui de Blargies-Sud servant au Génie britannique situés de part et d'autre de la ligne vers Beauvais et Paris. Un dispositif complexe de boucles de raccordement à double voie permettait une desserte commode de toutes les directions, y compris vers la ligne stratégique de Feuquières à Ponthoile construite de mai à , et dite ligne de 100 jours, qui servit lors des grandes offensives alliées de la fin de l'été et de l'automne 1918[23],[24]. Elle disposait d'une annexe pour les munitions à Formerie, où l'on construisit six grands groupes d'entrepôts au moyen d'éléments standardisés en bois[21]

À la suite de la Première Guerre mondiale, Romescamps reçoit la Croix de guerre 1914-1918[25], avec la citation suivante à l'ordre de l'armée : « A supporté courageusement les violents bombardements par avions, dont elle a été l'objet au cours de la guerre.

Malgré ses deuils, les souffrances endurées et les dégâts commis, a toujours fait preuve de la plus grande confiance dans la victoire finale[26] ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La communauté de communes de la Picardie verte dans le département de l'Oise.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

Elle était de 1793 à 1801 le chef-lieu d'un éphémère canton de Romescamps, avant d'être rattachée, cette année-là, au canton de Formerie[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Grandvilliers, dont elle est désormais membre.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Romescamps fait partie, comme quatre-vingt-huit autres communes, de la communauté de communes de la Picardie Verte qui correspond l'ensemble des communes des anciens cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons.

La commune fait également partie du « Grand Beauvaisis », l'un des seize pays à constituer le « Pays de Picardie ».

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[27],[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1863 1872 Tasse Leroy    
1880   Arsène Mantel   Notaire
1890 1921 Émile Roussel[28]
(1850-1934)
Rad. Médecin
Conseiller d'arrondissement (1886 → 1895)
Conseiller général de Formerie (1895 → 1901 et 1907 → 1913)
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1977 Roger Cocu    
mars 1977[29] 2001 Denis Petit[30]   Président de la société de chasse
mars 2001[29] 2008 Sanguy Bocquet DVD  
mars 2008[29] 2014 Jacques Magnier    
mars 2014[31],[32] En cours
(au 23 mai 2020)
Jacques Peigné SE[33] Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

En 2021, la commune comptait 526 habitants[Note 3], en diminution de 8,84 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1021 3391 3291 311877908902861856
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
825755728651648618566546514
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
510505506500457463423515469
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
468499457406439482520530575
2018 2021 - - - - - - -
534526-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 263 hommes pour 271 femmes, soit un taux de 50,75 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,7 
7,2 
75-89 ans
10,3 
12,2 
60-74 ans
12,2 
21,3 
45-59 ans
18,8 
19,4 
30-44 ans
17,3 
16,7 
15-29 ans
15,5 
22,8 
0-14 ans
25,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le groupe scolaire Roger-Cocu avant son extension de 2016-2017.

L'enseignement primaire est assuré par un regroupement pédagogique concentré (RPC) qui accueille à la rentrée 2017 109 élèves (44 maternels, 65 élémentaires) issus des communes d’Escles-Saint-Pierre, Fouilloy, Gourchelles et Romescamps dans cinq classes.

Elles sont implantées dans l'école Roger-Cocu de Romescamps, du nom du maire qui, en 1965, avait donné le terrain nécessaire à sa construction. Le syndicat intercommunal qui gère le RPC a étendu en 2016-2017 les locaux d'origine de 600 m2 qui accueillent des salles de classe (équipées de tableaux blancs interactifs et d'une connexion à internet), de motricité et de nombreuses annexes[41],[42].

Services publics[modifier | modifier le code]

Romescamps ne possède aucun service public, hormis la mairie et le groupe scolaire[Quand ?]. Son seul commerce est un garage d'automobiles.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Jean-Baptiste.
  • Romescamps compte une église paroissiale, Saint-Jean-Baptiste, datant du XIIIe siècle et dont le clocher en charpente et ardoises est terminé par une haute flèche octogonale flanquée de deux autres plus petites, et qui semble dater de la fin du XVIe siècle. L'église desservait une commanderie de l’ordre de Malte, dont des vestiges subsistent au sud, ainsi qu'une croix de Malte, au sommet du contrefort nord de la façade. Les bas-côtés et le chœur ont été partiellement refaits au XVIe siècle en silex et briques[43].
    À l'intérieur, le lutrin[44] et les fonts baptismaux[45] sont répertoriés aux monuments historiques.
  • au hameau de Bernapré, petit château construit tout en brique, au XVIIIe siècle, et chapelle à proximité ;
  • monument aux morts de la Première Guerre mondiale, ainsi que plusieurs plaques commémoratives à l'intérieur et à l'extérieur de l'église.
  • Le cimetière, situé à côté de l'église, comporte un carré militaire de militaires du Commonwealth morts pendant la Seconde Guerre mondiale[46].
  • L'emprise de la gare régulatrice de Romescamps, de la Première Guerre mondiale, est encore visible sur les photos aériennes de la commune[47].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • André Barroyer, Étienne Routin, Eugène Secrétin et Maurice Vigreux, soldats français tués au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France le en défendant le village contre l'avancée ennemie. Un monument commémoratif est érigé en 2020 par l'association des anciens combattants de Romescamps pour honorer leur souvenir[48]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Atlas des paysages de l'Oise, Diren Picardie, 2005
  2. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Romescamps et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Jean-Claude Drion, « Carte postale ancienne : gare de Romescamps (Oise) », Image du Jour, sur Le p'tit train de Jicé, (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Romescamps », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  17. a et b F. Gellée, « Essai étymologique sur les noms de lieux habités et les lieuxdits territoriaux du canton de formerie », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, t. XXVI, première partie,‎ , p. 152-153 (lire en ligne, consulté le ) sur Gallica.
  18. Alexandre Pinet et Adolphe Guérard, Géographie départementale historique de l'Oise : à l'usage des écoles primaires, Paris, Librairie élémentaire de E. Ducrocq, , 102 p. (lire en ligne), p. 34 sur Gallica.
  19. Almanach de Beauvais et du département de l'Oise : : administratif, scientifique, littéraire, historique, Beauvais, Librairie Victor Pineau, , 136 p. (lire en ligne), p. 96-98 sur Gallica.
  20. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. a et b Aurélien Prévot (préf. François Caron et colonel Daniel Vauvillier), Les chemins de fer français dans la Première Guerre mondiale : Une contribution décisive à la victoire, Auray, LR Presse, , 423 p. (ISBN 978-2-903651-76-3), p. 53, 61, 216-217.
  22. Colonel Le Hénaff et capitaine Henri Bornecque (préf. général Gassouin), Les chemins de fer français et la guerre, Paris, Librairie Chapelot, , 276 p. (lire en ligne), p. 229 sur Gallica.
  23. M. Moutier, « Note sur quelques-unes des dispositions techniques adoptées pendant la guerre sur le réseau du Nord », Revue générale des chemins de fer « 38e année, 2d semestre », no 5,‎ , p. 273 et suivantes (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  24. M. Javary, L'effort du réseau du Nord, pendant et après la Guerre : Conférence faite à la Société industrielle du Nord de la France à Lille le 16 janvier 1921, Lille, Imprimerie L. Danel, , 124 p. (lire en ligne), p. 34 sur Cnum - Conservatoire numérique des Arts et Métiers.
  25. Décret du 6 avril 1922, Journal officiel du , page 3817.
  26. « On décore toujours : M. Chéron distribue des Croix de guerre », Le Rappel, no 18936,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Les maires de Romescamps », sur francegenweb.org (consulté le ).
  28. « Roussel, Émile Julien », base Léonore, ministère français de la Culture.
  29. a b et c « Employé communal depuis 28 ans : Dominique Foubert prend sa retraite », Le Réveil, édition Bresle Oise Sommz, no 3591,‎ , p. 18 « Le jeune retraité a connu quatre maires à Romescamps : Denis Petit (1977 à 2001), Sanguy Bocquet (2001 à 2008), Jacques Magnier (2008 à 2014) et Jacques Peigné depuis 2014 ».
  30. « L'ancien maire Denis Petit avait fait beaucoup pour sa commune : Denis Petit était né à Romescamps en 1928. Il a permis à la commune de se moderniser durant les années où il était maire », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3371,‎ , p. 17.
  31. « Romescamps : l’adjoint au maire se dévoile », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La liste comprend cinq conseillers sortants et dix nouveaux. Elle a le soutien du maire sortant, Jacques Magnier ».
  32. « Les maires déjà en place », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3284,‎ , p. 7.
  33. M. C. et C.L.-B., « Parrainages: des maires sans étiquette lassés : Depuis quelques jours, la course aux parrainages s’accélère. Les candidats ont jusqu’au 17 mars pour convaincre, notamment les nombreux maires de l’Oise sans étiquette », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Matthias Schweisguth, « Le maire se représente - Jacques Peigné, pour un dernier mandat : Epaulé par une équipe soudée, Jacques Peigné est pre^t à assumer la fonction de maire si les électeurs lui font confiance », Le Bonhomme picard, édition Breteuil - Crèvecœur, no 3585,‎ , p. 25.
  35. Pierre-Emmanuel Reger, « A Romescamps, Jacques Peigné a été réélu maire : Jacques Peigné, maire sortant de Romescamps (Oise), a été réélu à la tête de son village samedi 23 mai à la salle des fêtes de Romescamps », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il n’y a pas eu de surprise samedi 23 mai 2020 à l’’élection du maire de Romescamps (Oise) et de ses trois adjoints à la salle des fêtes. Jacques Peigné, maire depuis 2014, a été réélu premier magistrat du village ».
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Romescamps (60545) », (consulté le ).
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  41. Ingrid Cordier, « Le regroupement scolaire de Romescamps inauguré : L’école Roger-Cocu regroupe désormais les classes de quatre villages voisins », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  48. « Un monument en mémoire de quatre soldats morts en juin 1940 : Les anciens combattants de Romescamps vont dresser un monument en souvenir de quatre soldats morts le 6 juin 1940 à Romescamps. Une cérémonie est prévue le 27 juin », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3646,‎ 20/22/2020, p. 18.