Tetraponera oligocenica

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Sima oligocenica

Tetraponera oligocenica est une espèce fossile de guêpes appartenant à la famille des Formicidae, dans la super-famille des Vespoidea et la sous-famille des Pseudomyrmecinae, dans le genre Tetraponera.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Tetraponera oligocenica est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse sous le nom de Sima oligocenica, dans la sous-famille des Myrmicinae[1],[2].

Fossiles[modifier | modifier le code]

L'holotype C99 vient des terrains sannoisiens de la formation de Célas dans le Gard, et des collections du Muséum d'histoire naturelle de Marseille[1],[2].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique oligocenica rappelle l'origine du fossile l'Oligocène.

Sous-famille[modifier | modifier le code]

L'espèce initialement décrite dans la sous-famille des Myrmicinae est en 2023 et selon Paleobiology Database, classée dans la sous-famille des Pseudomyrmecinae, depuis 2012 par le myrmécologue américain Barry Bolton[3],[2].

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[note 1] :

« Insecte incomplet, dont la tête, le thorax et les ailes sont conservés. Ailes noirâtres. Tête et thorax pâles. Tête subquadrangulaire avec yeux de petite taille placés latéralement; ocelles non visibles; angles postérieurs arrondis. Cou net. Thorax allongé, rétréci au milieu, la partie postérieure manque. Ailes antérieures bien conservées; stigma net, allongé, étroit; une cellule discoïdale allongée, une cellule radiale, fermée, allongée; deux cellules cubitales fermées; la nervure récurrente limitant la 2° c. cubitale est effacée, mais le rebroussement de la nerveuse cubitale montre nettement qu'il doit exister une 2° c. cubitale fermée[1]. »

Dimensions[modifier | modifier le code]

La longueur des ailes est de 9,5 mm, la largeur de l'aile est de 3,5 mm[1].

Affinités[modifier | modifier le code]

« La nervation des ailes caractérise la tribu des Pseudomyrmicini; dans celle-ci le g. Sima, qui vit dans les régions tropicales de l'ancien monde, a des yeux de petite taille. Sima rufonigra Jerdon atteint une longueur de 13-14 mm.[1]. »

Biologie[modifier | modifier le code]

« Sima rufonigra construit son nid dans le creux des arbres (Xylia dolabriformis). Ses morsures sont très douloureuses. Mœurs carnassières. Rothney a décrit des luttes entre Oecophylla smaragdina Fabr. et Sima rufonigra Jerdon[1]. »

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2012] (en) Barry Bolton, Catalogue of Ants of the World, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Théobald 1937, p. 127-128.
  2. a b et c (en) Référence Paleobiology Database : Tetraponera oligocenica Theobald 1937 (ant) (consulté le ).
  3. Barry Bolton 2012.