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La littérature — dont les frontières sont floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise par sa fonction esthétique. Aujourd'hui elle est associée à la civilisation des livres par lesquels nous parlent à distance les auteurs, mais elle concerne aussi les formes diverses de l'expression orale comme la poésie traditionnelle des peuples sans écriture ou le théâtre, destiné à être reçu à travers la voix et le corps des comédiens.
Introduction
Bienvenue sur le portail de la littérature. La littérature est l'art de la langue écrite ou orale. Elle se rapproche parfois des arts du spectacle ou de la philosophie. D'une manière générale, la littérature regroupe ici les œuvres ayant soit un but esthétique soit une forme esthétique particulière. Ceci exclut donc les écrits strictement philosophiques, politiques ou historiques.
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Genres et formes littéraires |
Lumière sur... Thoughts on the Education of Daughters: with reflections on female conduct, in the more important duties of life (littéralement « Pensées sur l'éducation des filles : avec des réflexions sur la conduite des femmes, dans les devoirs les plus importants de la vie ») est le premier ouvrage publié de la féministe britannique Mary Wollstonecraft. Publié en 1787 par son ami Joseph Johnson, l'ouvrage est un manuel de conduite qui présente des conseils sur l'éducation féminine dans la classe moyenne britannique émergente. Bien que dominé par des questions de moralité et de convenances, le texte contient aussi des instructions de base pour l'éducation des enfants, tels que les soins aux nourrissons. Ancêtre des livres actuels pour le développement personnel, le manuel de conduite britannique du XVIIIe siècle (conduct book) dérive de nombreuses traditions littéraires, tels que les manuels de conseils et les récits religieux. La seconde moitié du XVIIIe siècle connaît une explosion du nombre de manuels de conduite publiés, et Mary Wollstonecraft profite de ce marché en plein développement lorsqu'elle publie Thoughts on the Education of Daughters. Néanmoins, le livre ne connaît qu'un succès modéré : il reçoit une critique favorable, mais dans un seul journal, et n'est réimprimé qu'une seule fois. Bien que des extraits en soient publiés dans des revues populaires de l'époque, il n'est réédité que bien plus tard, avec le début de la critique féministe littéraire dans les années 1970. Comme d'autres manuels de conduite de son temps, Thoughts on the Education of Daughters remet au goût du jour des genres anciens pour les adapter à l'esprit de la nouvelle classe moyenne. Le livre encourage les mères à enseigner à leurs filles la réflexion critique, l'autodiscipline, l'honnêteté, l'acceptation de leur sort compte tenu de leur situation sociale, ainsi que des savoir-faire qui pourraient, le cas échéant, les aider à gagner leur vie. Ces objectifs révèlent la dette intellectuelle de Mary Wollstonecraft envers John Locke ; cependant, l'importance majeure qu'elle accorde à la foi religieuse et au sentiment inné distingue son œuvre de celle de Locke. Son but est d'éduquer les femmes à devenir des épouses et des mères utiles, car, soutient-elle, c'est au travers de ces rôles qu'elles peuvent le plus efficacement contribuer à la société. Ce rôle essentiellement domestique qu'elle trace pour les femmes — rôle qu'elle considère comme significatif — est interprété par les critiques littéraires féministes du XXe siècle comme les confinant paradoxalement à la sphère privée. Bien que Thoughts on the Education of Daughters contienne bon nombre de lieux communs qui figurent dans tous les manuels de conduite du temps, quelques passages préfigurent l'argumentation féministe de Mary Wollstonecraft dans son Défense des droits de la femme de 1792, telle sa description poignante des malheurs de la femme célibataire. Cependant, plusieurs commentateurs soulignent que c'est seulement à la lumière de ses écrits ultérieurs que ces passages prennent une tonalité radicale. |
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Invitation à la lecture Marie Nimier – L'amie retrouvée La voix de Léa était plus éraillée qu'avant, je ne la reconnaissais pas tout à fait, comment dire ? La conversation était agréable, très agréable même, fluide. Presque un peu décevante. Nous nous parlions au téléphone comme si c'était hier, et ce n'était pas hier. Nous échangions des informations. Le récit se poursuivit le lendemain soir dans un restaurant indien, derrière la gare du Nord. J'attendis Léa devant la porte, je ne voulais pas rentrer, même s'il commençait à faire froid : j'avais trop peur qu'elle ne vienne pas. Je me répétais « tout va bien se passer, tout va bien se passer », comme une fille qui va faire l'amour pour la première fois. Je reconnus Léa de loin, elle avait toujours sa longue tresse posée sur l'épaule et sa démarche nonchalante, non, elle ne se pressait pas. Ses yeux étaient très cernés, peut-être était-ce le maquillage qui lui donnait cet air incertain, le fond de teint, le rouge à lèvres, toutes ces choses qu'elle n'utilisait qu'avec parcimonie. Marie Nimier - Les inséparables (éd. Gallimard, 2008 - page 258) |
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Découverte d’articles Franz Kafka ( à Prague – à Kierling) est un écrivain tchèque de langue allemande. C'est l'un des écrivains occidentaux majeurs du XXe siècle. Surtout connu pour ses romans Le Procès et Le Château ainsi que pour la nouvelle La Métamorphose (Die Verwandlung), Franz Kafka laisse cependant une œuvre plus vaste, semblant caractérisée par une atmosphère cauchemardesque, sinistre, où la bureaucratie et la société impersonnelle ont de plus en plus de prise sur l'individu. Les critiques ont essayé de placer l'œuvre de Kafka dans divers courants littéraires tels que le modernisme et le réalisme magique. Pour d'autres, le manque d'espoir et l'absurdité que l'on retrouve dans toute son œuvre, sont des traits typiques de l'existentialisme, de même que d'ailleurs la responsabilité de l'individu. L'œuvre de Kafka est ainsi vue comme un tableau des temps modernes où l'homme déboussolé a perdu l'initiative et souffre. |
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