Vailhauquès

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Vailhauquès
Vailhauquès
Le village de Vailhauquès vu du sud.
Blason de Vailhauquès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Hussam Almallak
2020-2026
Code postal 34570
Code commune 34320
Démographie
Population
municipale
2 647 hab. (2021 en augmentation de 1,93 % par rapport à 2015)
Densité 164 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 40′ 24″ nord, 3° 43′ 07″ est
Altitude Min. 76[1] m
Max. 298[2] m
Superficie 16,12 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vailhauquès
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gély-du-Fesc
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vailhauquès
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Vailhauquès
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Vailhauquès
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Vailhauquès
Liens
Site web ville-vailhauques.fr

Vailhauquès [va.ʎɔ.kɛs] (en occitan : Valhauqués [βa.ʎaw.kes]) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Mosson, l'Arnède, le ruisseau de la Garonne et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vailhauquès est une commune rurale qui compte 2 647 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Vailhauquès et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vailhauquois ou Vailhauquoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte du territoire communal.

La commune de Vailhauquès se situe à l'est du département de l'Hérault et dont le village se trouve à environ 14 kilomètres au nord-ouest du centre de Montpellier, la préfecture.

Ses communes limitrophes sont Argelliers au nord, Murles au nord-est, Combaillaux à l'est, Grabels au sud-est et Montarnaud au sud et à l'ouest[3],[4].

Le territoire communal s'étend au sud et au sud-est du village de Vailhauquès, créé au pied du bois de Nasse[3], petite partie du massif qui sépare le Montpelliérain de la haute-vallée de l'Hérault. Le territoire est principalement pentu et collinéen. Au nord et à l'ouest, ce sont les bois qui dominent. Au sud-est du village, le bois de Montlobre, dégradé en garrigues par endroits, compte quelques parcelles de vignes[4]. Seule la vallée de la Mosson et de ses ruisseaux affluents est largement cultivée en vignes. Cet espace plat est de plus en plus étroit dans sa descente vers Combaillaux[4].

À partir du vieux village et de quelques équipements communaux sur une plaine, des quartiers d'habitat individuel se sont progressivement construits à partir de la fin du XXe siècle, tantôt s'appropriant une petite colline, tantôt un morceau de pente boisée, parfois non contiguë avec l'urbanisation existante comme « le Bois des Chênes »[5],[4].

Communes limitrophes et proches[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Vailhauquès
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)[6]
Argelliers (4.65 / 8,54 km)
Puéchabon (9.24 / 14,16 km)
St-Jean-de-Fos (13.72 / 27,68 km)
Aniane (10.26 / 16,73 km)
Viols-en-Laval (8.92 / 11,65 km)
Viols-le-Fort (7.96 / 10,29 km)
Cazevieille (12.37 / 18,13 km)
Murles (3.02 / 4,34 km)
St-Gély-du-Fesc (7.33 / 11,00 km)
Lagamas
(15.76 / 23,77 km)
Vailhauquès Combaillaux
(5.02 / 8,19 km)
La Boissière (5.94 / 9,46 km)
Aumelas (12.15 / 14,66 km)
Montarnaud (2.88 / 3,12 km)
Cournonsec (13.79 / 20,45 km)
Cournonterral
(12.64 / 18,58 km)
Grabels (6.93 / 10,16 km)
Juvignac (9.85 / 12,58 km)
St-Georges-d'Orques (8.56 / 10,12 km)
Murviel-lès-Montpellier (7.67 / 10,16 km)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 844 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prades-le-Lez à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[13] : les « garrigues boisées du nord-ouest du Montpelliérais » (16 219 ha), couvrant 17 communes du département[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vailhauquès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vailhauquès, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 553 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,2 %), forêts (28,9 %), cultures permanentes (23,4 %), zones urbanisées (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vailhauquès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Mauguio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[20], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 2002, 2003, 2005, 2011, 2014 et 2017[22],[18].

Vailhauquès est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vailhauquès.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 935 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 935 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Trois routes départementales se croisent dans le village permettant quatre voies d'accès : la D127E vers le hameau de Cantagrils (commune d'Argelliers) au nord, la D127E6 vers Combaillaux et le nord de Montpellier à l'est, la D111 vers l'autoroute A750 et Montpellier au sud-est, et la D111 vers Montarnaud et l'autoroute A750 direction Clermont-l'Hérault au sud-ouest.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , par délibération de son conseil municipal, la commune s'est engagée pour le développement durable dans une démarche d'Agenda 21 et a signé la Charte d'Aalborg ainsi que les engagements d'« Aalborg+10 »[28].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Vailhauquès

Les armes de Vailhauquès se blasonnent ainsi :

« d'azur à un saint Martin d'argent tenant une palme d'or »[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1795 Antoine Rainard    
1795 1798 Jean Audran    
1798 1816 Antoine Vassal    
1816 1830 Jean-Baptiste Jacques Duffour    
1830 1833 Denis Laval    
1833 1848 Jean-Baptiste Jacques Duffour    
1848 1860 Jean-Noël Duffour    
1860 1871 François Xavier Azema    
1871 1885 Jean-Alphonse Duffour    
1885 1888 François Xavier Azema    
1888 1898 Jean-Alphonse Duffour    
1898 1901 Félix Azema    
1901 1907 Félix Paulet    
1907 1914 Paul Laval    
1914 1919 Marcellin Camplo   adjoint remplace le Maire mobilisé
1919 1925 Joseph Marie Azemar    
1925 1929 Firmin Azema    
1929 1931 Paul Laval    
1931 1947 Théophile Durand    
1947 1966 René Arnavielle    
1966 1971 Maurice Durand    
1971 mars 1989 Paul Bernard    
mars 1989 mars 2001 Jean-François Renaud PS  
mars 2001 en cours[30] Hussam Al Mallak DVG Médecin
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Vailhauquès, sortie nord, vue sur la garrigue.
Plan des bois communaux (1749).

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 2 647 habitants[Note 5], en augmentation de 1,93 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
228228258280266232241225229
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
250425473539592550184205205
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
221231237219224203242191195
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1912353157721 3171 8992 0582 0822 573
2017 2021 - - - - - - -
2 5532 647-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 939 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 2 552 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 500 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 62 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (45,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7 % 6,6 % 7,4 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 639 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 8],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 774 emplois en 2018, contre 641 en 2013 et 459 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 149, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,9 %[I 13].

Sur ces 1 149 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 196 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

244 établissements[Note 9] sont implantés à Vailhauquès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 244 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
17 7 % (6,7 %)
Construction 38 15,6 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
48 19,7 % (28 %)
Information et communication 7 2,9 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 7 2,9 % (3,2 %)
Activités immobilières 16 6,6 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
55 22,5 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
29 11,9 % (14,2 %)
Autres activités de services 27 11,1 % (8,1 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,5 % du nombre total d'établissements de la commune (55 sur les 244 entreprises implantées à Vailhauquès), contre 17,1 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :

  • Abioz Technologies, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits pharmaceutiques (1 325 k€) ;
  • Polyfrance, commerce de gros (commerce interentreprises) de quincaillerie (1 041 k€) ;
  • Mira Bruno, travaux de peinture et vitrerie (518 k€) ;
  • J Meier Travaux, travaux d'installation électrique dans tous locaux (93 k€) ;
  • Des Clics Photos, vente à distance sur catalogue spécialisé (92 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 23 24 13 8
SAU[Note 11] (ha) 257 290 149 169

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 169 ha[38],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Dans la région se trouvent plusieurs dolmens et menhirs.

Une importante caserne du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l'Hérault se trouve au sud-est de la commune[39] à proximité d'une des entrées de l'autoroute A750.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

  • « Les mal-aimés » de Jean-Christophe Tixier (ISBN 978-2-253-24162-1) L'histoire se passe dans le village de Vailhauquès dans la seconde moitié du XIXe. Tout tourne autour de la « Maison d'éducation surveillée de Vailhauquès » appelée « le bagne » et qui avait fermé ses portes 17 ans avant le début de l'intrigue. L'auteur fait référence aux archives départementales de l'Hérault dans ses remerciements (https://francearchives.fr/fr/facomponent/48e919fc85f9c53d6833c38f7988a0c62c60e43d)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Vailhauquès » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. Dans le bois de Nasse, au nord-ouest de la commune, 298 mètres est l'altitude indiquée par un point d'un des sommets, sur la carte topographique no 2742ET, titrée Ganges, au 1/25 000, Institut géographique national, 3e édition, 2008.
  3. a et b D'après Ganges, carte topographique au 1/25 000, Institut géographique national, 1re édition, 1995.
  4. a b c et d D'après Montpellier, carte topographique au 1/25 000, Institut géographique national, 3e édition, 2004.
  5. D'après Montpellier, carte topographique au 1/25 000, Institut géographique national, 1re édition, 1990.
  6. Distances vers : Viols-en-Laval, Viols-le-Fort, Cazevieille, Murles, Saint-Gély-du-Fesc, Combaillaux, Grabels, Juvignac, Saint-Georges-d'Orques, Murviel-lès-Montpellier, Cournonterral, Cournonsec, Montarnaud, Aumelas, La Boissière, Lagamas, Aniane, Saint-Jean-de-Fos, Puéchabon et Argelliers, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
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  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Vailhauquès et Prades-le-Lez », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Castel, Il était autrefois un petit village : Vailhauquès, Vailhauquès, Pierre Castel, , 298 p.
  • Marie-José Guigou, Le domaine de Montlobre & la colonie pénitentiaire de Vailhauquès (Hérault) 1856-1884, Paris, Arts et traditions rurales, , 209 p.
  • Marcelle Le Marchand et Thérèse Piris, À travers les âges : le canton des Matelles, département de l'Hérault, S.l., s.n., , 158 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]