Utilisateur:Salsero35/Brouillon

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Leur mondialisation n'est pas un fait nouveau mais l'expansion de ces maladies est favorisée par leur incidence, leur répartition géographique, leur spectre d'hôte et leur virulence en rapide augmentation, Les pratiques de l'agriculture intensive, la capacité microbienne à se propager via le commerce international et les mouvements accrus de population (à des fins touristiques ou migratoires), et le réchauffement climatique favorisent la dissémination de ces pathogènes et de leurs vecteurs. La spécificité bretonne réside dans la très grande densité du tissu des villes petites et moyennes. Elle se situe dans la présence d'une armature urbaine très écrasée[1] mais n'empêche pas une évolution de la densité de population fortement liée à l'évolution de l'emploi. Le transfert des communes rurales où l'emploi était essentiellement agricole, vers les pôles d'emploi industriel et de service dans les villes (surtout les plus grandes), favorise l'attractivité de ces dernières et une désertification des campagnes (évolution négative de la densité) dans les communes du Centre-Bretagne et du littoral Est (où le foncier est acquis par des personnes y vivant de manière épisodique). Le modèle industriel breton est caractérisé par l'industrialisation le long d'axes routiers et de quelques centres urbains qui atténue cette désertification et favorise la rurbanisation. Il relève aussi les déséquilibres régionaux accrus entre le littoral et l ' intérieur et surtout entre l ' Est et l ' Ouest

La chaîne varisque marquée par des torsions (virgations) dont la plus marquée est l'arc ibéro-armoricain, orocline de 600 km de largeur induit Si la majorité des ménages européens ont reproché une augmentation significative des prix liée à l'introduction de l'euro, de nombreuses études ont relevé que l'incidence sur l'inflation a été limitée. Il semble que[2],[3] par une faille décrochante.

En géologie, la virgation (du latin virga, « faisceau », terme forgé par Eduard Suess en 1892), appelée parfois orocline ou selon une nomenclature très variée courbure syntaxiale, syntaxe ou syntaxis, est un changement brusque de direction d'une structure géologique affectant des ensembles de grande taille (plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres) qui prend la forme d'une virgule, d'un arc[4].

Eduard Suess en 1909 puis Émile Argand en 1924 distinguent les virgations libres et les virgations forcées selon que des obstacles n'expliquent pas ou expliquent la courbure de leurs extrémités. Suivant leur symétrie, elles peuvent être simples ou doubles[4].

Origine[modifier | modifier le code]

Les virgations se manifestent notamment lors du poinçonnement, phénomène physique par lequel une structure géologique en pénètre une autre en la déformant, tel un socle cristallin rigide dans une couverture sédimentaire[5].

L'origine des virgations liées aux orogenèses fait l'objet de controverses scientifiques : rotation de ceintures orogéniques (orocline stricto sensu résultant d'un orogène rectiligne qui acquiert sa courbure dans une seconde phase de déformation, par l'intermédiaire notamment de mouvements rotationnels perceptibles grâce à l'allure flexueuse de failles majeures)[6],[7].

Exemples de virgations[modifier | modifier le code]

L'Himalaya est un orogène rectiligne limité à ses extrémités par deux virgations.
Les trois virgations majeures le long des Andes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L’attraction pour les loisirs et la volonté de profiter des aménités environnementales (espaces boisés, « vue mer ») ont conduit à un urbanisme : plus étalé que dans le reste de la France et fortement consommateur d’espaces choisis parmi les plus proches du rivage (…) ; recelant de fortes irréversibilités (…) ; mal maîtrisé et ne respectant pas toujours le droit de l’urbanisme (…) ; caractérisé par un individualisme encore plus marqué que dans d’autres espaces (…) ». Cf Christine Bouyer (dir.), Construire ensemble un développement équilibré du littoral, Documentation Française, , p. 47.
  2. (en) Paolo Giovane, Roberto Sabbatini, The Euro, Inflation and Consumers' Perceptions, Springer Science & Business Media, , 244 p. (lire en ligne).
  3. (en) Björn Döhring, Aurora Mordonu, What Drives Inflation Perceptions? A Dynamic Panel Data Analysis, European Commission, Directorate-General for Economic and Financial Affairs, , p. 19.
  4. a et b Alain Foucault, Jean-François Raoult, Dictionnaire de Géologie, Dunod, (lire en ligne), p. 373.
  5. Jacques Debelmas, Georges Mascle, Christophe Basile, Les grandes structures géologiques, Dunod, , p. 127.
  6. (en) Michael R. W. Johnson, Simon L. Harley, Simon Harley, Orogenesis. The Making of Mountains, Cambridge University Press, , p. 45
  7. (en) Stephen Marshak, « Kinematics of orocline and arc formation in thin-skinned orogens », Tectonics, vol. 7, no 1,‎ , p. 73-86 (DOI 10.1029/TC007i001p00073).
  8. Georges Mascle, Bernard Delcaillau, Gérard Hérail, « La formation de l'Himalaya », La Recherche, vol. 21, no 17,‎ , p. 39.
  9. Claude Martinez, Structure et évolution de la chaîne hercynienne et de la chaîne andine dans le nord de la Cordillère des Andes de Bolivie, O.R.S.T.O.M., , p. 11
  10. (en) Bryan L. Isacks, « Uplift of the Central Andean Plateau and Bending of the Bolivian Orocline" (PDF), , 93 (B4): , », Journal of Geophysical Research, vol. 91, no B4,‎ , p. 3211–3231 (DOI 10.1029/jb093ib04p03211).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Aviva J. Sussman, Arlo B. Weil, Orogenic Curvature: Integrating Paleomagnetic and Structural Analyses, Geological Society of America, (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

L'Eastgate Centre de Harare, au Zimbabwe : les 48 cheminées donnent au bâtiment l'apparence d'un bâtiment industriel. Toutes les fenêtres sont couvertes par une forme inhabituelle de parasol servant d'ombrage. Le verre au facteur solaire élevé n'occupe pas plus de 25 % de la surface des façades[1].
Schéma de la ventilation naturelle du bâtiment qui ne nécessite aucune climatisation. 48 cheminées et une grosse cheminée centrale évacuent l'air chaud attiré vers le haut.

L’architecture biomimétique ou biomimétisme architectural est un courant et une expression constructiviste de architecture moderne qui intègre le « fait » environnemental en s'inspirant de la nature — définition littérale du biomimétisme —, pour concevoir, construire et transformer des édifices et des espaces extérieurs selon des critères esthétiques et des règles sociales, techniques, économiques et surtout environnementales. S'inscrivant dans le cadre de l'architecture durable et de l'écoconstruction, ce mouvement architectural qui apparaît dans les années 1990 reproduit les formes naturelles, et cherche à comprendre les règles qui régissent ces formes pour l'adapter à des contraintes et fonctions architecturales.

Historique[modifier | modifier le code]

« Tout art est une imitation de la nature. »

— Sénèque , Épîtres 65,3, 63-64 ap. J.-C.

La nature a été de tout temps une inspiration l'architecture naturaliste but purement stylistique ou symbolique

Autres courants architecturaux dont l'expression est empruntée à la nature[modifier | modifier le code]

  • l'architecture organique qui s'intéresse à l'harmonie entre l'habitat humain et le monde « naturel »
  • l'architecture bionique qui s'inspire des fonctions développées par les organismes vivants, non nécessairement des formes, et sans considérer les principes naturels ni l'importance du développement durable.

Le modèle de ventilation des termitières géantes de l'espèce Macrotermes michaelseni (en) a bio-inspiré l'architecte Mick Pearce (en), pour concevoir en 1996 l'Eastgate Centre (en) immeuble en briques et béton de neuf étages dans le centre d'affaires de Harare qui regroupe des bureaux et un centre commercial. Cette stratégie de refroidissement a entraîné une réduction de 90 % de l’énergie dédiée à un système énergétique de refroidissement [Isle et Leitch, 2009]1

Jardins botaniques royaux de Kew

Principales réalisations[modifier | modifier le code]

«À ce jour, le biomimétique a seulement été appliqué à la conception des bâtiments dans une mesure assez limitée, souvent en s appuyant sur des exemples souvent cités comme des termitières pour la conception bioclimatique et des toiles d araignées pour la structure des bâtiments. Ces dernières années la biomimétique s est développé très rapidement dans d autres domaines tels que la conception industrielle et de la médecine», [Pawlyn, 2011, p.5].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

{{Palette|Architecture moderne}} {{Portail|architecture}} [[Catégorie:Style architectural|Organique]] [[Catégorie:Mouvement moderne (architecture)|*courant]] L'étymologie reste discutée (grammatici certant). Le Dictionnaire étymologique de la langue grecque de Chantraine fournit les renseignements suivants : karabos : « langouste » , avec emploi métaphorique tardif pour désigner un bateau léger . Un dérivé karabis « petite langouste » , variété de scarabée cornu ( Aristote , Hist . anim . 531 b , 551 b ) , avec les variantes karabioi et karambioi [2] En latin existent carabus , simple doublet de karabos , et scarabaeus . Ce dernier mot a été récemment éclairé par Claude Gouffé. Il semble désigner le lucane cerf - volant , le scarabée sacré des Égyptiens , et diverses espèces de coléoptères , voire d ' autres insectes . Jusqu ' à sa 3e édition ( 1951 ) , le Dictionnaire étymologique de la langue latine avait indiqué ce mo comme dérivé du grec *skarabeios , lequel n ' est pas attesté « C'est seulement dans la 4e édition (1959) que cet étymon erroné a été supprimé pour faire place à une hypothèse, reprise du dictionnaire de Walde - Hofmann (de) « sans doute dérivé du gr. karabos "crabe" » . En fait, le mot grec karabos signifie d' abord « langouste » avant de s'appliquer, chez Aristote, à une espèce de « scarabée cornu » qui est certainement le lucane. Tant pour la forme que pour le sens, la situation lexicale de scarabaeus est donc des plus confuses. Gouffé attire alors l'attention sur une glose d'Hésychius : skaraibon haimopoion « scarabée qui fait du sang » . Il est donc probable que le mot grec skaraibon a dû désigner une ou plusieurs espèces de « scarabées crache-sang ». Comme celles - ci appartiennent à des familles très variées , le mot skaraibon n'avait sans doute pas de signification taxonomique précise »

Il pourrait être rattaché au sumérien KHARUB « bestiole , fourmi , larve » , akkadien kharûbu « caroube » ( i . e . « gousse en forme de larve » ) . C ' est sur la base de ce squelette consonantique que Cohen fait figurer dans sa liste les mots grecs du type kerambux , que Chantraine rapporte au radical keras « corne » plutôt qu ' à karabos[3]

Grand bleu » diffusé le par Canal+[4]. Il est suivi par la médiatisation des très nombreux records d'apnée, avec en toile de fond le « mythe de l'homme-dauphin » incarné par Jacques Mayol et les « allumés du Grand Bleu » qui érigent la plongée au rang d'expérience mystique (voire suicidaire)


qui provoque l'essor de la pratique sportive de la plongée en apnée. En 1990, deux apnéistes, Claude Chapuis et Roland Specker, conscients des risques que de telles dérives peuvent entraîner (notamment les « allumés du Grand Bleu » qui prônent la performance) mettent en place des stages encadrés à Nice, créent en 1992 l'Association internationale pour le développement de l'apnée.

et

Évolution florale représentée par les diagrammes floraux.

L'évolution de la symétrie de l'inflorescence induit des changements morphologiques plus visibles. On observe une stratégie évolutive d'une symétrie radiaire ancestrale (actinomorphie) vers une symétrie bilatérale (zygomorphie) chez de nombreux groupes avancés comme les orchidées. Cette symétrie est apparue plusieurs fois indépendamment au cours de l’évolution, dans des groupes de plantes sans lien de parenté direct. Les gènes de differenciation dorso-ventrale du lotier sont homologues à des gènes présents chez la fleur de gueule de loup mais qui n'y interviennent pas pour la symétrie. Pourtant leurs architectures florales sont semblables[5]. Sur le plan plan anatomique, les changements de symétrie (de l'actinomorphie à la zygomorphie qui est accompagnée d'un développement particulier d'un ou plusieurs pétales : labelle des orchidées, lèvre inférieure des lamiacées...), la substitution des inflorescences lâches aux inflorescences compactes (capitules, ombelles, corymbes…) ou aux fleurs solitaires, la fusion des pièces florales, ainsi que la forme des pièces fertiles, participent à la fois à l'attraction, au guidage, à accueil et à la mise en contact des étamines avec les pollinisateurs lors de leurs visites.

Ce mode d'action médiatisé s'appuie sur « le storytelling, les mises en scène et la communication »[6], et profite de la dérégulation récente du marché de l’information sur les réseaux sociaux ou les plateformes de vidéos en ligne pour donner une grande visibilité au discours et surtout aux vidéos postées qui, selon Eddy Fougier, chercheur spécialisé dans l'altermondialisme et les mouvements protestataires, donnent « une prime aux individus et aux groupes les plus déterminés, et souvent les plus radicaux et caricaturaux[7] ».


Une volée de quatre pigeons bisets, chacun dans une phase différente de son vol battu.

Le vol des oiseaux montre des qualités anatomiques et physiologiques afin d'adapter au mieux ce mode de locomotion principal à leur milieu de vie aérien, ce développement étant étroitement lié aux besoins relatifs à la prise de nourriture.

Chaque oiseau développe un vol particulier (vol plané, vol battu, vol à voile, vol stationnaire), adapté à son habitat et son mode de vie. La forme de l'aile est alors déterminante.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mahmoud Mohamed Elghawaby, « Vers un confort thermique grâce à des concepts d'enveloppes de bâtiments, inspirés de la nature : Le mur respirant comme un exemple biomimétique approprié aux bâtiments en zones chaudes », thèse de doctorat, Université Aix-Marseille, 2013, p.
  2. Yves Cambefort, Le scarabée et les dieux: essai sur la signification symbolique et mythique des Coléoptères, Société nouvelles des Editions Boubée, , p. 67
  3. Yves Cambefort, Le scarabée et les dieux: essai sur la signification symbolique et mythique des Coléoptères, Société nouvelles des Editions Boubée, , p. 68
  4. « Génération Grand bleu », sur humanite.fr,
  5. Études du professeur Da Luo, Institute of Plant Physiology and Ecology, Shanghai, 2006
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées obs
  7. Eddy Fougier, « Comment le mouvement vegan s’est radicalisé », sur contrepoints.org, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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{{Portail|ornithologie}} [[Catégorie:Ornithologie]] [[Catégorie:Vol (aérodynamique)|oiseaux]] [[Catégorie:Locomotion (biologie)]]

http://www.yonne.gouv.fr/content/download/16778/146777/file/fiche%2010_fonction%20patrimoniale.pdf « haies patrimoniales » est évoqué, il s’agit de haies rappelant l’historique d’un lieu, d’une culture, haies généralement à fort impact paysager et à rôle écologique fort. Grand brise-vent qui présente des discontinuités dans la strate arbustive. Les arbres de haut jet, pour l’essentiel des chênes pédonculés, attestent de l’ancienneté de cette haie qui a une valeur patrimoniale incontestable et un fort impact paysager.

Cadre géologique[modifier | modifier le code]

Carte géologique de la région de Quimper.

La baie de Dournenez appartient à l'une des grandes unités géologiques de la péninsule bretonne, le domaine centre armoricain. Cette région, héritage de l'orogenèse cadomienne mise en place entre 620 et 540 millions d'années au Nord de la Bretagne, correspond à un « vaste domaine sédimentaire où dominent les grès et surtout les schistes, qui modelés par l'érosion ont donné naissance à des dépressions, pays de basses collines, correspondant principalement aux bassins hydrographiques de l'Aulne, du Blavet, de l'Oust et de la Vilaine[1] ». Le socle briovérien est constitué de formations détritiques[2] rattachées à des dépôts liés à l'érosion des massifs cadomiens dans un bassin de type molassique. L'ensemble de ce Briovérien est plissé et faiblement métamorphisé, avant le dépôt des séries paléozoïques[3]. Le socle est coiffé par une couverture sédimentaire paléozoïque nourrie également par l'érosion active des reliefs proches de la chaîne cadomienne au nord[4]. L'ensemble, socle et couverture, est plissé[5] lors de l'orogenèse varisque (dite aussi hercynienne) entre 350 et 290 Mat, selon deux grandes trainées synclinoriales : le synclinorium de Martigné-Ferchaud (« synclinaux du sud de Rennes ») et le synclinorium médian armoricain (Châteaulin - Laval) dont la baie constitue le prolongement occidental[6].

La région correspond ainsi à l'extrémité occidentale d'un vaste bassin de plate-forme intracratonique qui s'étend sur une longueur approximative de 100 km et dans lequel est emboîté le bassin de Châteaulin. La sédimentation paléozoïque de ce bassin, toujours témoins de la proximité de terres émergées, est étagée du Cambrien au Carbonifère dont les formations montrent une succession de plis de direction N90–110°E passant à N130°E à l’extrême est du Massif armoricain[7]. Alors que la partie Nord de la baie est constituée de terrains Ordovicien à Silurien, la partie Est et sud est formée de terrains briovériens. Ces derniers sont recoupés à l'Ouest par le massif allongé de trondhjémite qui arme la partie septentrionale du cap Sizun, et au Sud par un lobe de leucogranite[8] d'âge Carbonifère au sud-ouest. Ce granite hercynien qui se caractérise par un étirement NW-SE traduisant l'extension synorogénique[9], correspond au Menez Lokorn, la « montagne de Locronan ». L'ensemble de la baie forme, avec la plaine de Porzay à l'Est, un vaste anticlinal entouré dans la partie septentrionale par la retombée périclinale des formations sédimentaires du Paléozoïque[10].
Les dépôts du Mésozoïque sont absents mais cette période est marquée par l'injection au Lias (190 Ma), de filons de dolérite selon la direction N160[11] de la faille de Kerforne[12], marquant le début de la dislocation de la Pangée et l'ouverture de l'[[Province magmatique centre atlantique|Atlantique Central] lors de la mise en place de la province magmatique centre atlantique[13]. Les dépôts du Cénozoïque sont localement présents (plages anciennes[14], remplissage de petits grabens résultant du rejeu des failles hercyniennes comme l'accident Kerforne)[15]. Au Plio-quaternaire, le sol, composé d'une arène argileuse, recouvre la roche en place. Les eaux s'infiltrent difficilement, si bien que le territoire est affecté par des phénomènes d'hydromorphie se traduisant par des zones humides très développées. Les coulées de head quaternaire contribuent à estomper les ruptures de pente[16].

Pétrographiquement, les formations briovériennes consistent en une succession rythmique de schistes rubanés et de grès granoclassés, en bancs centimétrique à métriques, de teinte grise à beige verdâtre à l'affleurement. Dans le détail, les schistes renferment très fréquemment des niveaux noirs, d'épaisseur millimétrique, chargés en poussière carbonée, qui donne un rubanement typique à la roche (schistes zonés)[17]. Ces formations sont en général azoïques, les seuls fossiles connus étant des microsphères alguaires, « réputées comme étant les plus anciens organismes en Bretagne[18] ». Les formations paléozoïques sont également essentiellement schisto-gréseuses, avec notamment les schistes de Postolonnec, et les grès armoricains qui donnent les falaises abruptes entre le cap de la Chèvre et la pointe de Tréboul (ou pointe du Guern)[19]. Elles sont riches en traces d'activités animales (tubes de vers, bilobites) et en figures sédimentaires (en) (rides de courant fossiles, litage oblique en mamelon, figures de charge (en), flute-casts, stratifications obliques)[20],[18].

Les roches des formations paléozoïques, bien qu'altérables, offre une résistance supérieure aux schistes briovériens, ce qui explique que le cap Sizun et la presqu'île de Crozon forment deux saillants aux falaises élevées qui encadrent un rentrant où se loge la baie constituée du Nord-Est au Sud-Est, d'une succession de plages de sable en bordure de petits plateaux briovériens qui constituent l'essentiel de la plaine du Porzay, l'arc de cercle dessiné par le littoral étant entrecoupé de quelques promontoires modestes formés de falaises de 20 à 40 mètres de haut (pointes de Kéréon, Talagrip, Trefeuntec). Les couches sont très souvent redressées au voisinage de la verticale, ce fort pendage modelant les plates-formes littorales bien polies mais hérissées de récifs, forme typique de l'érosion différentielle qui préserve les bancs résistants. Des marmites d'érosion accidentent aussi les platiers et le plancher des couloirs creusés dans les escarpements rocheux. Ces rentrants conduisent souvent à des grottes spacieuses[21].

Le littoral Sud, après le port de Douarnenez, situé comme Morgat sur le trajet de la faille de Kerforne, suit des directions qui détermine des couloirs naturels où la mer concentre son énergie.

Économiquement, l'exploitation de la principale roche locale a donné lieu à l'existence de nombreuses carrières qui extraient ce granite à la renommée internationale, réputé pour sa sombre tonalité bleutée, renforcée par l'excellence du poli. Les utilisations de ce granite, anciennes, prolongées et toujours intenses, sont principalement : l'art funéraire (tombe, monument aux morts), pierre de taille pour édifices religieux, l'habitat, les ouvrages défensifs, les travaux publics (viaduc routier de Dinan[22], quais), les aménagements urbains (fontaines, dallages, bordures et entourages d'arbres, Opéra Bastille…), les monuments commémoratifs[23], etc.

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)[24].

Principaux éléments chimiques présents dans le corps humain.

L'étude de la composition du corps humain délimite et décrit l'effet des facteurs génétiques, nutritionnels et de l'activité physique sur le développement des graisses, des muscles et des os.

Composition du corps humain par molécule[modifier | modifier le code]

[25]

Tableau Périodique des Eléments (celui qui fait souffrir tant d’élèves dans les cours de chimie!) répertorie 118 éléments, le corps humain contient environ la moitié de ces éléments; certains sont présents en grande quantité tandis que d'autres sont présents en traces infinitésimales mais néanmoins utiles ou indispensables au bon fonctionnement de notre métabolisme[26].

Le corps humain est constitué majoritairement de quatre éléments : oxygène, carbone, hydrogène et azote qui représentent 96 % de la masse corporelle[27]. Les femmes ont une masse grasse proportionnellement plus importante, de sorte que l'eau totale représente environ 50 % de leur poids corporel

« Il semble que les femmes « en âge de se reproduire » aient été, et soient encore dans beaucoup de sociétés humaines, plus ou moins en permanence soit en état de gestation soit en état d'allaiter; les besoins énergétiques accrus requis par ces deux phases de la procréation ne sont donc pas un phénomène exceptionnel et ponctuel, mais peuvent être considérés, dans beaucoup de pays, comme les besoins nutritionnels « normaux » des femmes »[28].

L’eau est le constituant le plus important du corps. Elle peut représenter jusqu’à 88,6 % du poids du fœtus (pendant le deuxième mois de gestation, période qui voit le fœtus acquérir les ¾ de son poids). Le poids d'un bébé est constitué d'eau à 75 % à la naissance. Cette proportion descend rapidement à 60 % au bout de quatre mois, et reste comprise entre 60 et 65 % durant l'adolescence[29]

La matière grasse est le composant du corps humain qui varie le plus, l’indice de masse grasse allant de 2 à 50 % de la masse corporelle totale[30].La masse musculaire varie de 42 à 54 % de la masse totale d'un garçon entre l'âge de 5 à 17 ans, elle varie de 40 à 45 % chez la fille entre 5 et 13 ans, déclinant quelque peu par la suite au profit de la masse grasse[31]. Cette différence sexuelle au niveau de la masse graisseuse et de la masse musculaire est probablement un trait sélectionné au cours de l'évolution humaine pour que le corps féminin dispose de suffisamment de réserves de graisse en cas d’une éventuelle grossesse[32].

Les sels minéraux (macro-élément, micro-élément et oligo-élément composent une part infime du corps humain. Ces éléments sont en effet issus de l'écorce terrestre et différence absorbables par l'organisme. L'évolution semble avoir d'abord optimisé ce passage du minéral à l'organique par les plantes[33], la mycorhization favorisant la phytodisponibilité et la bioaccessibilité de ces éléments par les plantes. Mais la biodisponibilité des minéraux dans les végétaux (les phytomicronutriments), affectée par de nombreux facteurs, est plus réduite que celle dans les viandes[34]. Le passage des minéraux par la case « animal » est donc plus rentable pour l'homme[33].

À n'importe quel âge, les muscles (40 % chez l'homme, 29,3 % chez la femme), les os (17,1 %), la peau (3,7 % chez l'homme, 3,1 % chez la femme), le foie (2,6 % chez l'homme, 2,4 % chez la femme), le cerveau (2 % chez l'homme, 2,1 % chez la femme) contribuent à près de 60 % de la masse totale du corps[35].

Composition du corps humain par élément[modifier | modifier le code]

Environ 25 des éléments naturels sont essentiels à la vie. Quatre d'entre eux , soit le carbone ( C ), l'oxygène ( O ), l'hydrogène ( H ) et l'azote ( N), constituent à eux seuls 96 % de la matière vivante.Le phosphore (P), le soufre (S), le calcium (Ca), le potassium ( K ) et quelques autres éléments forment presque tout le reste de la matière d'un organisme ( 4%).

éléments qui entrent dans la composition d'un corps humain, ainsi que leur pourcentage de la masse corporelle figurent donc dans le tableau précédent. Ces pourcentages sont pratiquement les mêmes chez les autres organismes Read more at http://www.vdsciences.com/pages/sciences-biologiques/biologie-generale/2-organisation-chimique-fondamentale-de-la-vie/1-elements-chimiques.html#r9k1fAwoZWpULAjJ.99 Read more at http://www.vdsciences.com/pages/sciences-biologiques/biologie-generale/2-organisation-chimique-fondamentale-de-la-vie/1-elements-chimiques.html#r9k1fAwoZWpULAjJ.99

Numéro atomique Élément Fraction massique[36],[37],[38],[39],[40],[41] Masse (kg)[42] Pourcent atomique (en) Rôle positif sur la santé des mammifères[43] Effets négatifs en excès Groupe
8 Oxygène 0.65 43 24 Oui (par exemple comme composant de l'eau et accepteur d'électrons) dérivé réactif de l'oxygène 16
6 Carbone 0.18 16 12 Oui (les composés organiques sont en partie constitués de carbone) 14
1 Hydrogène 0.10 7 62 Oui (par exemple comme composant de l'eau) 1
7 Azote 0.03 1.8 1.1 Oui (par exemple dans l'ADN et les acides aminés) 15
20 Calcium 0.014 1.0 0.22 Oui (par exemple comme constituant de la calmoduline et de l'hydroxylapatite dans les os) 2
15 Phosphore 0.011 0.78 0.22 Oui (par exemple comme constituant de l'ADN et en phosphorylation) 15
19 Potassium 2,5 × 10−3 0.14 0.033 Oui (par exemple via la Na+/K+-ATPase) 1
16 Soufre 2,5 × 10−3 0.14 0.038 Oui (par exemple dans la cystéine, la méthionine, la vitamine B8-biotine, la thiamine) 16
11 Sodium 1,5 × 10−3 0.10 0.037 Oui (par exemple via la Na+/K+-ATPase) 1
17 Chlore 1,5 × 10−3 0.095 0.024 Oui (par exemple dans la Cl-transporting ATPase (en)) 17
12 Magnésium 500 × 10−6 0.019 0.0070 Oui (par exemple en lien avec l'ATP et d'autres nucléotides) ) 2
26 Fer* 60 × 10−6 0.0042 0.00067 Oui (par exemple dans l'hémoglobine, les cytochromes) 8
9 Fluor 37 × 10−6 0.0026 0.0012 Oui (renforce les dents) toxique en grandes quantités 17
30 Zinc 32 × 10−6 0.0023 0.00031 Oui (par exemple les doigts de zinc) 12
14 Silicium 20 × 10−6 0.0010 0.0058 Oui (probable) 14
37 Rubidium 4,6 × 10−6 0.00068 0.000033 Non (probable) 1
38 Strontium 4,6 × 10−6 0.00032 0.000033 Possible (rôle possible dans la croissance des os) 2
35 Brome 2,9 × 10−6 0.00026 0.000030 Oui (non confirmé) en lien avec la synthèse du collagène IV[44] 17
82 Plomb 1,7 × 10−6 0.00012 0.0000045 Non, probablement toxique en grandes quantités 14
29 Cuivre 1 × 10−6 0.000072 0.0000104 Oui (par exemple dans les protéines de cuivre (en)) 11
13 Aluminium 870 × 10−9 0.000060 0.000015 Non 13
48 Cadmium 720 × 10−9 0.000050 0.0000045 Non, probablement toxique en grandes quantités 12
58 Cérium 570 × 10−9 0.000040 Non
56 Baryum 310 × 10−9 0.000022 0.0000012 Non, probablement toxique 2
50 Étain 240 × 10−9 0.000020 6,0 × 10−7 Non, probablement 14
53 Iode 160 × 10−9 0.000020 7,5 × 10−7 Oui (par exemple comme constituant de la thyroxine et la triiodothyronine) 17
22 Titane 10−9 130 0.000020 Non 4
5 Bore 10−9 690 0.000018 0.0000030 Oui (probablement) 13
34 Sélénium 10−9 190 0.000015 10−8 4.5 Oui toxique en grandes quantités 16
28 Nickel 10−9 140 0.000015 0.0000015 Non, probablement 10
24 Chrome 10−9 24 0.000014 10−8 8.9 Oui (pas confirmé) 6
25 Manganèse 10−9 170 0.000012 0.0000015 Oui (par exemple dans le Mn-SOD) 7
33 Arsenic 10−9 260 0.000007 10−8 8.9 Oui chez les rats, les hamsters, les chèvres. Probablement chez les humains[45]. toxique en grandes quantités 15
3 Lithium 10−9 31 0.000007 0.0000015 Oui, probablement. Utile en médecine (stabilisateur de l'humeur). toxique en grandes quantités 1
80 Mercure 10−9 190 0.000006 10−8 8.9 Non toxique 12
55 Césium 10−9 21 0.000006 10−7 1.0 Non 1
42 Molybdène 10−9 130 0.000005 10−8 4.5 Oui (par exemple les oxotransférases de molybdène (en), la xanthine oxydase et la sulfite oxydase) 6
32 Germanium 10−6 5 Non, probablement 14
27 Cobalt 10−9 21 0.000003 10−7 3.0 oui (cobalamine, B12) 9
51 Antimoine 10−9 110 0.000002 Non toxique 15
47 Argent 10−9 10 0.000002 Non 11
41 Niobium 10−9 1600 0.0000015 Non 5
40 Zirconium 10−9 6000 0.000001 10−7 3.0 Non 4
57 Lanthane 10−9 1370 10−7 8 Non
52 Tellure 10−9 120 10−7 7 Non 16
31 Gallium 10−7 7 Non 13
39 Yttrium 10−7 6 Non 3
83 Bismuth 10−7 5 Non (utile en petite quantité pour les douleurs gastrointestinales) 15
81 Thallium 10−7 5 Non toxique 13
49 Indium 10−7 4 Non 13
79 Or 10−9 140 10−7 2 10−7 3.0 Non 11
21 Scandium 10−7 2 Non 3
73 tantale 10−7 2 Non 5
23 Vanadium 10−9 260 10−7 1.1 10−8 1.2 Oui (?) (chez les humains, possible rôle dans la croissance des os) 5
90 Thorium 10−7 1 Non toxique
92 Uranium 10−7 1 10−9 3.0 Non toxique
62 Samarium 10−8 5.0 Non
74 Tungstène 10−8 2.0 Non 6
4 Béryllium 10−8 3.6 10−8 4.5 Non toxique 2
88 Radium 10−14 3 10−17 1 Non toxique 2

*Fer : ~3 g chez l'homme, ~2.3 g chez la femme

Références[modifier | modifier le code]

  1. Yann Bouëssel Du Bourg, La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 39.
  2. Il s'agit dans le Massif armoricain de formations détritiques rythmiques, monotones, constituées d'alternances de grès verdâtres (couleur due à la chlorite dans la matrice) et d'argilo-siltites parfois volcanoclastiques, ces dernières témoignant d'épisodes de distension. Ces dépôts constituent une puissante série possiblement épaisse de plusieurs centaines de mètres (épaisseur inconnue faute de pouvoir observer quelque part leur substratum).
  3. (en) Charles Barrois, « Sketch of the Geology of central Brittany », Proceedings of the Geologists' Association, vol. 16, no 3,‎ , p. 101-132 (DOI 10.1016/S0016-7878(99)80010-8).
  4. D. Rabu, J. J. Chauvel, J. Chantraine, Le domaine interne de la chaine cadomienne dans le Massif armoricain, éditions du BRGM, , p. 13.
  5. « En baie de Douarnenez on reconnaît un puissant système de plis couchés repliés suggérant l'existence première de véritables nappes à caractère superficiel. Ces plis sont ensuite repliés et schistifiés avant le dépôt des séries primaires, puis encore repris avec le Paléozôïque lui-même, dans un cadre commun de schistosité nouvelle ». Cf Jacques Debelmas, Géologie de la France, Doin, , p. 116.
  6. Hubert Lardeux, Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 15.
  7. (en) Charles Gumiaux, Denis Gapais, Jean-Pierre Brun, Jean Chantraine, Gilles Ruffet, « Tectonic history of the Hercynian Armorican Shear belt (Brittany, France) », Geodinamica Acta, vol. 17, no 4,‎ , p. 289–307 (DOI 10.3166/ga.17.289-307).
  8. Les leucogranites (granites à deux micas) sont mis en place, lors de l'orogenèse varisque, le long du Cisaillement Sud Armoricain, grand accident crustal (décrochement dont le rejet horizontal atteindrait 500 km) qui affecterait toute l'épaisseur de la croûte continentale, soit 30 à 35 km). Cf C. Lorenz, Géologie des pays européens: France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 135.
  9. (en) Romain Tartèse, Philippe Boulvais, Marc Poujol, Thomas Chevalier, Jean-Louis Paquette, Trevor R.Ireland, Etienne Deloule, « Mylonites of the South Armorican Shear Zone: Insights for crustal-scale fluid flow and water–rock interaction processes », Journal of Geodynamics, vol. 56–57,‎ , p. 86–107 (DOI 10.1016/j.jog.2011.05.003).
  10. Maurice Dilasser, Un pays de Cornouaille. Locronan et sa région, Nouvelle Librairie de France, , p. 20.
  11. La fracturation du socle briovérien est caractérisée par trois principales familles de failles : une direction moyenne N30 (héritage cadomien), une direction N120 (héritage hercynien) et une direction N160 d'âge triasico-liasique. Depuis l'anse de Brenterc'h, ces dykes de dolérite se prolongent dans la presqu'île de Crozon, près de Camaret, et jusqu'en Cornouaille, entre Douarnenez et Quimper. Cf « La falaise de Brenterc'h », sur patrimoine-iroise.fr (consulté le ).
  12. Du nom du géologue Fernand Kerforne ayant étudié au début du XXe siècle cette structure parallèle à l'actuelle bordure de la marge continentale européenne (golfe de Gascogne). Cf Alexandre Aubray, Hervé Bertrand, Pierre Thomas, Damien Mollex, « Le dyke basaltique d'âge mésozoïque de Brenterc'h (Finistère Nord) : un marqueur excentré de la province magmatique géante CAMP, précurseur de l'ouverture de l'océan Atlantique central », sur planet-terre.ens-lyon.fr, .
  13. (en) Martial Caroff, Hervé Bellon, Louis Chauris, Jean-Paul Carron, « Magmatisme fissural triasico-liasique dans l'ouest du Massif armoricain (France): pétrologie, géochimie, âge, et modalités de la mise en place », Canadian Journal of Earth Sciences, vol. 32, no 11,‎ , p. 1921-1936 (DOI 10.1139/e95-147).
  14. Par exemple à la pointe du Ry.
  15. [PDF] Y. Plusquellec, J. Rolet, J.-R. Darboux, Carte géologique de la France à 1/50 000 . N°310, Châteaulin, éditions du BRGM, 1999, p. 115
  16. Bernard Hallegouet, « Les dépôts pléistocènes marins de la côte méridionale du Finistère », Rev. archéol. Ouest, no 2,‎ , p. 45-51.
  17. Jean-René Darboux, « Le Briovérien de la Baie de Douarnenez. Étude pétrographique et structurale », Université de Rennes, 1974, p. 16-20.
  18. a et b Claude Augris, Atlas thématique de l'environnement marin de la baie de Douarnenez (Finistère), éditions Quae, , 135 p. (lire en ligne)
  19. Hubert Lardeux, Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 142.
  20. Darboux, op. cit., p.49-52
  21. François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 44.
  22. Vers 1850, on doit faire appel à lui pour des pierres de grandes dimensions demandées pour la partie supérieure du viaduc de Dinan. On le reconnaît par son apparence plus sombre (bleu foncé) contrastant avec les granites provenant des autres carrières sollicitées. La carrière de Bécanne a fourni au moins 108 m3 en 1850, un petit complément de 30 m3 étant apporté par les autres carrières de la commune. Cf Louis Chauris, Les carrières exploitées pour la construction du viaduc de Dinan (1846-1852), dans Le Pays de Dinan, 2002, p. 219-241.
  23. Louis Chauris, « Pour une géo-archéologie du patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne », Revue archéologique de l'Ouest, vol. 31,‎ (DOI 10.4000/rao.2755).
  24. Hubert Lardeux, Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 127.
  25. (en)Widdowson, E. M. & Dickerson, J. W. T. (1964). Chemical composition of the body. In Mineral Metabolism, Vol. 2, Part A, ed. C. L. Comar & F. Bronner, p. 1–247
  26. Didier Perret, « Questions - Réponses », sur rts.ch, .
  27. Elaine Marieb, Katja Hoehn, Anatomie et physiologie humaines, Pearson Education France, , p. 29.
  28. Priscille Touraille, Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, , p. 240.
  29. (en) Spady DW. Normal body composition of infants and children. In: Klish WJ, Kretchmer N, eds. Body Composition Measurements in Infants and Children. Columbus, OH: Ross Laboratories, 1989:67–7
  30. (en) Katherine M Flegal & Barry I Graubard, « Estimates of excess deaths associated with body mass index and other anthropometric variables », American Journal of Clinical Nutrition, vol. 89, no 4,‎ , p. 1213-1219 (DOI 10.3945/ajcn.2008.26698).
  31. (en) Christopher Duggan, John B. Watkins, W. Allan Walker, Nutrition in Pediatrics, PMPH-USA, , p. 31.
  32. (en) Randy Thornhill, Steven W. Gangestad, The evolutionary biology of human female sexuality, Oxford University Press, (lire en ligne), p. 113.
  33. a et b Philippe Legrand, Coup de pied dans le plat, Marabout, , p. 27.
  34. Jean-Louis Schlienger, Nutrition clinique pratique, Elsevier Masson, , p. 35.
  35. (en) Christopher Duggan, John B. Watkins, W. Allan Walker, Nutrition in Pediatrics, PMPH-USA, , p. 31.
  36. Thomas J. Glover, comp., Pocket Ref, 3rd ed. (Littleton: Sequoia, 2003), p. 324 ((LCCN 2002091021))
  37. turn cites Geigy Scientific Tables, Ciba-Geigy Limited, Basel, Switzerland, 1984.
  38. (en) Raymond Chang, Chemistry, Ninth Edition, McGraw-Hill, , 52 p. (ISBN 0-07-110595-6)
  39. Distribution of elements in the human body (by weight) Retrieved on 2007-12-06
  40. (en) Frausto Da Silva et R. J. P Williams, The Biological Chemistry of the Elements: The Inorganic Chemistry of Life, (ISBN 9780198508489, lire en ligne)
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  42. J. Emsley, The Element, 3rd ed., Oxford: Clarendon Press, 1998.
  43. Neilsen, cited
  44. (en) McCall AS, Cummings CF, Bhave G, Vanacore R, Page-McCaw A, Hudson BG, « Bromine Is an Essential Trace Element for Assembly of Collagen IV Scaffolds in Tissue Development and Architecture », Cell, vol. 157, no 6,‎ , p. 1380–92 (PMID 24906154, DOI 10.1016/j.cell.2014.05.009)
  45. Anke M. Arsenic. In: Mertz W. ed., Trace elements in human and Animal Nutrition, 5th ed. Orlando, FL: Academic Press, 1986, 347-372; Uthus E.O., Evidency for arsenical essentiality, Environ. Geochem. Health, 1992, 14:54-56; Uthus E.O., Arsenic essentiality and factors affecting its importance. In: Chappell W.R, Abernathy C.O, Cothern C.R. eds., Arsenic Exposure and Health. Northwood, UK: Science and Technology Letters, 1994, 199-208.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Yom-Tov, Y. & Geffen, E. Geographic variation in body size : the effects of ambient temperature and precipitation ; Oecologia 148, 213–218 (2006).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes, mesurant 17 km de long et n'excédant jamais 10 km de large. Elle culmine à 70 mètres, avec une superficie de 85 km2[1]. C'est un vaste plateau allongé du Nord-Ouest au Sud-Est, constitué de schistes dominant la mer d'une altitude variant de 50 à 65 mètres, bordé de falaises entaillées par de nombreux petits vallons qui ont été creusés par des ruisseaux côtiers temporaires et qui débouchent sur des ports ou des plages. Les deux plus importants ont été utilisés pour établir les ports de Sauzon et de Palais.

L'île est de formation volcanique très ancienne (Ordovicien), contrairement à la presqu'île de Quiberon, et aux îles de Houat et de Hoedic qui sont de formation métamorphique en roche granitique. C'est la partie émergée d'un ensemble volcano-sédimentaire du plateau continental sud-armoricain[2].

La stratigraphie de ces roches couvre une période allant de l'Ordovicien au Silurien[3]. La côte de l’île, qui est constituée d’une roche friable faite de schistes et de micaschistes, mêlée de quartz, de tuf, subit une érosion intense de la mer, particulièrement sur la façade sud-ouest tournée vers le large (Côte Sauvage). Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises abruptes. Témoin de cette érosion rapide, l’îlot de Lonègues, qui au Moyen Âge prolongeait la pointe des Poulains, a aujourd’hui pratiquement disparu sous les eaux. L’extrémité nord de l’île se prolonge d’îlots raccordés au socle principal par des bancs de sable, où la mer s’insinue à marée haute.

Cuticule recouvrant l'épiderme inférieur et supérieur d'une feuille.

En botanique, la cuticule (du latin cuticula, « petite peau » ou « peau fine ») est une couche hydrophobe translucide qui recouvre l’épiderme aérien de toutes les plantes terrestres. Ce revêtement a un rôle de protection contre des stress biotiques (infection fongique et bactérienne) ou abiotiques (dessication, UV)[4].

Biosynthèse[modifier | modifier le code]

Ce film lipidique situé à l’interface entre la plante et son environnement aérien n'est pas, contrairement à l'épiderme, une couche cellulaire mais une matrice extracellulaire continue. Elle est synthétisée par les cellules épidermiques ont la capacité de synthétiser les composés lipidiques nécessaires à son élaboration

reste globalement méconnue[5],[6].

Fonctions[modifier | modifier le code]

Ses principales fonctions sont de prévenir les dommages mécaniques et de limiter des pertes d'eau, tout en permettant les échanges gazeux entre la plante et l'air ambiant (O2, CO2) et la transpiration.

L'épiderme est parfois multistrate ou pluristrate (par exemple chez les Orchidacées, Pipéracées, Moracées, Malvacées) mais il est le plus souvent constitué d'une seule strate de cellules étroitement jointives, dépourvues de chloroplastes (à l'exception de Ptéridophytes, Orchidacées et de plantes aquatiques), et dont la paroi externe est épaissie et rendue imperméable par un dépôt de cires et de cutine formant la cuticule[7]. La cuticule est elle-même généralement recouverte de cire épicuticulaire fortement hydrophobe, et dont l'ultrastructure renforce parfois l'effet protecteur (effet lotus).


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France, Fayard, , p. 153.
  2. [PDF]Document d'objectifs - Site Natura 2000 FR 53 0032 - Belle-Île-en-Mer par la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer (2006) p. 23
  3. Le complexe volcano-sédimentaire de Belle-Ile-en-Mer par Dominique Rossier (octobre 2010)
  4. (en) Hugues Renault, Annette Alber, Nelly A. Horst, Alexandra Basilio Lopes, Eric A. Fich, Lucie Kriegshauser, Gertrud Wiedemann, Pascaline Ullmann, Laurence Herrgott, Mathieu Erhardt, Emmanuelle Pineau, Jürgen Ehlting, Martine Schmitt, Jocelyn K. C. Rose, Ralf Reski & Danièle Werck-Reichhart, « A phenol-enriched cuticle is ancestral to lignin evolution in land plants », Nature Communications, vol. 8, no 14713,‎ (DOI 10.1038/ncomms14713).
  5. (en) Beisson F, Li-Beisson Y, Pollard M., « Solving the puzzles of cutin and suberin polymer biosynthesis », Curr Opin Plant Biol., vol. 15, no 3,‎ , p. 329-337 (DOI 10.1016/j.pbi.2012.03.003).
  6. (en) Beisson F, Li-Beisson Y, Pollard M., « Solving the puzzles of cutin and suberin polymer biosynthesis », Curr Opin Plant Biol., vol. 15, no 3,‎ , p. 329-337 (DOI 10.1016/j.pbi.2012.03.003).
  7. Bryan G. Bowes, James D. Mauseth, Structure des plantes, Éditions Quae, (lire en ligne), p. 264

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

liens externes[modifier | modifier le code]

[[Catégorie:Morphologie végétale|Cuticule]] [[Catégorie:Histologie végétale|Cuticule]] Les avantages en termes de valeur sélective dans la course de la reine rouge, entre la reproduction asexuée conservatrice du génome et la reproduction sexuée novatrice au plan génétique, sont largement discutés dans la communauté scientifique. Malgré ses coûts et sa faible efficacité en termes de nombre de descendants, plus de 95 % des espèces vivantes d'eucaryotes ont une reproduction sexuée. Les 5 % qui se reproduisent de façon asexuée (moins compliquée et plus efficace à court terme) ont eu auparavant une reproduction sexuée, mais elles l'ont perdue[1].

La question de savoir pourquoi la reproduction sexuée a été avantagée au cours de l’évolution par rapport à la reproduction clonale appelle différentes réponses. La reproduction sexuée est fondée sur la méïose et la fécondation qui cassent des combinaisons alléliques de parents qui ont réussi à survivre jusqu'à l’âge adulte, ce qui peut apparaître comme un désavantage à court terme. Générer de la variabilité par recombinaison génétique permet de mieux répondre à la sélection naturelle, ce qui paraît avantageux à long terme. « Mais pour que ce phénomène permette à la reproduction sexuée de se maintenir face à la reproduction clonale, beaucoup plus efficace en termes de nombre de descendants, il faut que la nécessité de faire face à des pressions sélectives intervienne très souvent »[2]. En général, les expériences comparant des lignées avec et sans recombinaison montrent que la pression de sélection doit changer au moins toutes les cinq générations pour permettre de maintenir la reproduction sexuée face à la clonalité. Dans la nature, les conditions d'environnement sont stables (facteurs sélectifs constants) sur un tel intervalle, aussi faut-il trouver des avantages à très court terme garantissant le maintien de la sexualité. Cette nécessité a suscité différentes hypothèses évolutives : cliquet de Muller, plus grande résistance au parasitisme[3], réparation de l'ADN (copie sur l'ADN d'un autre individu d'une information génétique intacte)[4], hypothèse de la « rive luxuriante » (descendants différents adaptés à différents habitats, pour qu’ils ne se retrouvent pas en compétition directe les uns avec les autres)[5].


Le centre-ville de Pontivy est le quartier historique de la ville de Pontivy qui s'étend entre les quais, le .

Situation[modifier | modifier le code]

Quartier historique de la ville, il se retrouve au cœur de l'agglomération, à la fois proche . Densément peuplé, il concentre aussi un grand nombre de petits commerces ou de restaurants. Les anciennes rues sinueuses étant piétonnes, c'est là que beaucoup d'habitants et de touristes flânent.

Histoire[modifier | modifier le code]

Du VIIIe siècle av. J.-C. au Xe siècle, les chroniqueurs restent muets sur Pontivy. Au XIe siècle, ce n'est qu'une humble petite bourgade, englobée dans la paroisse de Noaial, qui est à l'époque la première du diocèse de Vannes par l'étendue et l'importance[6].

Défendue naturellement, à l'ouest, par le Blavet, la ville communiquait avec le dehors par quatre portes. La porte de l'Hôpital ou de Carhaix, qui existe encore (xvn° siècle), en face de l'emplacement de l'ancien pont, au nord du pont, donnait accès sur le chemin de Rostrenen et Carhaix ; sur celui de Bieuzy, Melrand, Plouay, Quimperlé ; ; sur le chemin de Malguénac et Guemené, relié à celui de Guern. Au nord, la porte de Neulliac, de Corlay, de Guingamp ou de Saint-Brieuc reliait la ville au château ; de là sortaient les routes de Saint-Caradec et Uzel ; de Neulliac, Corlay et Guingamp ; de Corlay. A l'est, de la porte de Dinan ou de Saint-Malo, située au haut de la rue de la Rampe, partait le chemin de Loudéac, Moncontour et Saint-Brieuc. Au sud-est, à l'extrémité de la rue du Fil ou de Noyai, de la porte de Rennes ou de Saint-Jory ou de Noyai, sortaient le chemin de Noyal, Rohan, La Chèze, La Trinité et une route qui se continuait, au-delà de la butte de Kerantré, par les chemins de Baud, Hennebont, Lorient ; de Locminé et Vannes; de Josselin, Ploërmel et Rennes. De ces portes, celle de l'Hôpital seule subsiste. En 1724, les portes de Corlay, de Saint-Malo et de Rennes menaçaient ruine ; elles finirent par être réparées en 1729. En dehors de la ville close, c'est-à-dire de la paroisse, se trouvaient le faubourg d'Outre-l'eau, l'emplacement des Salles, le nouveau château, le champ de foire, donné en 1748 à la ville, pour cet effet, par le duc, sur une parcelle du pré seigneurial ; la promenade publique des douves du château établie, par suite de concession de Louis de Rohan (1753), qui se réservait cependant la propriété du terrain ; les Ursulines et la chapelle de la Magdeleinc. L'enceinte comprenait l'église paroissiale, la halle et le marché au blé avec l'auditoire et les prisons, la chapelle Saint-Ivy, les places du Grand et du Petit-Martray, et du Fil ou des Cendres. — La ville portait : de gueules à neuf mâcles d'or, surmonté d'une couronne murale.

Pontivy eut, à proximité de la rivière de Blavet, au moins deux châteaux de défense, probablement trois, et peut-être même quatre.

C'est là qu'autrefois se trouvait la lmotte, détruit vers la fin du XVIIe siècle, et dont certains noms de rues rappellent la présence, tel que la rue Tour-Carrée, la rue du Château, la rue des Fossés ou la rue des Portes.

Lieux et patrimoine[modifier | modifier le code]

Place Ruynet du Tailly (anciennement place aux fils qui évoque l'industrie du commerce de la toile qui ont marqué l'économie pontivyenne à l'époque des Rohan). L'importante maison, datée de 1689, est habitée à la fin du XVIII siècle par Germain Ruynet du Tailly, maire de Pontivy. Au numéro 3 se trouve la maison qui voit la naissance du poète Joseph Cherel dit Yann de Kerjalotte (XXe). Les maisons portant les numéros 5 et 9 datent du XVIII iècle.


En contrebas du château des Rohan, se trouve un bâtiment appelé la malpaudrie. [7] qui était au moment de sa construction, elle était en dehors de l'enceinte de la ville.. Reconstruite ou fortement restaurée en 1725, cette maison était à l'origine une léproserie. Elle s'est aussi appelée maladerie, ou maison de l'ermitage

Au XVIIe siècle elle était située « hors des murs de la ville », de l'autre côté de la porte de Corlay, qui s'appellera au fil du temps porte de Saint-Brieuc ou porte de Neulliac.

Elle garde sa fonction de léproserie jusqu'au XVIIIe siècle

Plus tard, la malpeaudrie est devenue une auberge accueillant des voyageurs. Ensuite, jusqu'au XXe siècle, elle a été une habitation pour différents locataires, puis l'annexe d'un café.

En 1986, elle a été rénovée par la municipalité Lécuyer, pour être transformée en maison du tourisme. Jusqu'à ce que la compétence tourisme soit transférée à Pontivy-communauté et que la maison du tourisme déménage au printemps 2010 dans la péniche amarrée quai Presbourg.

Le demi-cercle de pierres qui se trouve devant la malpeaudrie provient de l'ancienne prison (construite en 1813 à l'emplacement de la poste actuelle et détruite en 1960). C'est Jean-Michel Le Roux, adjoint à la culture sous la municipalité Lécuyer, qui les a sauvées. « Elles formaient un cercle. Elles avaient servi aux prisonniers pour se laver. Certaines étaient cassées, des gens les prenaient pour les mettre dans leur jardin », se souvient-il.

La chapelle Saint-Ivy était affectée aux réunions d'une congrégation d'artisans érigée sous le vocable de la Purification de Notre-Dame. En 1736, cette association, placée sous la direction d'un prêtre de la communauté, avec un préfet et des officiers, comptait 180 membres.

A la place de l'ancien établissement des chevaliers de Saint-Jean, sur la rive droite du Blavet, l'hôpital avait été bâti par la maison de Rohan ; il s'était accru par ses propres ressources et les subventions de la ville. Il fut reconstruit, ainsi que la chapelle, dédiée à Notre-Dame, de 1714 à 1717, et la direction en fut confiée aux Filles de Saint-Thomas.

L'église actuelle, qui devint paroissiale à la place de la chapelle Saint-Ivy et, comme auparavant cette dernière, était dédiée à Notre-Dame de la Joie, est bâtie dans le style ogival de la dernière période. Elle n'avait pas autrefois de bas-côtés ; des chapelles latérales s'étendaient le long de la nef. Les mâcles de Rohan, qu'on distingue sur les pinacles, se voyaient, en outre, sur deux écus en bannières aujourd'hui. martelés. Cette large tour carrée, que termine une galerie flamboyante, flanquée de clochetons, sous un second étage à amortissement en ardoises, constitue, dans la sévérité de sa décoration, un excellent morceau d'architecture. Un terrain fut acquis par la ville, en 1788, pour y transférer le cimetière.

Institutions[modifier | modifier le code]

Le centre-ville comporte de nombreux bâtiments administratifs, tels que la mairie, la préfecture ou l'office de tourisme.


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre-Henri Gouyon, Maurice Sandrine, Xavier Reboud et Irène Till-Bottraud, « Le sexe pour quoi faire ? », La Recherche, no 250,‎ , p. 70.
  2. Tatiana Giraud, Pierre-Henri Gouyon, « Évolution du sexe, évolution des sexes », Atala, no 15,‎ , p. 77.
  3. (en) W.D. Hamilton, R. Axelrod & R. Tanese, « Sexual reproduction as an adaptation to resist parasites (a review) », Proc Natl Acad Sci USA, vol. 87, no 9,‎ , p. 3566-3573.
  4. (en) Bernstein H., Hopf F.A. & Michod R.E., « The evolution of sex: DNA repair hypothesis », In The sociobiology of sexual and reproductive strategies (ed. A. Rasa, C. Vogel & E. Voland). Chapman and Hall, 1989, 4.
  5. (en) A. Burt, « Perspective: sex, recombination, and the efficacy of selection – was Weismann right ? », Evolution, vol. 54, no 254,‎ , p. 337-351.
  6. Charles Floquet, Pontivy au cours des siècles, J. Laffitte, , p. 23.
  7. Il faudrait plutôt écrire malpeaudrie ou malpeaudrerie, comme maladie de peau

Pontivy Catégorie:Centre historique en France


L’histoire du terrorisme retrace l'emploi de la terreur à des fins politiques, religieuses ou idéologiques, depuis l'Antiquité jusqu'à ses formes les plus récentes.

Origines[modifier | modifier le code]

Il est courant de faire remonter le terrorisme au Ier siècle lorsque la secte des Zélotes Sicaires développe en Judée des techniques insurrectionnelles qui visent à s'opposer au nombre important de Grecs présents sur le territoire et au pouvoir romain, alternant guérilla et terrorisme, assassinant Romains et Juifs collaborant avec l'occupant. La secte des thugs terrorise depuis le VIIe siècle les voyageurs en Inde. Au XIe siècle aurait émergé la secte ismaélienne des Haschischins (Assassins) qui se distingue par ses méthodes extrêmement contemporaines d'organisation et d'action (manipulation mentale, commandos-suicides). L'historien Walter Laqueur y voit déjà des terroristes ou mouvements terroristes avant la lettre[1]. À l'inverse, la philosophe Hélène L'Heuillet y voit une « forme de déni historicisante » qui consiste à remonter à ces époques anciennes alors que ces actes de violence « ne sont pas soutenus par un argumentaire terroriste, ou du moins, par une théorie de la violence »[2]. Dans le même ordre d'idée, les belligérants des guerres antiques n'hésitent pas à terroriser les populations civiles mais ne théorisent pas cette violence. Enfin, si le tyrannicide ou le régicide qui existent dès l'Antiquité utilisent une technique terroriste, il ne peuvent être assimilés au terrorisme car ils ne touchent qu'une personne et non la population civile. Les historiens parlent ainsi de prémisses du terrorisme ou proto-terrorisme[3],[4].

Le terrorisme dans la période prémoderne[modifier | modifier le code]

L'époque médiévale et l'Ancien Régime se distinguent par un nombre relativement faible d'assassinats pour des raisons politiques ou religieuses, contrastant avec les périodes intermédiaires des Croisades, de l'Inquisition, des guerres de religion et la terreur exercée par les diverses armées nomades, dont celles de Gengis Khan et de Tamerlan. Là encore, l'absence de théorie de la violence proto-terrorisme.

Le terrorisme moderne[modifier | modifier le code]

En 1792, La République française, alors engagée dans une guerre révolutionnaire contre une coalition européenne et une guerre civile contre les royalistes et les fédéralistes, est gouvernée par un pouvoir d’exception reposant sur la force, l’illégalité, la répression et la terreur révolutionnaire[5] à l'encontre des opposants politiques qualifiés de « contre-révolutionnaires ». Dès lors, les révolutionnaires de tous les pays s'inspirent de la Révolution française pour soumettre les indécis à une intimidation et violence systématiques. Comprenant que le tyrannicide ne met pas fin à la tyrannie, ils exercent un terrorisme doctrinaire plus seulement pour changer de régime politique mais pour transformer radicalement la société[6].

Si ce régime de la terreur fait émerger la notion de terrorisme d'État, il faut attendre le XIXe siècle pour que le terrorisme désigne des actes de violence commises contre l'État par des groupes marginaux (anarchistes, nihilistes, populistes, marxistes, fascistes, racistes) qui n'ont pas souvent d'objectifs politiques bien définis[7].

Durant entre deux guerres se développent les mouvements indépendantistes (IRA Oustacha, ETA) et le terrorisme d'extrême droite (mouvements nationalistes comme la cagoule) relayés dans les années 1950 et 1960 par le terrorisme anticolonial (mouvement national algérien) terrorisme d'extrême gauche des années 1970-1980 (Brigades rouges, Action directe). Depuis 1980 terrorisme religieux[8]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Terrorisme


Le cordon ou cingulum est une cordelière passée autour de la taille du prêtre lors de la célébration de la messe; cordelière portée par les membres de certaines confréries.


est mis immédiatement sur l'aube pour la serrer à la taille et, par là, éviter que son ampleur gêne le prêtre dans ses mouvements. Le cordon est généralement blanc, mais il peut cependant suivre la couleur du jour et être de même couleur que l'ornement.

Depuis la réforme liturgique de 1969, il est facultatif si la forme de l'aube épouse naturellement le corps de celui qui la porte.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

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Catégorie:Paramentique Catégorie:Histoire du costume Catégorie:Costume religieux

FIFA Fan Fest
Écran géant au :Darling HarbourDarling Harbour de Sydney, 2010
Écran géant au Darling Harbour de Sydney, 2010

Organisateur FIFA
Site web FIFA Fan Fest

La FIFA Fan Fest est un événement de projection publique et gratuite organisée par la FIFA et ses sponsors qui permet aux passionnés de football non détenteurs de billets de regarder en direct les matchs la Coupe du monde de la FIFA sur des écrans géants LED. Intégré au programme officiel de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, ce rassemblement de fans a lieu dans les villes hôtes du pays. Devant son succès, il est élargi à plusieurs villes dans le monde entier pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Les emplacements sont assez grand pour accueillir plusieurs milliers de personnes, et d'avoir de gigantesques écrans LED qui diffusent Avant et après la diffusion des matches, les scènes et les écrans ont proposé tout un programme de divertissement, avec notamment des concerts, des spectacles culturels, des activités pour les supporters proposées par les sponsors, la venue de la mascotte officielle, des compétitions de la FIFA Interactive World Cup

En 2006 et 2010, plus de 24 millions de personnes ont visité les FIFA Fan Fests organisées en Allemagne et en Afrique du Sud[9].


Si les villes ou les agences désignées par les villes sont les organisateurs de ces événements locaux, la FIFA assume la responsabilité de la gestion globale du projet et de la coordination de l’initiative, fournissant l’infrastructure technique composée notamment des écrans géants, des scènes et de l’équipement son et lumière[10].

Certaines autorités municipales refusent de programmer cet événement pour des raisons de financement, pour ne pas entrer en concurrence en matière de sponsoring ou avec des fêtes locales, telle la ville de Recife en 2014[11]

Catégorie:Coupe du monde de football

http://excerpts.numilog.com/books/9782914338219.pdf http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Partes_cubierta_es.png http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Antignac_(HG)_lucarnes.JPG

L’anatomie de l'homme de Néandertal est essentiellement caractérisée par un squelette plus robuste et une corpulence plus massive que les humains modernes. Contrairement à l'opinion courante qui les décrit comme petits avec une taille à peine supérieure à 1,50 m, les Néandertaliens mâles avaient une taille moyenne de 164 à 168 cm (des individus auraient atteint 1,90 m) et les femelles de 152 à 156 cm , soit 12 à 14 cm plus petite que les hommes modernes[12]. Les hommes ont un poids moyen de 77,6 kg, les femmes de 66,4 kg[13]. L'ensemble de leur structure (os épais avec corticale développée) et leurs attaches musculaires laissent supposer une grande force physique.

Les Néandertaliens présentent quelques caractères archaïques, hérités de leur prédécesseur (caractères plésiomorphes) mais ont des traits anatomiques distinctifs, en particulier ceux du crâne, avec des caractères évolués (caractères apomorphes) en particulier dans certaines régions géographiques relativement isolées. Les caractères évolués peuvent être partagés avec les Homo sapiens (caractères synapomorphes) ou bien être des caractères dérivés spécifiques (caractères autapomorphes).

Caractéristiques physiques distinctives[modifier | modifier le code]

Ashley Montagu claimed humans have more neotenized skulls than Neanderthals.[14]
Neanderthal cranial anatomy
Neanderthal footprint in the Natural History Museum in Prague

The magnitude of autapomorphic traits in specimens differ in time. In the latest specimens, autapomorphy is unclear. The following is a list of physical traits that distinguish Neanderthals from modern humans. However, not all of them distinguish specific Neanderthal populations from various geographic areas, evolutionary periods, or other extinct humans. Also, many of these traits occasionally manifest in modern humans, particularly among certain ethnic groups traced to Neanderthal habitat ranges.[réf. nécessaire] Nothing is certain (from unearthed bones) about the shape of soft parts such as eyes, ears, and lips of Neanderthals.[15] While the structure of the head and face were not very far removed from those of modern humans, there were still quite noticeable differences. Notably the Neanderthal head was shorter and with a less pronounced facial front. Chin and forehead sloped backwards and the nose region protruded forward more than in modern humans. The common shapes of the nose are not known but in general it was likely more robust, and possibly slightly larger, than in modern humans. The brain space of the skull, and so most likely the brain itself, were larger than in modern humans.

L'importance des caractères autapomorphes des spécimens diffèrent dans le temps. Dans les tous derniers spécimens, l'autapomorphie est difficile à déterminer. Ce qui suit est une liste de caractéristiques physiques qui distinguent les hommes de Neandertal de l'homme moderne. Par contre, toutes ces caractéristiques ne distinguent les populations néandertaliennes de diverses régions géographiques, divers grades évolutifs, ou des autres rameaux humains "éteints".

crânien

Fossette Suprainiac, une rainure au-dessus du inion
Occipitale chignon, une protubérance de l'os occipital, qui ressemble à un nœud de cheveux [8]
Projeter la mi-face
crâne moins neotenized que les humains [6]
Bas, plat, crâne allongé
Un basicrâne plat [9] [10] [11]
Tore orbitaire, un éminent, dorsale trabéculaire front (spongieux)
1,200-1,900 cm3 (73-116 cu in) capacité du crâne
Absence d'un menton saillant (protubérance mentale; bien que les spécimens possèdent tard une légère protubérance)
Crête sur le processus mastoïde derrière l'ouverture de l'oreille
Pas de rainure sur les canines
Un espace rétromolaire postérieure à la troisième molaire
Bony projections sur les côtés de l'ouverture nasale, nez projetant
Forme distinctive du labyrinthe osseux dans l'oreille
Agrandir foramen mentale dans la mandibule d'approvisionnement en sang du visage


Squelette post-crânien

Considérablement plus robuste, plus fort construire
Longue clavicules, les épaules plus larges
Cage thoracique en forme de tonneau
Court, les omoplates s'inclina
Agrandir doigts ronds
rotules Grand
Épais, l'arbre s'inclina de l'os de la cuisse, le fémur s'inclina
Tibias courts et les os de veau, plus le torse et les jambes proportionnellement plus court
Long, gracile symphyse pelvienne (branche pubienne supérieure)

Pathology[modifier | modifier le code]

Within the west Asian and European record, there are five broad groups of pathology or injury noted in Neanderthal skeletons.

Fractures[modifier | modifier le code]

Neanderthals seemed to suffer a high frequency of fractures, especially common on the ribs (Shanidar IV, La Chapelle-aux-Saints 1 ('Old Man'), the femur (La Ferrassie 1), fibulae (La Ferrassie 2 and Tabun 1), spine (Kebara 2) and skull (Shanidar I, Krapina, Sala 1). These fractures are often healed and show little or no sign of infection, suggesting that injured individuals were cared for during times of incapacitation. It has been remarked that Neanderthals showed a frequency of such injuries comparable to that of modern rodeo professionals, showing frequent contact with large, combative mammals. The pattern of fractures, along with the absence of throwing weapons, suggests that they may have hunted by leaping onto their prey and stabbing or even wrestling it to the ground[20].

Cold-adapted theory[modifier | modifier le code]

Some people thought that the large Neanderthal noses were an adaptation to the cold,[21] but primate and arctic animal studies have shown sinus size reduction in areas of extreme cold rather than enlargement in accordance with Allen's rule.[22] Todd C. Rae summarizes explanations about Neanderthal anatomy as trying to find explanations for the "paradox" that their traits are not cold-adapted.[22] Therefore, Todd C. Rae concludes that the design of the large and prognathic Neanderthal nose was evolved for the hotter climate of the Middle East and was kept when the Neanderthals entered Europe[22].

Trauma[modifier | modifier le code]

Particularly related to fractures are cases of trauma seen on many skeletons of Neanderthals. These usually take the form of stab wounds, as seen on Shanidar III, whose lung was probably punctured by a stab wound to the chest between the eighth and ninth ribs. This may have been an intentional attack or merely a hunting accident; either way the man survived for some weeks after his injury before being killed by a rock fall in the Shanidar cave. Other signs of trauma include blows to the head (Shanidar I and IV, Krapina), all of which seemed to have healed, although traces of the scalp wounds are visible on the surface of the skulls.

Degenerative disease[modifier | modifier le code]

Arthritis was common in the older Neanderthal population, specifically targeting areas of articulation such as the ankle (Shanidar III), spine and hips (La Chapelle-aux-Saints 'Old Man'), arms (La Quina 5, Krapina, Feldhofer) knees, fingers and toes. This is closely related to degenerative joint disease, which can range from normal, use-related degeneration to painful, debilitating restriction of movement and deformity and is seen in varying degree in the Shanidar skeletons (I–IV).

Hypoplastic disease[modifier | modifier le code]

Neanderthal child

Dental enamel hypoplasia is an indicator of stress during the development of teeth and records in the striations and grooves in the enamel periods of food scarcity, trauma or disease. A study of 669 Neanderthal dental crowns showed that 75% of individuals suffered some degree of hypoplasia and that nutritional deficiencies were the main cause of hypoplasia and eventual tooth loss. All particularly aged skeletons show evidence of hypoplasia and it is especially evident in the Old Man of La Chapelle-aux-Saints and La Ferrassie 1 teeth.

Infection[modifier | modifier le code]

Evidence of infections on Neanderthal skeletons is usually visible in the form of lesions on the bone, which are created by systemic infection on areas closest to the bone. Shanidar I has evidence of the degenerative lesions as does La Ferrassie 1, whose lesions on both femora, tibiae and fibulae are indicative of a systemic infection or carcinoma (malignant tumour/cancer).

Dans l'enregistrement de l'Asie occidentale et en Europe, il ya cinq grands groupes de pathologies ou de blessure noté dans squelettes néandertaliens.

[Modifier] FracturesNeanderthals semblait souffrir d'une fréquence élevée de fractures, particulièrement commune sur les côtes (Shanidar IV, La Chapelle-aux-Saints 1 («Old Man»), le fémur (La Ferrassie 1), fibules (La Ferrassie 2 et Tabun 1), la colonne vertébrale (Kebara 2) et le crâne (Shanidar I, Krapina, Sala 1). Ces fractures sont souvent guéri et montrent peu de signes d'infection ou pas, ce qui suggère que les personnes blessées ont été soignés durant les périodes d'incapacité. Il a été fait remarquer que les Néandertaliens ont montré une fréquence de telles blessures comparable à celle des professionnels de rodéo moderne, montrant des contacts fréquents avec grands mammifères combatif. Le modèle de fractures, avec l'absence d'armes de jet, suggère qu'ils peuvent avoir chassé en sautant sur leurs proies et poignarder ou même de lutte pour la terre [12].

[Modifier] adaptés au froid des gens theorySome pensé que le grand nez de Neandertal étaient une adaptation au froid, [13], mais des primates et des études sur des animaux de l'Arctique ont montré une réduction de taille du sinus dans les zones de froid extrême, plutôt que d'élargissement, conformément à la règle d'Allen. [ 14] Todd C. Rae résume explications sur l'anatomie de Neandertal comme essayer de trouver des explications pour le «paradoxe» que leurs traits ne sont pas adaptés au froid. [14] Par conséquent, Todd C. Rae conclut que la conception du grand nez et prognathe Neandertal a évolué pour le climat plus chaud du Moyen-Orient et a été maintenu lorsque les Néandertaliens sont entrés en Europe [14].

[Modifier] TraumaParticularly liées aux fractures sont des cas de traumatisme vu sur de nombreux squelettes de Néandertaliens. Ces prennent généralement la forme de coups de couteau, comme on le voit sur la Shanidar III, dont le poumon a été perforé par un doute poignardé à la poitrine entre les côtes huitième et neuvième. Cela peut avoir été une attaque intentionnelle ou simplement un accident de chasse; de toute façon l'homme a survécu pendant quelques semaines après sa blessure avant d'être tué par un éboulement dans la grotte de Shanidar. D'autres signes de traumatisme sont des coups à la tête (Shanidar I et IV, Krapina), qui semblait avoir guéri, bien que des traces de blessures du cuir chevelu sont visibles à la surface des crânes.

[Modifier] diseaseArthritis dégénérative était courante dans la population âgée de Neandertal, en ciblant les zones d'articulation comme la cheville (Shanidar III), la colonne vertébrale et des hanches («Old Man» de La Chapelle-aux-Saints), les bras (La Quina 5, Krapina , Feldhofer) genoux, les doigts et les orteils. Ceci est étroitement lié à la maladie dégénérative des articulations, qui peuvent aller de la normale, l'utilisation liée à la dégénérescence douloureuse, invalidante restrictions de mouvement et de déformation et est considéré à des degrés divers dans les squelettes Shanidar (I-IV).

[Modifier] la maladie d'hypoplasie Neandertal childDental hypoplasie de l'émail est un indicateur de stress pendant le développement des dents et des enregistrements dans les stries et les rainures dans les périodes de l'émail de la pénurie alimentaire, un traumatisme ou une maladie. Une étude de 669 couronnes dentaires de Neandertal a montré que 75% des personnes souffert un certain degré d'hypoplasie et que les carences nutritionnelles sont la principale cause de perte des dents et hypoplasie éventuelle. Tous les squelettes particulièrement âgés montrent des preuves de l'hypoplasie et il est particulièrement évident dans le Vieux de La Chapelle-aux-Saints et de La Ferrassie 1 dents.

[Modifier] InfectionEvidence des infections sur des squelettes de Néanderthal est généralement visible sous la forme de lésions sur l'os, qui sont créés par une infection systémique sur les régions proches de l'os. Shanidar I a des preuves de lésions dégénératives comme le fait de La Ferrassie 1, dont les lésions sur les deux fémurs, tibias et péronés sont révélatrices d'une infection systémique ou un carcinome (tumeur maligne / cancer).

Childhood[modifier | modifier le code]

Neanderthal children may have grown faster than modern human children. Modern humans have the slowest body growth of any mammal during childhood (the period between infancy and puberty) with lack of growth during this period being made up later in an adolescent growth spurt.[23][24][25] The possibility that Neanderthal childhood growth was different was first raised in 1928 by the excavators of the Mousterian rock-shelter of a Neanderthal juvenile.[26] Arthur Keith in 1931 wrote, "Apparently Neanderthal children assumed the appearances of maturity at an earlier age than modern children."[27] The rate of body maturation can be inferred by comparing the maturity of a juvenile's fossil remains and the estimated age of death.

The age at which juveniles die can be indirectly inferred from their tooth morphology, development and emergence. This has been argued to both support[28] and question[29] the existence of a maturation difference between Neanderthals and modern humans. Since 2007, tooth age can be directly calculated using the noninvasive imaging of growth patterns in tooth enamel by means of x-ray synchrotron microtomography[30].

This research supports the occurrence of much more rapid physical development in Neanderthals than in modern human children.[31] The x-ray synchrotron microtomography study of early H. sapiens sapiens argues that this difference existed between the two species as far back as 160,000 years before present[32].

Les enfants de Néandertal pourrait avoir augmenté plus rapidement que les enfants modernes humaine. Les humains modernes ont la croissance la plus lente du corps de tous les mammifères durant l'enfance (la période entre l'enfance et la puberté), avec absence de croissance pendant cette période étant constitué plus tard dans une poussée de croissance. [15] [16] [17] La possibilité que les Néandertaliens la croissance des enfants était différent a été soulevée en 1928 par les fouilleurs du Moustérien abri sous-roche d'un mineur de Néandertal [18]. Arthur Keith a écrit en 1931, «les enfants de Néandertal Apparemment pris les apparences de la maturité à un âge plus précoce que les enfants modernes." [19] le taux de maturation du corps peut être déduite en comparant la maturité des restes fossiles d'un mineur et de l'âge estimé de la mort.

L'âge auquel les jeunes meurent peut être indirectement déduite de leur morphologie de la dent, le développement et l'émergence. Cela a été soutenu à la fois un soutien [20] et la question [21] l'existence d'une différence de maturation entre Néandertaliens et hommes modernes. Depuis 2007, l'âge des dents peuvent être directement calculées en utilisant l'imagerie non invasive des modèles de croissance dans l'émail des dents au moyen de rayons X synchrotron microtomographie [22].
Cette recherche appuie la survenance d'un développement physique beaucoup plus rapide dans Néandertaliens que dans les enfants humains modernes [23]. L'étude des rayons X synchrotron de microtomographie début H. sapiens sapiens soutient que cette différence existait entre les deux espèces d'aussi loin que 160000 années avant le présent [24].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Walter Laqueur, The Age of Terrorism, Little Brown and Company, , p. 12
  2. Hélène L'Heuillet, Aux sources du terrorisme, Fayard, , p. 5
  3. (en) Leonard Weinberg, Global Terrorism, Oneworld Publications, , p. 22
  4. (en) Cindy Combs, Terrorism in the Twenty-First Century, Prentice Hall, , p. 20
  5. Définition de J. Tulard, J.-F. Fayard, A. Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française, 1789-1799, 1987, p. 1113 ; voir aussi P. Gueniffey, La Politique de la Terreur, 2000, p. 13 : la Terreur se caractérise par l’« emploi de la contrainte et de la violence à des fins politiques et dans le silence des lois ».
  6. (en) Walter Laqueur, The Age of Terrorism, Little Brown and Company, , p. 26
  7. Alain Bauer, Christophe Soullez, Le Terrorisme Pour les Nuls, Éditions First, , p. 147
  8. David C. Rapoport (en), « The Four Waves of Modern Terrorism » in Audrey Cronin and James Ludes (eds.), Attacking Terrorism: Elements of a Grand Strategy, Washington DC, Georgetown University Press, 2004, pp. 46-73.
  9. « Table ronde autour de la FIFA Fan Fest », sur fifa.com,
  10. « FIFA Fan Fest™ », sur fifa.com,
  11. « Coupe du monde au Brésil : les chantiers qui inquiètent la FIFA », sur Les Échos,
  12. (en) H. Helmut, « Body height, body mass and surface area of the Neanderthals », Zeitschrift Für Morphologie Und Anthropologie, vol. 82, no 1,‎ , p. 1-12
  13. (en) Froehle, Andrew W; Chruchill, Steven E, « Energetic Competition Between Neandertals and Anatomically Modern Humans », PaleoAnthropology,‎ , p. 96-116 (lire en ligne)
  14. a et b Montagu, A. (1989). Growing Young. Bergin & Garvey: CT.
  15. (en) Bjorn Carey, « Scientists Build 'Frankenstein' Neanderthal Skeleton », Live Science,‎ (lire en ligne)
  16. Gunz, P; Harvati, K, « The Neanderthal "chignon": variation, integration, and homology. », Journal of human evolution, vol. 52, no 3,‎ , p. 262–74 (ISSN 0047-2484, PMID 17097133, DOI 10.1016/j.jhevol.2006.08.010, lire en ligne)
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  18. (en) Bruce Bower, « Neanderthals to investigators: can we talk? – vocal abilities in pre-historic humans », Science News,‎ (lire en ligne)
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  30. Tafforeau P, Smith TM, « Nondestructive imaging of hominoid dental microstructure using phase contrast X-ray synchrotron microtomography », Journal of Human Evolution, vol. 54, no 2,‎ , p. 272–8 (PMID 18045654, DOI 10.1016/j.jhevol.2007.09.018)
  31. Smith TM, Toussaint M, Reid DJ, Olejniczak AJ, Hublin JJ, « Rapid dental development in a Middle Paleolithic Belgian Neanderthal », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 104, no 51,‎ , p. 20220–5 (PMID 18077342, PMCID 2154412, DOI 10.1073/pnas.0707051104)
  32. Smith TM, Tafforeau P, Reid DJ, Grün R, Eggins S, Boutakiout M, Hublin JJ, « Earliest evidence of modern human life history in North African early Homo sapiens », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 104, no 15,‎ , p. 6128–33 (PMID 17372199, PMCID 1828706, DOI 10.1073/pnas.0700747104)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert Jurmain, Lynn Kilgore et Wenda Trevathan, Essentials of physical anthropology, Wadsworth, Belmont (Calif.), 2009 (7e éd.), 390 p. (ISBN 978-0-495-50939-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Anatomie Catégorie:Paléontologie

Groupe de voyageurs partageant un repas simple composé de pain et de vin ; Livre du roi Modus et de la reine Ratio, XIVe siècle.

La cuisine médiévale regroupe les plats, les habitudes alimentaires et les méthodes de cuisson des diverses cultures européennes durant le Moyen Âge entre le Ve et le XVIe siècle. Durant cette période marquée par l'introduction du beurre et des légumes primeurs dans la cuisine aristocratique, les régimes alimentaires et la préparation des plats évoluent plus lentement que la cuisine médiévale et celle de l'époque moderne qui suit, faisat d'elle une cuisine de transition.

Le beurre supplante le saindoux comme graisse de prédilection pour la préparation des plats maigres (poissons, légumes et oeufs) : son

[1]

La Renaissance italienne ... Pays bas du Sud et état bourguigon|Cour de Bourgogne à la fin du XVIe siècle.

été faible sur la cuisine (aucun traité de cuisine ne fut publié en Italie avant le milieu du XVIe siècle), elle est surtout sur l'intellectualisation du plaisir de la bonne chair (manières de table, discouts sur la gastronomie). Aucun témoignage ne conforte le mythe suivant lequel Catherine de Médicis aurait été accompagnée de cuisiniers italiens lors de son mariage avec le futur Henri II en 1533.

officiers des grandes maisons aristocratiques avec à leur tête le Maître d'hôtel

Ce rôle prépondérant attribué à l'Italie provient de la légende des cuisiniers de Catherine de Médicis construite au XVIIIe siècle : l'Avertissement qui sert de préface au manuel « Les Dons de Comus ou les Délices de la table » de François Marin en 1739, une autre préface de la « Suite des Dons de Comus » en 1742 et l'article Cuisine de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de 1754 construisent la légende selon laquelle Catherine de Médicis serait partie de Florence en 1533 pour aller se marier à Henri II de France, emmenant avec des cuisiniers et artistes culinaires qui auraient ébloui l'aristocratie française et aurait été à l'origine la grande cuisine française, tel le pâtissier comte Cesare Frangipani ou le confiseur Giovanni Pastilla (inventeur de la Modèle:Pastille de sucre à l'origine du bonbon[2]), personnages brodés au XIXe siècle [3] .


Les Noces de Cana de Véronèse

La table est très peu garnie en vaisselle, sa richesse réside davantage dans son nappage. Le dais brodé d’or marque la place d’honneur. Les gentilshommes servants

De nouveaux produits apparaissent sur les tables, comme la dinde qui concurrence cygnes, grues, cigognes, hérons et paons grâce à une chair plus fine et plus délicate…, artichaut le melon aussi ; un engouement pour les fruits et légumes apparaît au XVIe siècle. Les confiseries sont également très appréciées. « Le Moyen Age fut l’ère des ragoûts assaisonnés, la Renaissance l’âge des friandises. » écrivait Jean-François Revel[4].

les traités de civilité, celui d’Erasme avant tout, publié en 1530, qui fut diffusé dans toute l’Europe

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) John Dickie, Delizia! The epic history of the Italians and their food,
  • (en) David J. Hanson, Preventing alcohol abuse: alcohol, culture, and control, Westport, Greenwood Publishing Group, (ISBN 0-275-94926-5)
  • (en) Maguelonne Toussant-Samat (trad. Anthea Bell), The History of Food, Chichester, Wiley-Blackwell, , 2e éd. (ISBN 978-1-4051-8119-8)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Champagne
Image illustrative de l’article Salsero35/Brouillon
Carte du vignoble de Champagne.

Désignation(s) Champagne
Appellation(s) principale(s) champagne[5]
Type d'appellation(s) AOC-AOP
Reconnue depuis 1936
Pays Drapeau de la France France
Région parente vignoble de Champagne
Sous-région(s) côte des blancs,
côte des Bars,
montagne de Reims et
vallée de la Marne
Localisation Marne, Aube, Aisne, Seine-et-Marne et Haute-Marne
Climat tempéré océanique dégradé à tendance continentale
Sol calcaire et marnes
Superficie plantée 33 105 hectares[6]
Cépages dominants chardonnay B, pinot noir N et pinot meunier N[7]
Vins produits mousseux
Production 2 640 000 hectolitres[6]
Pieds à l'hectare minimum 8 000 pieds par hectares[8]
Rendement moyen à l'hectare maximum 10 400 à 15 500 kilogrammes de raisins à l'hectare, soit 65 à 97 hectolitres par hectare[9]

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

La culture de la vigne en Champagne remonte à l'époque gallo-romaine, quand les Romains plantent les premiers ceps dans la région vers le IVe siècle[10].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Par la suite, le vignoble est conservé grâce à l'intérêt que lui porte le clergé, en particulier ceux de Reims et de Châlons-en-Champagne qui utilisent le vin notamment pour l'Eucharistie. Après le monastère d'Hautvillers, vers 660, c'est l'abbaye de Saint-Pierre-aux-Monts, à Châlons-en-Champagne, qui plante de nombreuses vignes dans les domaines qu'elle possédait en Champagne[11].

En l'an 1114, l'évêque de Châlons, Guillaume de Champeaux, fait rédiger la grande charte champenoise qui confirme cette abbaye dans toutes ses possessions agricoles et vinicoles. Cette charte, dont l'original est perdu mais dont une copie est conservée aux Archives départementales de la Marne, est considérée comme l'acte fondateur du vignoble de Champagne : par cette confirmation, toutes les conditions sont réunies pour que le vignoble se développe en paix et puisse prospérer. Dès lors, les moines n'ont pas cessé de cultiver la vigne et de produire un vin de plus en plus élaboré[12].

Remi de Reims

De 816 à 1825, les rois de France sont sacrés à Reims Durant l'époque féodale, les vins de Champagne sont classés parmi les « vins de France » considérés comme produits dans le bassin parisien (le Midi n'étant pas encore français). Selon Roger Dion, il est fort probable que dès le XIIe siècle, les « vins de France » issus de la Champagne sont exportés en Angleterre[13].


Avant le XVe siècle, les sources distinguent deux régions de production, celle du vin de Montagne (vin plutôt rouge léger[14] autour de Reims) et celle du vin de Rivière (vin traditionnellement blanc sur les côtes de la vallée de la Marne autour d'Épernay), les foires de Champagne favorisant l'essor de ces deux vins[15]. Progressivement, la réputation des vins de Rivière l'emporte sur celle des vins de Montagne[16].

Période moderne[modifier | modifier le code]

Les Tudor favorisent le développment du champagne dans leur royaume, notamment suite au traité de paix et d'alliance entre la France et l'Angleterre signé à Tournai en 1514

Durant le règne d'Henri IV, il acquiert le nom de « vin de Champagne » à Paris, mais cette dénomination s'impose plus difficilement dans la région, le terme champagne désignant des terres non fertiles, ne pouvant servir que de pâturages aux moutons. Pierre Gosset, élu maire d'Aÿ en 1584, était à la fois propriétaire-vigneron et négociant en vins de champagne (non effervescents), ce qu'on appelle actuellement un récoltant-manipulant.

Au cours du XVIIe siècle, ces vins séduisent de plus en plus d'amateurs dans les cours royales de France et d'Angleterre, sous l'impulsion de certaines familles parisiennes qui possèdent des terres en Champagne. Ce siècle marque aussi une évolution, correspondant au désir des consommateurs, vers des vins gris, très faiblement colorés mais qui, selon les vignerons, vieillissent très mal en fûts.

Le champagne est donc rapidement mis en bouteille en verre (vers 1660) afin d'assurer une meilleure conservation des arômes (avec un tirage avant la fin de la première fermentation) grâce à l'invention de la bouteille de vin résistante par les Anglais qui découvrent parallèlement le bouchon de liège le sulfitage des barriques pratiqué par les Hollandais[17]. Mais il devient, en contrepartie, naturellement pétillant (surtout pour les champagnes ayant peu d’alcool, étant peu colorés et dont le tirage est fait à l'équinoxe de printemps), favorisé par le petit âge glaciaire. Ce caractère effervescent cause beaucoup de soucis aux vignerons, à tel point qu’il est surnommé « vin du diable » ou « saute-bouchon » à cause des bouteilles qui explosent ou des bouchons qui sautent sous la pression. Pour ces raisons, si les Anglais n’avaient pas été conquis par ce vin pétillant, le champagne ne serait peut-être pas ce qu'il est aujourd’hui car, à cette époque, les Anglais achetaient aux Champenois des tonneaux de vin en vrac, qu'ils se chargeaient de mettre eux-mêmes en bouteilles. Ils avaient aussi observé que la meilleure époque pour provoquer la prise de mousse était le printemps, ils rajoutèrent par la suite du sucre de canne issu de leurs colonies des Caraïbes pour développer cette prise de mousse. La pétillance du champagne est évoquée dans un livre de comptes de Woburn Abbey, résidence du duc de Bedford, à la date du 25 mars 1664[18]. En 1676, un poète londonien chantait « le champagne effervescent qui ranime rapidement les pauvres amants languissants. »

Dom Pérignon
Jeune homme ivre portant en main une des premières bouteilles de champagne, gravure Nicolas Arnoult datée de 1702

En 1670, dom Pérignon (1638-1715), un moine cellérier de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers, est le premier à pratiquer l'assemblage de raisins de différents crus et cépages, qui améliore la qualité du vin et en fait disparaître certains défauts. De plus, à l'occasion d'un pèlerinage à l'abbaye bénédictine de Saint-Hilaire en Languedoc, il découvre la méthode de vinification des vins effervescents de Limoux, qui existe depuis plus d'un siècle. Revenu dans son abbaye d'Hautvillers, Dom Pérignon expérimente la méthode sur les vins du vignoble champenois. C'est également lui qui introduit l'emploi du bouchon de liège, maintenu sur la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse. De plus, il fait renforcer la bouteille en adoptant un verre plus épais, pour éviter qu'elle n'explose. Malgré les efforts du moine, l'effervescence du vin reste empirique jusqu'aux recherches de Louis Pasteur sur la fermentation, au XIXe siècle. Les crayères près de son abbaye étaient utilisées pour conserver le champagne à température et humidité constantes. Par la suite, d'autres caves furent creusées en pleine craie.

Selon le chanoine Jean Godinot qui écrivit en 1718 que « depuis plus de vingt ans le goût des Français s'est déterminé au vin mousseux », le champagne effervescent aurait donc été commercialisé dans des bouteilles spécifiques, pour la première fois en France, vers 1695. D'autres archives attestent que, en l'an 1729, Nicolas Irénée Ruinart fonde à Reims le premier négoce en vin de Champagne effervescent, la maison Ruinart. Le champagne prend son essor suite à l'arrêté royal du 25 mai 1728 par lequel le roi Louis XV autorise le transport du vin en panier de cinquante ou de cent bouteilles, alors qu'avant cette date le vin ne pouvait voyager qu'en fûts (la bouteille de verre donnait lieu à de nombreuses fraudes, notamment sur la contenance), chose impossible pour le vin de champagne[19].

Durant le XVIIIe siècle, le champagne commence à acquérir son rayonnement international, grâce aux propriétaires de célèbres maisons de champagne qui investissent (l'explosion des bouteilles rendant la production aléatoire immobilise les capitaux d'industriels du textile ou de la banque qui peuvent soutenir cette activité hasardeuse, beaucoup étant originaire d'Allemagne) et en assurent la promotion comme Florens-Louis Heidsieck, Charles Heidsieck ou Claude Moët puis, au XIXe siècle, grâce à Pierre-Nicolas-Marie Perrier-Jouët et à la famille Bollinger. De même, certaines femmes, après la mort de leur mari, continuent le travail de celui-ci, entre autres Mme Pommery, Mme Perrier et Mme Clicquot (surnommée la « Grande Dame de Champagne »), contribuant elles aussi à la notoriété du champagne. Le champagne fut même décrit comme étant le « vin de la civilisation » par Talleyrand, et comme le symbole de l'amitié par Honoré de Balzac[20].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Avant qu'on apprenne à champagniser les vins blancs, ceux-ci étaient parfois (certaines années) naturellement pétillants. On retrouve une production de vins pétillants naturels aux quatre coins de l'ancienne Champagne, aussi bien dans l'Aube (du côté de Bar-sur-Aube) qu'en Haute-Marne, où le vin de Soyers (région de Bourbonne-les-Bains), vin de cépage produit à partir du meslier doré, avait une typicité reconnue, avant l'invasion du phylloxéra en Europe et dans le monde.
En 1860, le savant champenois Jules Salleron invente les premiers bouchons en aggloméré puis, en 1882, le densimètre pour mesurer le degré alcoolique du vin, afin d’éviter les excès de sucre ou de levure dans le processus de la seconde fermentation. Les maisons de Champagne dont beaucoup sont créées ou refondées par des investisseurs étrangers amoureux de ce produit, continuent, sur la lancée de leurs voyageurs de commerce sur les routes dès le XVIIIe siècle, de développer leur puissance commerciale : les invasions étrangères lors de la chute de l'Empire, la guerre de 1870 et les deux guerres mondiales renforcent cette notoriété[17].

Depuis la fin du XIXe siècle, des syndicats se constituent pour protéger le nom Champagne, lutter contre les usurpations ou rapprocher les Maisons de Champagne propriétaires que de 10% du vignoble et les vignerons. Cette organisation aboutit par la loi du 12 avril 1941 au CIVC (Comité interprofessionnel du vin de Champagne) qui mène beaucoup d'actions collectives et de recherche sur leur vin[21].

En 1928, l'appellation champagne concernait seulement huit mille hectares et les expéditions se montaient à vingt-quatre millions de bouteilles. La consommation se démocratise durant les Trente Glorieuses. Les campagnes marketing favorisent l'utilisation du champagne en toast à l'apéritif dans les années 1970 (jusque-là on le buvait au dessert), celles des années 1990 recommandent de le marier avec tous les mets, excepté les viandes rouges [17].

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Excavation d'un espace funéraire alémanique à Sasbach.

L’espace funéraire, appelé aussi champ funéraire, est un « cimetière » préhistorique, typiquement de l'âge du bronze en Europe et l'âge du fer.

Caractérisés par l'absence initiale de structures hors sol ou de monuments comme les stèles funéraires, les espaces funéraires se distinguent des nécropoles antiques, groupement de sépultures monumentales séparé des lieux de culte, et du cimetière médiéval qui voit l'extension de la consécration des lieux de culte à leur environnement funéraire sacralisé[22].

Types[modifier | modifier le code]

Les espaces funéraires peuvent être classésselon le type de rite funéraire :

Espaces funéraires celtiques[modifier | modifier le code]

Civilisation de Hallstatt
La Tène
  • Münsingen-Rain, Berne, Suisse

Europe du Nord[modifier | modifier le code]

Scandinavia[modifier | modifier le code]

Âge du bronze danois
Âge de Vendel
Âge des Vikings

Northern European Lowlands[modifier | modifier le code]

Culture de Jastorf

Alemannic grave fields[modifier | modifier le code]

Remains of two girls buried in the same grave, 6th- to 7th-century grave in Sasbach.
A méotes skeleton of the burial ground near Farm of Lenin's Name, Krasnodar region, Russie 4-2th B.C.

Alamansc grave fields date to the fifth to eighth century. Before the middle of the fifth century, grave fields are small, often including less than five graves, probably corresponding to a single homestead or family. The sparsity of graves in the early period may suggest partial crémation. In the mid- to late fifth century, burial customs appear to change, with the introduction of larger row-grave fields.

Grave fields are often arranged on elevated ground outside settlements. The arrangement of graves is often east to west — the head of the body placed on the western end, looking east[24].

Until the beginning of the sixth century, these row graves are accompanied by more prestigious single graves including precious mobilier funéraires. Quast (1997) assumes that the fifth-century change in burial practice was due to a renewed influx of Elbe Germanic settlers (Danube Swabians displaced by Gothic migration).

Male graves often include weapons — in the mid-fifth century typically a Francisque (arme) axe, besides spathas and scramasaxees. Female graves often include jewellery, such as bracelets, ear-rings and Fibule.

Sixth- to seventh-century jewellery found in the Freiburg district.

Large Alemannic row grave fields have been excavated at Lauchheim, Gammertingen, Weingarten, Ravensbourg, all in Souabe, the one in Ravensburg including over 1,000 graves dating to between AD 450 and 710. The field in Sasbach includes over 2,000 graves. Mengen has over 1,000 graves.

Alemannic graves appear south of the Rhine, in the Plateau suisse, from the 500s. Alemannic colonization of the Swiss plateau apparently took place from the Bâle area, since the number of graves there declines simultaneously. Significant influx of Alemannic settlers to the Swiss plateau begins only in the 7th century. Grave fields from this period include one at Elgg-Ettenbühl near Winterthour; with 340 graves it is the largest field south of the High Rhine.

Christianization of the Alemanni during the 7th century brings about the end of the grave field traditions. The dead from this period were buried in graveyards near churches. Prestigious graves of local nobility appears to have resisted the Christianization of burial customs into the eighth century, possibly until the 786 decree of Charlemagne outlawing pagan burial.

References[modifier | modifier le code]

  1. Marie Viallon-Schoneveld, Le Boire et le manger au XVIe siècle: Actes du XIe colloque du Puy-en-Velay, Université de Saint-Etienne, (lire en ligne), p. 22
  2. (en) ole Alper, Lynette Rohrer, Wild Women in the Kitchen, Conari Press, , p. 174
  3. Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, volume 4, article cuisine
  4. Bénédicte Bonnet Saint-Georges, « Festins de la Renaissance. Cuisine et trésors de la table », sur La Tribune de l'Art,
  5. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  6. a et b Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, 2010. (ISBN 978-2-01-237681-6)
  7. Le code international d'écriture des cépages mentionne la couleur du raisin de la manière suivante : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  8. Site de la région Champagne-Ardenne
  9. Décret du 22 novembre 2010.
  10. Roger Dion, Histoire de la vigne et du vin en France, des origines au XIXe siècle, Flammarion, , p. 57
  11. Éric Glatre, Chronique des vins de Champagne, Castor & Pollux, , p. 52
  12. François Roger, « Histoire des vins de Champagne », sur Vin-Vigne, (consulté le )
  13. Placido Llorca, « Histoire du vignoble de Champagne », sur Vin-Vigne, (consulté le )
  14. Correspond au rosé aujourd'hui.
  15. Histoire du champagne XVIIIe siècle : Les Grandes Marques
  16. Claire Desbois-Thibault, L'extraordinaire aventure du champagne, Presses universitaires de France, , p. 10
  17. a b et c Jean-Robert Pitte, « Champagne, ce soir et toujours », émission Concordance des temps sur France Culture, 31 décembre 2012
  18. Effervescence : Origine de la mousse
  19. L'histoire de la bouteille
  20. « Mais, je te le répète, quand un homme est de mes amis, quand nous avons reçu ensemble le baptême du vin de Champagne, communié ensemble à l'autel de la Vénus Commode, quand nous nous sommes faits confirmer par les doigts crochus du Jeu, et que mon ami se trouve dans une position fausse, je briserai vingt familles pour le remettre droit. » Le Contrat de mariage, édition Furne, vol.3, p.278. Henri de Marsay s'adresse ainsi à Paul de Manerville
  21. Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne Une évolution de 50 ans
  22. Michel Lauwers, Naissance du cimetière. Lieux sacrés et terre des morts dans l'Occident médiéval, Aubier, , 394 p.
  23. Terme impropre, le cimetière avec des monuments caractéristiques apparaît au Moyen Âge
  24. Gerhard Fingerlin: Zur alamannischen Siedlungsgeschichte des 3.-7. Jahrhunderts. In: Wolfgang Hübner (Hrsg.): Die Alamannen in der Frühzeit. in: Veröffentlichung des Alemannischen Instituts Freiburg/Br. Kuhn, Villingen-Schwenningen 1974,34, S.47ff.
  • Die Alamannen. ed. Archäologisches Landesmuseum Baden-Württemberg, Stuttgart 1997.
    • Dieter Quast: Vom Einzelgrab zum Friedhof. Beginn der Reihengräbersitte im 5. Jahrhundert.
    • Ingo Stork: Als Persönlichkeit ins Jenseits. Bestattungssitte und Grabraub als Kontrast.
  • Michael Hoeper: Alamannische Besiedlungsgeschichte im Breisgau, Reihengräberfelder und Gemarkungsgrenzen. In: Römer und Alamannen im Breisgau. Studien zur Besiedlungsgeschichte in Spätantike und frühem Mittelalter. Sigmaringen 1994. (In dr Reihe Archäologie und Geschichte. Freiburger Forschungen zum ersten Jahrtausend in Südwestdeutschland. Rüsgä vum Hans Ulrich Nuber, Karl Schmid, Heiko Steuer un em Thomas Zotz.)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

En sus des interférences entre l'épistémè et la doxa, les traditions de l’Église deviennent l’histoire officielle de l’Église

vunue de pierre à rome ne repose que sur des interprétations peu convaincantes de passages du Nouveau Testament des témoignages incertains des auteurs antiques ( lettre de Clément de Rome aux Corinthiens, la lettre d’Ignace d’Antioche aux Romains, Irénée Adversus Hoereses « Contre les hérésies  » , L. III, ch. 3) [1]

la translation des reliques de Pierre et Paul ad catacumbas sur la Via Appia relève de la légende [2]

Pierre à Rome [3] 134 fragments d'os martyr texte apocryphe Actes de Pierre base aux tradition des légendes de Pierre [4] Pour beaucoup d'historiens des religions, tels Régis Burnet [5]

ou des théologiens comme George Weigel[6], cette tombe est une légende afin d'asseoir le pouvoir du Vatican hypogée pour des historiens comme Philippe Levillain, la tombe sous le chœur de la Basilique relève de la vérité historique [7].

1939, XVe menace de s'effondrer Stéphane Bern, « Si les murs du Vatican pouvaient parler ...» émission Secrets d'histoire 26 mars 2013 9 min 10 sec


capsule 365 euros par an + café moulu 161 euros

machines à café à dosette Sara Lee Corporation dont Senseo 38% du marché Nestlé dont Nespresso 34% Kraft Foods dont Tassimo 11%

capsule nespresso 30% de marge

http://fr.actu-cci.com/features/162-portraits-de-decideurs/11769-eric-favre-l-inventeur-des-capsules

http://www.expresso-cafe.com/p-capsules-nespresso.html

système initialement développé par l' Institut Battelle (en) , retravaillé par l'ingénieur Éric Favre

nouveau directeur novembre 1986 capsule nespresso protégée par 70 brevets

En 1986, Nestlé a lancé la capsule Nespresso dans le marché du café pour les bureaux (Office Coffee Service). échec

En 1991, le premier réseau de recyclage a été mis en place en Suisse. Nespresso ne donne 20 % global de capsules recyclées, ni le bilan Carbone.

En mai 2010, la société Ethical Coffee Company SA lance sa première capsule biodégradable dans les Enseignes du Groupe Casino, d'abord à Paris. capsule en amidon de maïs, biodégradable

http://www.capsul-in.fr/ client captif

Emmanuelle Ménage Café, du rififi dans nos capsules | France5 07 Avril 2013

et qui est peut-être une vieille légende[8] ce qui suggère qu'il fut son meilleur élève [8]


faisant partie des bodegones 6 octobre 1623 Aposentador Mayor chamberlain du roi

Francisco de Quevedo a dit «peintre de taches à distance» ou selon « tradition du Titien » d'utiliser de longs pinceaux jusqu'à un mètre de longueur balais http://books.google.fr/books?id=VVkFELS4m4oC&pg=PA443&lpg=PA443&dq=%22Titien%22+%2B+pinceaux+%2B+%22balais%22&source=bl&ots=HG9MYwUArm&sig=upplmx0gpNEHbzYH3nA2Tgv5zOE&hl=fr&sa=X&ei=JqNmUfCODsWKhQfk54DwAg&ved=0CDoQ6AEwAQ#v=onepage&q=%22Titien%22%20%2B%20pinceaux%20%2B%20%22balais%22&f=false

Catégorie:Histoire de la cuisine Catégorie:Vignoble de Champagne Champagne Catégorie:Épernay Catégorie:Cimetière Catégorie:Rite funéraire

en:Grave field

L'actrice monnaye ses apparitions dans diverses manifestations mondaines ou médiatiques[9]. Bernard Violet juge imprudent d'avancer des chiffres realtifs à ces ménages, hormis pour l'affaire Rafik Khalifa qui a écorné son image[10],[11], et au cours de laquelle « en janvier 2005, devant les inspecteurs de la brigade financière, Catherine Deneuve reconnaît avoir été payée pour ces déplacements sans le déclarer au fisc[12] ».

La persécution des païens est une notion qui recouvre une diversité d'évènements, de comportements et d'actions disparates à la fin de l'Empire romain qui ont en commun différents types d'exactions opérés à l’encontre des païens par les chrétiens.

Ainsi que le rappelle Marie-Françoise Baslez, en tout cas concernant l'Antiquité, « les formes prises par la persécution – répression, châtiments et supplices – ne peuvent se comprendre en dehors de la communauté ou de l'État qui la met en place, ni indépendamment d'un contexte socio-culturel »[13].

Si l'historiographie antique déforme la réalité des faits, l'historiographie moderne, plus nuancée sur les violentes campagnes d'éradication menées contre les païens, converge sur l'idée que le tournant constantinien (en) aboutit à la mise en place d'une coexistence intolérante entre le christianisme devenue la religion officielle et dominante et les autres communautés religieuses, les mesures impériales devant à terme favoriser ou encourager la disparition du paganisme[14].

Historique[modifier | modifier le code]

La progressive conversion de l'empereur Constantin Ier au christianisme s'accompagne d'une politique impériale favorable aux chrétiens, mais pour certains historiens, le paganisme n'est jamais persécuté car, pour lui, l'unité de l'empire passe avant tout[15] alors que pour d'autres, il ordonne le pillage et la démolition de temples païens à la fin de son règne[16]. Ses trois enfants Constantin II, Constant et Constance s'efforcent de l'imiter puisqu'ils interviennent eux aussi, dès leur arrivée au pouvoir suprême, dans les affaires religieuses, affectant de respecter un équilibre entre christianisme et paganisme. Sans doute sous l'influence de Constant, le plus radical des trois frères, une célèbre loi est prise par les empereurs en 341 qui interdit formellement « la démence que sont les sacrifices »[Note 1]. En 346, un nouvel édit de Constance ordonne la fermeture des temples païens, en interdit l'accès et punit de mort les contrevenants dont les biens doivent être versés au trésor impérial[17]. En 353, les sacrifices nocturnes, déjà interdits par Constantin et qui avaient brièvement été réautorisés par Magnence sont de nouveau frappés d'interdit[18]. Une loi de 356 précise que ceux qui enfreignent cette règle et qui sacrifient tout de même aux dieux païens sont susceptibles d'être condamnés à mort[19]. Des lois contre la divination et la magie prévoient également de livrer au bourreau les coupables, fussent-ils de hauts fonctionnaires[20]. Enfin, des lois contre les Juifs viennent également compléter cette législation contre les ennemis de la vraie foi puisqu'il leur est ainsi interdit de posséder des esclaves d'un autre peuple en 339[21], tandis que les anciens chrétiens convertis au judaïsme doivent être spoliés de tous leurs biens au profit de l'État d'après un texte de 352[22].

Pour impressionnantes qu'elles soient, ces lois sont toutefois très diversement appliquées dans les différentes régions de l'Empire. Elles sont ainsi relativement modérées en Occident où elles ne sont guère que de simples déclarations de principe ne trouvant que quelques rares applications, et notamment en ItalieRome, dans son Sénat, demeure un « repaire de païens » notoire[23]. Du reste, Constance, qui demeure comme c'était le cas pour son père Pontifex Maximus[Note 2], s'acquitte consciencieusement, lors de sa visite dans la Ville éternelle de ses devoirs de dirigeant des cultes traditionnels et distribue ainsi les différents sacerdoces aux aristocrates romains[24], même s'il profite de l'occasion pour retirer l'autel de la Victoire de la Curie romaine[Note 3]. En Orient, où les chrétiens sont bien plus nombreux, bien qu'encore loin d'être majoritaires[Note 4], les mesures sont en revanche bien mieux appliquées et l’avènement de Julien qui ordonne la restitution des différents éléments des temples abattus accroît des tensions déjà vives entre les communautés[25].

En parallèle de ces coups portés aux rites et pratiques païens, la fratrie privilégie l'Église au gré de ses décisions mais aucun des trois frères ne songe à interdire le paganisme, et les masses païennes ne sont pas à proprement parler soumises à la persécution : il s'agit plus d'un encadrement dans le sens d'une restriction croissante des rites qui est imposé par le pouvoir impérial chrétien[Note 5]. Ce qui n'empêche pas les chrétiens, durant le règne de Constance, de vandaliser des monuments païens (théâtres, temples, tombes)[26] mais ce phénomène existe de manière exceptionnelle et ne constitue pas la règle[14].

De 361 jusqu'à 375, le paganisme reste un culte toléré, jusqu'à ce que trois empereurs, Gratien, Valentinien II et Théodose Ier, sous l'influence de l'évêque Milan Ambroise de Milan, intensifient les persécutions mais leur politique reste indécise face à des institutions païennes solidement établies, notamment celles issues de l'ordre sénatorial. Sous la pression d'Ambroise, les décrets de Théodose publiés en 391 et considérés comme une véritable « déclaration de guerre contre le paganisme », interdisent l'accès aux temples païens. En 435, l'empereur Théodose II ordonne la destruction des temples et sanctuaires païens[27], ce qui favorise la conversion des temples et synagogues en églises chrétiennes, mais l'archéologie montre que ce nombre de conversions est relativement faible et qu'il résulte plus d'une volonté pragmatique de reprendre spontanément un sanctuaire désaffecté et de le transformer en église pour la religion devenue officielle que de l'idéologie d'une destruction ou d'un achat légal[28],[29]. À la chute de l'Empire romain, le christianisme se diffuse chez les peuples fédérés installés sur les marges de l’Empire et qui ont embrassé la foi arienne, puis chez les peuples germaniques, d'abord au niveau des élites avant . Cette expansion est facilitée par le prestige de l'empire romain christianisé mais elle se heurte au paganisme germain. Nombreux sont les prosélytes et missionnaires chrétiens qui négocient avec les rituels païens pour mieux les convertir et s'accommodent de la cohabitation ou du syncrétisme[30]. La conversion de l'Europe barbare païenne, entre le Ve et le VIIIe siècle, se fait ainsi le plus souvent à l'aide de contraintes subtiles plutôt que de persécutions massives, malgré quelques épisodes de persécution des Juifs, notamment en Espagne, ou des baptêmes forcés, telles ceux opérés par Charlemagne qui, en cas de refus de conversion, peut exterminer des rebelles comme lors du Massacre de Verdun (en)[31].

Les croisades du Moyen Âge sont présentées par les chroniqueurs de l'époque comme une guerre juste contre les infidèles, ces derniers poussant la caricature à faire de l'islam un « paganisme idolâtre, néfaste et pervers »[32]. La théologie chrétienne médiévale institue progressivement la notion de tolerantia, tolérance religieuse envers les païens et dans une moindre mesure envers les hérétiques[33]. Cette tolérance devient un principe dans la déclaration d'indépendance des États-Unis de 1776, article repris dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793. La déclaration Dignitatis Humanae du concile Vatican II affirme la liberté religieuse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, Albin Michel,
  • Paul Petit, Histoire générale de l’Empire romain, t. III Le Bas-Empire, Seuil, (ISBN 2020026775)
  • Lucien Jerphagnon, Julien dit l'Apostat, Texto, (ISBN 978-2847347463)
  • Benjamin Gras, La Persécution des Païens dans l'Empire Romain et l'Europe du Moyen Age, Éditions des écrivains, , 143 p.


Catégorie:Paléochristianisme Catégorie:Histoire du christianisme

  1. Charles Guignebert, La primauté de Pierre et la venue de Pierre à Rome : étude critique, É. Nourry, , p. 6
  2. Élie Griffe, Les Persécutions contre les chrétiens aux 1er et 2e siècles, Letouzey et Ané, , p. 131-177
  3. Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, Livre II, chapitre XIV
  4. (en) Matthew Baldwin, Whose Acts of Peter ? : Text and Historical Context of the Actus Vercellenses, Mohr Siebeck, , p. 45
  5. (de) Arthur Drews, Die Petruslegende. Ein Beitrag zur Mythologie des Christentums [« La légende de Pierre. Contribution à la mythologie du christianisme »], Neuer Frankfurter Verlag, Francfort-sur-le-Main, 1910; 3e édition complètement remaniée, 1924, Yale University Library, , 64 p.
  6. (en) George Weigel, Letters to a Young Catholic, Basic Books, 2004, chapitre 2 « rome — the scavi of st. peter's and the grittiness of catholicism », p. 19-32
  7. Philippe Levillain, « La grande histoire de la chrétienté », L'Express, no 3103,‎ , p. 99
  8. a et b Serge Legat, historien d'art et conférencier des Musées Nationaux, Velasquez, le peintre des peintres, émission radiophonique Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 5 avril 2013
  9. Bernard Violet, Deneuve, l'Affranchie. Biographie, Flammarion, , p. 290-291.
  10. Bernard Violet, op. cit., p. 291
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  12. « Catherine Deneuve : argent, politique et vie privée », sur lemonde.fr, .
  13. Marie-Françoise Baslez, Les persécutions dans l'Antiquité. Victimes, héros, martyrs, éd. Fayard, 2007, p. 6
  14. a et b Marie-Françoise Baslez, Chrétiens persécuteurs. Destructions, exclusions et violences religieuses au IVe siècle, Albin Michel, , 400 p.
  15. Veyne 2007, p. 257
  16. (en) Ramsay MacMullen, Christianizing the Roman Empire (A.D. 100-400), Yale University Press, , p. 119
  17. Code théodosien, XVI, 10, 4, cité par André Piganiol, L'Empire chrétien, p. 107-8.
  18. Code théodosien, XVI, 10, 5.
  19. Code théodosien, XVI, 10, 6.
  20. Code théodosien, XVI, 9, 6.
  21. Code théodosien, XVI, 9, 2.
  22. Code théodosien, XVI, 8, 7.
  23. Veyne 2007, p. 125
  24. Petit 1974, p. 95
  25. Jerphagnon 2010, p. 254
  26. Code de Théodose IX, 17, 2 ; XVI, 10, 3
  27. Code théodosien, XVI, 10, 25
  28. (en) Luke Lavan, Michael Mulryan, The Archaeology of Late Antique 'Paganism', Brill, , p. 249
  29. (en) Peter Brown, Power and Persuasion in Late Antiquity. Towards a Christian Empire, Power and Persuasion in Late Antiquity. Towards a Christian Empire, University of Wisconsin Press, , p. 119
  30. Michel Rouche, Les origines du christianisme Ier siècle - Ve siècle, Hachette Éducation, , p. 161-182
  31. Bruno Dumézil, « Les conversions forcées ont-elles existé ? », L'Histoire, no 325,‎ , p. 69-73
  32. Michel Ballard, Croisades et Orient latin : XIe-XIVe siècle, Armand Colin, , p. 22
  33. Joseph Lecler, Histoire de la tolérance au siècle de la Réforme, Albin Michel, , p. 104-114


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