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Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'entrée du pont d'Aquitaine

Le pont d'Aquitaine[modifier | modifier le code]

  • Le Pont d'Aquitaine : le , après de nombreuses propositions pour relier les deux rives de la Garonne, les travaux du Pont d'Aquitaine débutent. Il sert de raccordement avec l’autoroute de Paris et améliore la desserte des zones portuaires et industrielles d’Ambès et de Bassens. Inauguré le par Jacques Chaban-Delmas, il franchit la Garonne à près de 53 mètres de hauteur. Il faut des piles de 105 mètres et près de 12 000 kilomètres de câble pour suspendre le pont.
L'église Saint-Martin (XIIIe - XVe siècle)

Les églises[modifier | modifier le code]

  • L’église Saint-Martin se dresse face au port depuis 1294. Consacrée au saint patron de la paroisse, elle doit son nom à Martin de Tours. En 1451, alors en ruines, elle est consacrée par l’archevêque Pey Berland qui propose sa reconstruction à la fin de la guerre de Cent Ans. Après environ 20 ans de rénovation, elle est inscrite, aujourd'hui, monument historique en 1925[1].
  • L’église Saint-Esprit : le diocèse veut doter Carriet, nouveau quartier de Lormont, d’un lieu de culte. L’abbé Puyo, curé de Saint-Martin supervise la construction de cette église cubique, conçue par l'atelier d'architecture Salier Lajus Courtois Sadirac, à la superficie de 400 m2 en 1966, inscrite comme monument remarquable du XXe siècle aux monuments historiques en 2000[2].
  • L'ermitage Sainte-Catherine est une ancienne chapelle située à flanc de coteau près de l’ancien site de la cimenterie Poliet & Chausson. La chapelle est inscrite monument historique en 1987[3]. Ledit site, de près de 30 hectares, est transformé en parc dit de l’Ermitage. Lieu de promenade pour les habitants, il doit son nom à une ancienne chapelle située sur le flanc du coteau. Le point culminant du parc s’élève à 63 mètres de hauteur offrant 58 mètres de dénivelé constitués de terrasses disposées en amphithéâtre. Un réseau de sentiers permet aux promeneurs de profiter du point de vue qu’offre ce parc sur la Garonne et Bordeaux. De plus, la faune et la flore présentes offrent un moment de découverte ludique pour petits et grands.

Les châteaux[modifier | modifier le code]

  • Le château du Bois fleuri, construit vers 1880 (propriété de M. Jouin, négociant viticole). Ce monument de style néogothique est inspiré du château de Neuschwanstein en Bavière (Allemagne), tout comme le château de la Belle au bois dormant construit à Disneyland en Californie. Depuis , le parc du château du Bois fleuri abrite une médiathèque bien fournie (60 000 livres, CD et DVD). Le parc demeure un lieu de détente pour les lecteurs.
  • Le château Génicart est construit vers 1854, au sein d’un domaine viticole ; il aide au logement de l’armée des États-Unis avec 250 baraquements érigés dans ses jardins, entre 1917 et 1919.
    Aujourd’hui au cœur du quartier le plus peuplé de Lormont, il est le « pôle d’échange citoyen » qui permet de regrouper un ensemble de services destinés à améliorer le quotidien des habitants pouvant se rencontrer et échanger avec divers services publics et associations.
  • En 1864, madame Blanc de Manville décide la construction du château des Iris, sur les bases d’un édifice plus ancien[5]. Le nouveau château serait un hommage au drapeau français par le choix des couleurs qui l’ornent : les ardoises bleues, la pierre blanche et les briques rouges. L’installation de la cimenterie Poliet & Chausson non loin, endommage le bâtiment. Lors de la seconde Guerre mondiale, le château des Iris est occupé par les Allemands et vendu à la Bordeaux Métropole par la société Poliet & Chausson en 1969. En , la ville récupère le domaine et se lance dans un chantier de restauration dans le but d’en faire une école maternelle. Aujourd’hui, le château et son parc accueillent les enfants du centre de loisirs et de grandes manifestations.
  • Construit vers 1060, le château de Lormont dit du Prince Noir ou des Archevêques a probablement vu Aliénor d'Aquitaine y séjourner, lors de son mariage avec le roi de France Louis VII. Le Prince d’Aquitaine dit le Prince Noir y réside. Les archevêques de Bordeaux l’ont possédé au XIVe siècle. En 1453, les négociations de la fin de la guerre de Cent Ans s’y seraient déroulées. Après avoir été successivement détruit puis reconstruit, notamment en 1626 par l'architecte Henri Roche pour le cardinal François d'Escoubleau de Sourdis puis pour son frère Henri d'Escoubleau de Sourdis, ce château devient propriété nationale en 1789.
    Aujourd’hui devenu propriété privée, le château, après une importante rénovation, abrite en ses murs quelques bureaux. Dans le parc, un restaurant propose chaque jour de profiter de la vue sur ce monument. Le château est inscrit partiellement aux monuments Historiques en 1925[6].

Les lavoirs[modifier | modifier le code]

Lavoir de Blanchereau

Les multiples sources d’eau naturelles qui traversent la commune ont contribué au développement de lavoirs et de fontaines.

Lormont a possédé jusqu’à huit lavoirs au début du XXème siècle pour seulement 4 000 habitants. Aujourd’hui, cinq lavoirs sont encore présents : les lavoirs de la République, du Gelot, de Blanchereau, de Lissandre et de Carriet. Tous ces lavoirs sont des lavoirs “debout” par opposition aux lavoirs au fil de l’eau qui obligent les lavandières à travailler à genoux. Ils sont pendant plusieurs années des lieux de fréquentation importants, incitant à l’échange d’informations et au commérage.

Par leur pureté, ces ressources hydriques issues des nappes phréatiques de l’Oligocène constituent une activité économique importante pour la commune. Lormont, du fait de la qualité de son eau, constituait une aiguade pour la marine. De ce fait, cet aspect en fait une première ressource économique.

De plus, la majorité des bordelaises se rendait à Lormont pour y laver leur linge par manque de dispositifs dans la métropole. Les lavandières devaient donc supporter les frais de transport en bateau ainsi que les frais d’entrée au lavoir.

En effet, jusqu’en 1880, les exploitations d’eau restent privées et donc l'entrée au lavoir payante pour toutes les clientes. Ce n’est qu’à partir de cette date que les lavoirs s’ouvrent gratuitement à la population lormontaise.

Les lavoirs disposaient certainement d'heures d’ouverture ainsi qu’un gardien à l’entrée pour la gestion des paiements. Hormis celui de Blanchereau, tous les lavoirs sont actuellement fermés pour des raisons de sécurité et de préservation des lieux. En revanche, il est possible d’assister à des visites guidées organisées par l’association des Amis du Vieux Lormont.

  1. « Notice MH de l'église Saint-Martin », notice no PA00083603, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 13 novembre 2011.
  2. « Notice MH de l'église Saint-Esprit », notice no PA33000036, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 13 novembre 2011.
  3. « Notice MH de l'ermitage Sainte-Catherine », notice no PA00083604, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 13 novembre 2011.
  4. Musée de l'assurance maladie, consulté le 13 novembre 2011.
  5. « Les amis du vieux Lormont », sur https://amis-vieux-lormont.fr/ (consulté le ).
  6. « Classement du château », notice no PA00083903 et « description », notice no IA33001239, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 13 novembre 2011.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lavoir de Blanchereau

Lavoir de Carriet

Lavoir de Gelot

Lavoir de Lissandre

Lavoir de la République

Liens externes[modifier | modifier le code]

https://amis-vieux-lormont.fr/