Saint-Laurent-de-la-Salanque

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Laurent-de-la-Salanque
Saint-Laurent-de-la-Salanque
La rue Arago.
Blason de Saint-Laurent-de-la-Salanque
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Alain Got
2020-2026
Code postal 66250
Code commune 66180
Démographie
Gentilé Laurentins
Population
municipale
10 010 hab. (2021 en diminution de 2,82 % par rapport à 2015)
Densité 808 hab./km2
Population
agglomération
24 430 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 42° 46′ 28″ nord, 2° 59′ 29″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 7 m
Superficie 12,39 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Saint-Laurent-de-la-Salanque
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Côte Salanquaise
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Laurent-de-la-Salanque
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Laurent-de-la-Salanque
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Saint-Laurent-de-la-Salanque
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Laurent-de-la-Salanque
Liens
Site web saint-laurent-salanque.com

Saint-Laurent-de-la-Salanque [sɛ̃ loʁɑ̃ də la salɑ̃k] Écouter est une commune française, située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. C'est la capitale historique de la Salanque. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Salses » et le « complexe lagunaire de Salses-Leucate »), un espace protégé (l'étang de Salses-Leucate) et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Laurent-de-la-Salanque est une commune urbaine et littorale qui compte 10 010 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Saint-Laurent-de-la-Salanque et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Laurentins ou Laurentines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 12 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de la Côte Salanquaise dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Saint-Laurent-de-la-Salanque[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Torreilles (2,1 km), Saint-Hippolyte (2,3 km), Claira (3,2 km), Le Barcarès (4,0 km), Villelongue-de-la-Salanque (5,1 km), Sainte-Marie-la-Mer (5,6 km), Pia (6,6 km), Bompas (6,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Laurent-de-la-Salanque fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Le Barcarès, Torreilles, Claira, Saint-Hippolyte, Leucate et Salses-le-Château.

Communes limitrophes de Saint-Laurent-de-la-Salanque[6]
Salses-le-Château
(par un quinquepoint)
Leucate (Aude)
(par un quinquepoint)
Saint-Hippolyte Saint-Laurent-de-la-Salanque[6] Le Barcarès
Claira Torreilles

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie entre 0 et 7 mètres[7].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Agly délimite la frontière méridionale de Saint-Laurent-de-la-Salanque.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 534 mm, avec 5,3 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torreilles à 2 km à vol d'oiseau[11], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 554,7 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Vue vers l'étang de Salses-Leucate depuis un point sur la commune de St-Laurent-de-la-Salanque.

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

Un espace protégé est présent sur la commune : l'étang de Salses-Leucate, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 7 628,1 ha[17].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19].

  • le « complexe lagunaire de Salses », d'une superficie de 7 818 ha, une zone littorale associant des milieux dunaires caractéristiques du littoral roussillonnais et des milieux humides littoraux. Elle comporte plusieurs bassins différemment alimentés en eau ce qui favorise l'installation de formations végétales très variées, tant aquatiques, herbiers de Zostère naine, tapis de charas, que palustres, sansouires, roselières, scirpes, jonçaies[20] et au titre de la directive oiseaux[19]
  • le « complexe lagunaire de Salses-Leucate », d'une superficie de 7 701 ha, comprend un ensemble de zones humides périphériques plus ou moins salées (sansouires, roselières) et plusieurs îlots suffisamment isolés et quelques espaces dunaires qui constituent des espaces de grand intérêt pour la nidification de diverses espèces de grand intérêt patrimonial (Butor étoilé, Sterne naine...)[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[22] :

  • l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » (488 ha), couvrant quatre communes du département[23] ;
  • l'« étang de Salses-Leucate » (4 964 ha), couvrant six communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[24] ;
  • « la Corrège et les Dosses » (227 ha), couvrant trois communes dont une dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[25] ;
  • les « prairies des rives sud de l'étang de Leucate » (38 ha)[26] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] :

  • le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » (7 769 ha), couvrant six communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[27] ;
  • le « lido et marais de Toreilles » (703 ha), couvrant quatre communes du département[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent-de-la-Salanque est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[29],[I 2],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-de-la-Salanque, une agglomération inter-départementale regroupant quatre communes[I 3] et 24 430 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[31]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (38,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,3 %), eaux maritimes (30,8 %), zones urbanisées (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), zones humides côtières (0,3 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L'architecture peut varier. Les appartements font de un à trois étages couramment et sont de style plutôt rétro[pas clair]. La plupart des villas sont modernes. Des puits illégaux[réf. nécessaire] sont fréquents. Les appartements et villas sont hauts car les risques d'inondations sont élevés[réf. nécessaire].

Logement[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent-de-la-Salanque comprend en 2012 5 147 logements, parmi lesquels 83,5 % sont des résidences principales, 8,2 % sont des résidences secondaires et 8,2 % sont vacants. 64,4 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 8].

Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 144 réalisés sur les 199 requis (soit un taux de réalisation de 72 %), la commune se voit sanctionnée par la préfecture en 2015 d'une pénalité de 57 000 euros[35].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières
  • La D 83, voie rapide reliant Le Barcarès à Perpignan, traverse la commune d'ouest en est ;
  • La D 11 traverse la partie occidentale de la commune du nord au sud, en provenance de Saint-Hippolyte et en direction de Torreilles ;
  • La D 90 traverse le sud de la commune de l'ouest vers l'est, en provenance de Saint-Hippolyte et en direction du Barcarès ;
  • La D 81 traverse la partie sud-est de la commune du sud vers le nord, en provenance de Sainte-Marie-la-Mer et en direction de la D 83.
Voies ferroviaires

Saint-Laurent-de-la-Salanque était jadis reliée à Perpignan par la ligne de Perpignan au Barcarès qui a été depuis fermée.

Transports en commun

La commune est desservie par le réseau Sankéo avec les lignes 10, 11 et aussi en juillet et août avec la ligne 36.

Elle possède aussi son propre réseau de bus nommé "Navette Laurentine", qui est gratuit.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[36],[37].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[38],. et à un risque de submersion par surélévation de l'étang[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[40]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[41].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[42].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[43].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Sant Llorenç de la Salanca[44].

Le nom Santi-Laurenci apparaît pour la première fois en 968, en référence à un lieu situé à l'embouchure de l'Agly.

Comme son nom l'indique, Saint-Laurent-de-la-Salanque s'étend dans une zone de salanque, type de sol correspondant à l'étang qui le borde et signifie « terre salée ».

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Sentinelle-de-l'Agly[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le ponton de la base Latécoère[Note 7].

La commune du Barcarès est créée le par détachement de Saint-Laurent-de-la-Salanque, qui jusqu'alors comportait un débouché maritime[45].

Pierre Latécoère, constructeur d’avions à Toulouse, conçoit, dans les années 1920, le projet révolutionnaire de relier Toulouse à l’Amérique du Sud par la voie des airs. Il installe, sur l’étang de Saint-Laurent, son hydrobase, destinée aux avions de l’Aéropostale.

Faits-divers[modifier | modifier le code]

Le , une explosion d'origine inconnue, suivie d'un incendie, survient dans la rue Arago et fait huit morts dont un nourrisson et un enfant en bas âge[46],[47]. Parmi les suspects, un commerçant de la rue où a eu lieu le drame, d'origine tunisienne et âgé de 43 ans[48]. Il pourrait s'agir du gérant de l'épicerie détruite ce soir-là. Deux autres hommes de nationalité algérienne, qui seraient en situation irrégulière, âgés de 27 et 28 ans, ont également été arrêtés[48].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Théodore Berthomieu    
Laurent Vidal-Barragué   Capitaine au long cours
Ancien conseiller général du canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque (1937 → 1940)
Amédée Cadène DVG Conseiller général du canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque (1955 → 1973)
René Marquès[49] DVG puis UDF-AD Médecin
Sénateur des Pyrénées-Orientales (1992 → 2001)
Conseiller général du canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque (1973 → 2004)
Président du conseil général des Pyrénées-Orientales (1987 → 1998)
Fernand Siré DVD puis UMP Médecin généraliste retraité
Député de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales (2010 → 2017)
Conseiller général du canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque (2004 → 2010)
Vice-président de la CA Perpignan Méditerranée (2001 → 2014)
En cours Alain Got[50] DVD puis UDI puis LREM Ingénieur du CNRS retraité
Ancien conseiller général du canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque (2010 → 2011)
Conseiller communautaire délégué Perpignan Méditerranée Métropole
Président de Natura 2000/Étang de Salses-Leucate

Politique locale[modifier | modifier le code]

Peu de temps après sa défaite aux élections municipales de 2014, remporté par son premier adjoint, le député Fernand Siré dépose plainte contre le nouveau maire Alain Got et saisit le parquet à propos de soupçons de détournements de fonds publics[51]. Alain Got et son épouse sont alors poursuivis pour avoir utilisé des fonds publics normalement dédiés à l’établissement Les Mouettes, un foyer d'accueil pour adultes handicapés qu'ils dirigeaient dans les années 2010, afin de réaliser, en 2013, des travaux dans leur logement de fonction. Ils sont également accusés d’avoir bénéficié de repas gratuits. Le 12 avril 2023, Alain Got et son épouse sont finalement relaxés par le tribunal correctionnel de Perpignan qui constate l'absence de faute pénale. Alain Got dénonce une « tentative de vengeance politique » de la part de l'ancien maire Fernand Siré[52].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1730
47 f112 f34 f15 f19 f8 f116 f82 f202 f
1755 1765 1767 1774 1789 1790 - - -
317 f700 H1 181 H202 f296 f2 014 H---
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 10 010 habitants[Note 9], en diminution de 2,82 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6601 8532 1312 5573 2073 4443 5263 8134 063
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 3094 4354 5964 5714 6095 0365 4764 5404 434
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 4704 3904 2594 1124 0363 6233 6303 0473 075
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2011
3 3003 6493 9714 5237 1867 9328 2248 4409 014
2016 2021 - - - - - - -
10 30810 010-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[55] 1975[55] 1982[55] 1990[55] 1999[55] 2006[56] 2009[57] 2013[58]
Rang de la commune dans le département 13 14 14 6 8 7 7 6
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Un collège nommé Jean-Mermoz et plusieurs écoles.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Centre de radiologie, dentistes, cardiologue, cabinet ophtalmique, orthodontiste, gynécologue, podologue, médecins généralistes, psychologue, laboratoires d'analyse, kinésithérapeutes, vétérinaires,

Sports[modifier | modifier le code]

L'équipe de football américain les Grizzlys Catalans[61] est le club phare de la ville, fondé dans la ville et désormais basé à Perpignan, ils évoluent en première division française. Saint-Laurent-de-la-Salanque compte deux clubs de rugby à XIII et rugby à XV, Saint-Laurent-de-la-Salanque XIII et Rugby Club Salanque XV, un club de football FC Laurentin avec 210 licenciés et un club de tennis (Tennis Club Laurentin).

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 4 647 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 9 872 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 600 [I 9] (19 350  dans le département[I 10]). 42 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,1 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 11] 10,8 % 16,1 % 14,2 %
Département[I 12] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 447 personnes, parmi lesquelles on compte 70,2 % d'actifs (56 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 29,8 % d'inactifs[Note 12],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 1 692 emplois en 2018, contre 1 708 en 2013 et 1 690 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 094, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,5 %[I 15].

Sur ces 3 094 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 817 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Activités[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Revenus de la population

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 159 [I 18].

En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 17 730  et 56,4 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 17,1%[I 8].

Fiscalité

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

  • Le centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS) de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, est l'un des trois centres d'entraînement des agents de la DGSE. Il utilise la piste de décollage ainsi qu'un hangar récemment réhabilité se trouvant sur la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque.

Une base militaire équipée d’antennes radars est installée à Saint-Laurent. Ce serait un des sites d'écoute de la DGSE, appartenant au réseau Frenchelon.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Église Saint-Laurent.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Né en 1845 à Saint-Laurent-de-la-Salanque (†1907), fils de cafetier et devenu adulte, capitaine au long cours aux activités « pirates », il vogue vers l’Abyssinie, (où il rencontre Arthur Rimbaud), en proie aux affres de la guerre. Eloi Pino, décide de s’engager dans le commerce des armes dont a cruellement besoin le roi Ménélik II et s’installe à « Djibouti » en faisant construire une maison en dur, créant ainsi la ville de Djibouti[63].

  • Henri Danoy, dramaturge né en 1859 à Saint-Laurent-de-la-Salanque.
  • Fernand Duron né le à Saint-Laurent-de-la-Salanque. Joueur de rugby à XV. Champion de France de rugby à XV avec l'U.S.A.P en 1921 et finaliste en 1924. Troisième ligne aile ou talonneur (1,70 m - 74 kg).
  • Joseph Ribas, écrivain né en 1931 à Saint-Laurent-de-la-Salanque.
  • Thérèse Guibas, née Sanchez † 19.02.2019 à 73 ans.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Laurent-de-la-Salanque Blason
Taillé, au premier d’azur au bateau d’argent voguant de face, au deuxième de gueules au gril d'or en pal. Alias : De gueules au gril de cinq pals d'or, tenu par une main de carnation parée d'argent et mouvant de la pointe[64].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Villaros-Sanyas, Saint-Laurent-de-la-Salanque : Mémoires entre terre et eaux, Amélie-les-Bains, Alter ego éditions, , 221 p. (ISBN 2-915528-04-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Texte sur le panneau explicatif : « Base Latécoère 1925-1936. Mise à l'eau d'un LATE 28 (1930). En choisissant d'implanter une base d'essai d’hydroavions sur la façade maritime de Saint-Laurent de la Salanque, Pierre-Georges Latécoère, créateur de la poste aérienne transcontinentale, a permis d'associer notre ville à une des plus belles aventures humaines du XXème siècle. C'est d'ici notamment que décolleront pour la première fois le mythique "LATE 28 - comte de la Vaulx" et de nombreux pilotes dont Jean Mermoz et Antoine Saint-Exupéry. Le ponton long de 130 mètres, sur lequel se dressait autrefois une grue, témoigne de ce glorieux passé historique. Alain Got Maire de Saint-Laurent de la Salanque ». Le ponton Latécoére est l'unique vestige de cette base d'essai d'hydroavions. C'est ici, sur près de 150 hectares, que l'industriel Pierre-Georges Latécoère implante sa base d'essais en 1925 pour assembler et tester les hydravions construits à Toulouse. Le site est composé de hangars et ateliers, d'une base météorologique, d'un poste TSE, de bureaux et logements, d'un aérodrome, d'un ponton en béton long de 130 m et d'une grue géante pour tirer les hydravioms hors de l'étang. La base a servi de relais sur le trajet de la ligne aéropostale Europe-Amérique du Sud, la plus longue ligne aérienne du monde de l'époque. En 1937, le site est vendu à l'Armée française et devient une base d'entrainement. Voir : Des Latécoères à Saint-Laurent-de-la-Salanque (2014) sur www.association-francaise-hydraviation.fr.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Laurent-de-la-Salanque » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. a et b Fiche Insee 2012
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Laurent-de-la-Salanque » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  11. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Laurent-de-la-Salanque » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Laurent-de-la-Salanque » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  18. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Laurent-de-la-Salanque et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Laurent-de-la-Salanque et Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. « Plan séisme » (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Saint-Laurent-de-la-Salanque et Torreilles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Torreilles » (commune de Torreilles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Torreilles » (commune de Torreilles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  16. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  19. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « site Natura 2000 FR9101463 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « site Natura 2000 FR9112005 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF l'« étang de Salses-Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF « la Corrège et les Dosses » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF les « prairies des rives sud de l'étang de Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF le « lido et marais de Toreilles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  32. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  35. Frédérique Michalak, « Logement social : 7 communes des P.-O. sanctionnées », L'Indépendant,‎ .
  36. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  37. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur Géorisques (consulté le ).
  38. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site du service public d’information sur l’eau et les milieux aquatiques dans le bassin Rhône-Méditerranée, (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  40. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  41. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  42. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  43. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  44. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  45. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  46. Le Figaro avec AFP, « Pyrénées-Orientales  : huit morts, dont deux enfants, dans l'incendie d'un immeuble », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  47. Le Figaro avec AFP, « Pyrénées-Orientales  : un 8e mort extrait des décombres de l'incendie », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  48. a et b « Tragédie de Saint-Laurent-de-la-Salanque : un commerçant de la rue Arago et deux autres hommes en garde à vue », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  49. René Marquès a parrainé la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
  50. http://www.saint-laurent-salanque.com/sites/default/files/fichier/a4_equipe_municipale_06-09-2016_1.pdf
  51. « Tribunal de Perpignan - Détournement de fonds : le maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque et sa compagne relaxés », sur lindependant.fr (consulté le ).
  52. « Poursuivi pour abus de biens sociaux, le maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque relaxé par le tribunal », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  56. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  57. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  58. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  59. a et b Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  60. Fabricio Cárdenas, « Voyage en Salanque en 1906 (1) », Vieux papiers des Pyrénées-Orientales,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. Site Officiel des Grizzlys Catalans
  62. a et b « Eglise paroissiale Saint-Laurent », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  63. www.saint-laurent-salanque.com Histoire et patrimoine de Saint-Laurent.
  64. « http://pyreneescatalanes.free/villages/blason »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).