Séléniure de cuivre(II)

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Le séléniure de cuivre(II) est le séléniure de cuivre dans lequel le cuivre a le nombre d'oxydation +II, de formule CuSe.

Occurrence naturelle[modifier | modifier le code]

Le séléniure de cuivre(II) est naturellement présent sous la forme du minéral klockmannite.

Préparation[modifier | modifier le code]

Le séléniure de cuivre(II) peut être obtenu par décomposition péritectique du séléniure de cuivre(I) CuSe2 (minéral krutaïte)[1].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Le séléniure de cuivre(II) est un solide noir insoluble dans l’eau. Il est soluble dans l'acide chlorhydrique en formant du séléniure d'hydrogène et soluble dans l’acide sulfurique en formant du dioxyde de soufre. Il est oxydé en sélénite de cuivre(II) CuSeO3 par l'acide nitrique[2]. Le séléniure de cuivre(II) existe sous trois formes cristallines. La forme α présente à température ambiante possède une structure cristalline hexagonale de type Klockmannite de groupe d'espace P63/mmc (n° 194) et est isotype avec le sulfure de cuivre(II)[3], la forme β disponible à partir de 51 °C possède une structure cristalline orthorhombique et la forme γ, disponible à partir de 157 °C, à nouveau une structure cristalline hexagonale de groupe d'espace P 63/mmc (n° 194).

Utilisation[modifier | modifier le code]

Le séléniure de cuivre (II) est utilisé comme semi-conducteur et catalyseur pour la méthode de Kjeldahl.

Références[modifier | modifier le code]

  1. D. J. Chakrabarti, D. E. Laughlin: The Cu/Se (Copper-Selenium) system. In: Bulletin of Alloy Phase Diagrams. 2, 1981, S. 305–315, DOI 10.1007/BF02868284.
  2. « Copper(II) selenide, 99.5% (metals basis) »,
  3. Helmut Schröcke, Karl-Ludwig Weiner, Mineralogie: Ein Lehrbuch auf systematischer Grundlage – Helmut Schröcke, Karl-Ludwig Weiner, Walter de Gruyter, (ISBN 3110836866, lire en ligne), p. 223

Liens externes[modifier | modifier le code]