Saint-Nazaire-de-Pézan

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Saint-Nazaire-de-Pézan
Saint-Nazaire-de-Pézan
Vue aérienne.
Blason de Saint-Nazaire-de-Pézan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lunel
Maire
Mandat
Christophe Calvet
2020-2026
Code postal 34400
Code commune 34280
Démographie
Gentilé Saint-Nazairois
Population
municipale
613 hab. (2021 en diminution de 1,45 % par rapport à 2015)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 38″ nord, 4° 07′ 11″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 5 m
Superficie 5,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lunel
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lunel
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Saint-Nazaire-de-Pézan
Liens
Site web www.saintnazairedepezan.fr

Saint-Nazaire-de-Pézan [sɛ̃ na.zɛ.ʁə də pe.zɑ̃] (en occitan Sant Nazari de Pesan [sant na.'za.ri de pe.'zan]) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Dardaillon et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (l'« étang de Mauguio »), deux espaces protégés (l'« étang de l'Or » et la Petite Camargue) et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Saint-Nazairois.

Saint-Nazaire-de-Pézan est une commune urbaine qui compte 613 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'agglomération de Lunel et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Nazairois ou Saint-Nazairoises.

Une grande partie de son territoire est située en zone humide. Le classement NATURA 2000 de ses milieux fragiles vise à protéger l’ensemble de ses richesses naturelles et sa biodiversité. Canards sauvages et autres espèces protégées : flamants roses, tortues cistudes, hérons, aigrettes… sont nombreux sur le territoire.

Les traditions camarguaises font partie de son identité. La commune est bordée par les manades.

Le village est marqué par une activité agricole prépondérante (pommiers, vignes, maraîchage, céréales etc.) et une zone artisanale dynamique

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Nazaire-de-Pézan est un village situé à 3 km au sud-ouest de Lunel et à 20 km à l'est-nord-est de Montpellier.

Le village est également proche de la région naturelle de la Camargue.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).
Communes limitrophes de Saint-Nazaire-de-Pézan
Saint-Just Lunel (sur 200 m)
Lansargues Saint-Nazaire-de-Pézan Marsillargues

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marsillargues à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 617,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux[13],[14], mais aussi de la directive habitats, l'« étang de Mauguio » ou « étang de l'Or ». D'une superficie de 7 020 ha, cette lagune communique avec la mer par un grau qui relie le Sud-Ouest de l'étang au port de Carnon. L'étang est entouré par une gamme variée d'habitats naturels : un système dunaire, des milieux saumâtres à hyper salés sur les rives sud et est et des milieux saumâtres à doux influencés par l'eau douce sur les rives nord. Ce site présente une diversité des milieux et des conditions d'hygrométrie et de salinité, lui conférant un intérêt ornithologique remarquable[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] : le « marais de Tartuguière et du Grès » (662 ha), couvrant 5 communes du département[17] et la « mare du Christoulet » (5 ha)[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] : le « complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains » (14 344 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Nazaire-de-Pézan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lunel, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 51 540 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61,2 %), zones humides côtières (26,5 %), zones urbanisées (6,7 %), terres arables (5,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Nazaire-de-Pézan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[25], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2009, 2014 et 2016[27],[23].

Saint-Nazaire-de-Pézan est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Nazaire-de-Pézan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 238 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 237 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1745 1764 François Pagès    
1764 1769 André Pagès    
1769 1770 Jean Castan    
1770 1771 François Ollivier    
1771 1775 Pierre Coulondre    
1775 1787 Jean Vitou    
1787 1789 Antoine Ollivier    
1789 1814 Pierre Rafin    
1814 1830 Louis Boulet    
1830 1841 Pierre Avesque    
1841 1851 Louis Pagès    
1851 1855 François Pagès    
1855 1869 Louis Pagès    
1869 1875 Guillaume Tourret    
1875 1876 Julien Pagès    
1876 1878 Baptiste Ollivier    
1878 1881 Pierre Renard    
1881 1898 Antoine Boyer    
1898 1900 Julien Pagès    
1900 1902 Eugène Dussol    
1902 1919 Emile Nayral    
1919 1925 Edouard Mazauric    
1925 1929 Jean Manse    
1929 1931 Jules Lauga    
1931 1944 Gaston Brun    
1944 1970 Joseph Dugaret    
1970 juin 1995 Adrien Dugaret    
juin 1995 mars 2008 Gilles Peyre de Fabrègues    
mars 2008 2020 Robert Pistilli    
2020 En cours Christophe Calvet    
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

En 2021, la commune comptait 613 habitants[Note 7], en diminution de 1,45 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
806859106106138145176153
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
181185201168180135143149170
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
185197218253233286205197215
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
235224200278469539556550576
2015 2020 2021 - - - - - -
622610613------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 248 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 607 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 10,9 % 7,6 % 8,1 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 365 personnes, parmi lesquelles on compte 81,9 % d'actifs (73,8 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 18,1 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 102 en 2013 et 96 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 277, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,8 %[I 13].

Sur ces 277 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

69 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Nazaire-de-Pézan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 69
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
13 18,8 % (6,7 %)
Construction 17 24,6 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 20,3 % (28 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,4 % (3,2 %)
Activités immobilières 3 4,3 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 8,7 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 13 % (14,2 %)
Autres activités de services 6 8,7 % (8,1 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,6 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 69 entreprises implantées à Saint-Nazaire-de-Pézan), contre 14,1 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :

  • Flexo Soude, réparation de machines et équipements mécaniques (1 018 k€) ;
  • AB Conseil Et Formation, formation continue d'adultes (35 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 13 lors du recensement agricole de 2020[Note 12] et la surface agricole utilisée de 491 ha[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Plan par masse de culture (an XII).

Le nom de Saint-Nazaire est attesté en 1793, puis en 1801. La commune devient Saint-Nazaire-de-Pézan en 1956 (décret du [38]), mais ce changement ne devient officiel sur le plan administratif qu'au 1er .

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le Village
Un habitat du Bas-Empire est mis au jour sous l’église : il est à l'origine de Saint-Nazaire-de-Pézan. Situé entre Lunel et le Mas Desports, le village se trouvait sur l'antique chemin qui reliait l'étang de l'Or à la baronnie. Son existence est attestée au VIIIe siècle à la suite du développement du trafic maritime. Des traces plus anciennes d'habitats de l'âge du fer sont découvertes dans un méandre du Dardaillon, dans un quartier appelé l'Hournède. Des sépultures de la première moitié du IVe siècle apr. J.-C. sont découvertes aux Trentières le long du chemin appelé la Grande Draille. Saint-Nazaire-de-Pézan présente un environnement typique d'un village de petite Camargue avec ses roselières jadis réputées qui retrouvent aujourd'hui toute leur vitalité grâce aux efforts de la commune. Dans le cadre de la préservation de cette zone humide fragile, la gestion des niveaux d'eau y est primordiale.
Des sarcophages paléochrétiens sont découverts à côté de l'église paroissiale. L'église de type roman, construite au XIe ou XIIe siècle sur un ancien lieu de culte carolingien est détruite pendant les guerres de religion : seul le mur nord, en appareil dit de Montpellier ou « Opus monspelliensis »[39] (alternance d'assises plus ou moins grandes), est conservé. Aux alentours des années 1600, elle est rebâtie avec les moellons de l'édifice primitif : la longueur est alors raccourcie, puisque la nouvelle construction ne comportera qu'une travée au lieu de deux précédemment. En 1617, un don des catholiques de Lunel à ceux de Saint-Nazaire-de-Pézan est effectué pour la pose de la cloche. Cette dernière est classée au titre du Mobilier Historique le [40]. En 1850, la façade du clocher est menacée d’effondrement. En 1870, elle est abattue et remplacée par le clocher actuel selon les plans de l’architecte Alaus.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-Nazaire-de-Pézan se blasonnent ainsi :

D'azur à la demi-fasce ondée abaissée d'argent, mouvant de dextre, chargée d'ondes du champ et semée de roseaux de sable, à saint Nazaire au naturel brochant, ayant la main dextre appuyée sur une épée basse d'argent garnie d'or et tenant dans sa senestre une palme de sinople, accompagné de trois rocs d'échiquier d'argent ordonnés 2 et 1 au canton senestre du chef. (création 2011)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Ancette et Claude Raynaud, « Saint-Nazaire-de-Pézan : l'histoire viticole au miroir municipal », Études héraultaises, no hors-série,‎ , p. 65-82
  • Benno Sternberg-Sarel, « Grands et moyens propriétaires dans deux villages de l'Hérault [Saint-Just et Saint-Nazaire de Pézan] », Revue française de sociologie, t. 2, no 4,‎ , p. 259-271

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Lunel » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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